Un mois de légendes /

Non rien

C'est couleur aujourd'hui.

le lundi 30 novembre par Nicolas Spuhler


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Le pain et les livres

-C'est quoi pour toi le luxe ? -Quelle question, laisse-moi y penser. -Et pour toi ? -Ne me retourne pas la question. -Le luxe ? Le luxe... pour moi c'est  le pain et les livres.

le lundi 30 novembre par Francis Traunig


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Traverser l’Italie avec ce drôle d’oiseau

il est des métiers étonnants

le lundi 30 novembre par Michel Bruno


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Univers parallèle

Il me reste une dizaine de minutes pour raconter : nous sommes en pleine panne d’électricité et, ce soir, pour du sérieux… Les autres soirs, ce n’avait pas trop duré. Ce soir, c’est pour de bon et dans toute la ville depuis plus de cinq heures. Souvent, c’est par quartier. Maintenant c’est partout et depuis bien quelques heures. C’est dimanche. Les pannes sont plus fréquentes ces jours derniers. Je pense à des hypothèses, cela d’autant plus qu’il n’est pas nouveau, pour moi, le phantasme d’un futur sans électricité. Si c’était un attentat des Schbebs somaliens contre l’Ethiopie financé par la France ? Quelle sera la situation dans 12 heures si la panne se prolonge ? Plus qu’une dizaine de minutes, dit mon ordinateur, et c’est à la main et à la lumière des bougies que je poursuivrais ce texte. Déjà j’ai froid. Un nescafé chaud sucré au lait condensé me ferait plaisir et me réchaufferait. Si l’électricité revient... Il y a comme un air de sérieux, cette nuit à nouveau noire comme elles le furent toutes, les nuits de nos ancêtres jusque dans les années vingt et la venue de l’électricité. Son absence, c’est pourtant un pas en arrière pour l’électronique et les ordinateurs. Depuis des millénaires, l’espèce humaine se développe et perdure… et pense… et chante ensemble. Aujourd’hui, on chante moins. Maintenant, me dit ma machine, il n’y a plus que 10%...  10% de combien ? J’ai entrevu un éclair, qui n’est pas à un phare de voiture mais pendant un centième de seconde, deux brefs éclairs restés sans suite. Après combien d’heures de panne réfléchit-on à sa survie… peut-être en s’échappant comme des millions d’autre dans une ville de 6 millions d’habitants. Fuir à la campagne ? Fuir à l’étranger alors que l’aéroport a fermé suite à l’afflux incommensurable des riches et des étrangers voulant partir. Marcher jusqu’au Soudan? Vivre à la campagne, sans eau courante, sans électricité comme nos ancêtres l’ont fait pendant des milliers et des milliers d’années… Puis l’électricité revient, et la Princesse au Bois Dormant s’éveille : tout soudain s’anime et revit… Maintenant, le courant est revenu et, à 11 heures, toute la vie a repris son cours. Moi je vais aller me coucher, l’âme en paix au retour du courant électrique.

le dimanche 29 novembre par John Grinling


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dans le métro parigot

pour Francis et Tristan :-)

le dimanche 29 novembre par Pierre Montant


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Sibiu Christmas Fair

Piața Mare, Sibiu, Transilvania, Romania, 2015

le dimanche 29 novembre par Lucian Muntean


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Sous le regard de l’Empereur

Sydney Salmon et le Imperial Majestic Band au Jams

le samedi 28 novembre par John Grinling


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Je suis un bon citoyen !

A l'occasion de l'hommage national aux victimes des attentats du 13 novembre, le président de la République demande aux Français d'afficher, vendredi 27 novembre, le drapeau de la France à leur fenêtre. Si vous ne l'avez pas, nous vous proposons de le télécharger ici. "On croit rêver"

le vendredi 27 novembre par Tristan Zilberman


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Bourricots : L’ancien et le moderne

Proverbe éthiopien : "Si tu n'as pas d'âne, c'est toi qui est l'âne".

le vendredi 27 novembre par John Grinling


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Vous accompagner à mieux

C'est ce que dit sa carte de visite    

le vendredi 27 novembre par Michel Bruno


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J’ai viré mon mec…

… le lendemain des attentats de Paris. Ce jour-là, j'ai réellement compris que nous n'avions pas les mêmes valeurs.  Qu'il ne comprenait pas mon empathie et envie d'aider les gens, même à mon modeste niveau.        

le jeudi 26 novembre par Michel Bruno


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weather online

Rainy day în Bucharest.

le jeudi 26 novembre par Lucian Muntean


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Troublements

Mon ami Joe le Bassiste avec le “Four Stars Band, Bibisha & Company” au Monarch en before

le jeudi 26 novembre par John Grinling


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Eaumorte

...toujours sur la route.

le mercredi 25 novembre par Nicolas Spuhler


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Selfie @ Bucharest

Reflexion in Piata Revolutiei, Bucharest, Romania.

le mercredi 25 novembre par Lucian Muntean


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Dru

Ça racole dru dans la ville. Les marchands écartent leurs jambes derrière les vitrines blindées. Ils nous rappellent en vomissant étoiles et guirlandes de ne pas oublier de fêter le petit Jésus en faisant le bien autour de soi… Je les emmerde !

le mercredi 25 novembre par Francis Traunig


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Après minuit

J'entends Melat pour la première fois. Sa voix est saisissante malgré le brouhaha de Mama's Kitchen cette nuit là.

le mercredi 25 novembre par John Grinling


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Les modèles

Qui est le modèle du modèle ?

le mardi 24 novembre par John Grinling


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Eaux

Juste avant d'aller au fond

le mardi 24 novembre par Nicolas Spuhler


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Lui

Cette homme, 69 ans, son chat, 10,5 ans. Un mur fondateur de Genève. Un homme qui nous apporte la magie toute l'année.

le mardi 24 novembre par Gabriel Asper


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Addis Abeba – Paysage urbain

Au détour d’un quartier d’immeubles, ce lieu lunaire laminé par les siècles où des pneus découpés de camion servent d’auges et d'abreuvoirs. A tout moment de l’année, des campagnards exposent aux carrefours aussi leur troupeaux de moutons, surtout avant les fêtes... aussi les musulmanes. Le christianisme orthodoxe éthiopien s’inspire souvent des pratiques hébraïques et les croyants sacrifient des animaux. On égorge les moutons, moins souvent les chèvres, et le don d’un bœuf est un signe de grande reconnaissance adressé au Ciel. Les pauvres s’accommodent d’une poule.

le lundi 23 novembre par John Grinling


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La nostalgie du départ

J'ai toujours aimé De Chirico. Pour ses ombres interminables, pour la poésie de son regard. De passage à Palerme, je me souviens d'une scène ubuesque où je guidais un chauffeur de taxi (alors que je ne connaissais absolument pas la ville) vers une petite galerie qui exposait le Maître.
  • "C'è una Mostra di un pittore palermitano? " me demande le chauffeur...
  • "No, di De Chirico"
  • "De Chi ?" ...
 

le lundi 23 novembre par Michel Bruno


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Alfonse, au théâtre du Léman.

Spectacle de cirque québécois. Mais comme on ne pouvait pas prendre de photos, là c'est le lac, juste à l'entrée de la salle.

le dimanche 22 novembre par Nicolas Spuhler


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Jolly Bar – Après minuit

Le « Jolly Bar » est le plus en vogue. Ses bars, la terrasse, la Jet Set d’Addis, c’est la cohue. Les plus belles femmes s’y pressent : de vraies bombes raffinées superbement mises en scène. Et la sainte camaraderie des ivrognes. La caissière, elle, travaille. Elle est fatiguée. Pour moi, elle sourit.

le dimanche 22 novembre par John Grinling


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J’ai toujours détesté mes cheveux bouclés

… sans doute depuis le jour où une souris s'y est trouvée coincée

le samedi 21 novembre par Michel Bruno


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Ode à Pierrot (bis)

...king de l'instant décisif !

le samedi 21 novembre par Francis Traunig


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Elvis éthiopien

Depuis plus de 40 ans, Alemayu Eshete est une star de la scène musicale éthiopienne. Le public chante à tue tête ses chansons avec lui. Il a une pêche...

le samedi 21 novembre par John Grinling


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Tu as une tête très graphique

...et ça l'a fait sourire.

le vendredi 20 novembre par Francis Traunig


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Gorges du Nil Bleu

Le Nil Bleu est brun ocre - mais ses gorges sont bleues...

le vendredi 20 novembre par John Grinling


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Prédateur

Je suis passé devant l’homme endormi une première fois et de l’autre côté de la vitrine, au chaud, une femme feuillette le journal et mange un croissant (j’étais en route pour aller engloutir le mien). Scène bouleversante. Je mets la main à l’appareil, m’immobilise et me revient en mémoire le travail de ce photographe dont la marotte était d’immortaliser des dormeurs, dans quelque situation qu’ils se trouvent. Pour moi un abus de pouvoir sur quelqu’un d’incapable de réagir puisque endormi. Me retrouver, prédateur, dans la même situation m’indispose et je continue mon chemin. En revenant l’homme dort toujours, la femme est partie mais je ne peux m’empêcher, malgré ma retenue de tout à l’heure de déclencher. Et me voilà prédateur à mon tour.

le jeudi 19 novembre par Francis Traunig


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vue de Marsanne (Drôme)

photo prise en marge du festival Présences photographie, juste avant le retour à Paris

le mercredi 18 novembre par Pierre Montant


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Chef de guerre

Les maires de France écoutent leur chef de guerre parler d’inflexibilité, de démocratie, de barbarie, de porte-avions. Ils semblent unis, les vieilles rancœurs momentanément en berne. Certains font des portraits du grand chef avec leurs téléphone, d’autres se disent : Bachar d’accord, bombarder l’EI d’accord mais que faire de ces jeunes musulmans français que nous avons imaginé pouvoir intégrer, d’autres encore pensent au repas qui les attend, d’autres savent que la frustration est l’explosif le plus puissant pendant que Hollande veut élargir la déchéance de la nationalité aux binationaux nés français – Une revendication martelée avec constance par la droite. Pendant ce temps, jamais les pays occidentaux n’auront vendus autant d’armement. Qui sème le vent récolte la tempête – pense le maire de B... en mettant la main sur la bouche et réprime subitement cette pensée, se surprenant à imaginer que son voisin aurait pu l’entendre.

le mercredi 18 novembre par Francis Traunig


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La Folie

Oui ce coin s'appelle la Folie, c'est comme ça M'sieur dames. Et en y passant me suis rappelé n'avoir pas fait ma photo du jour. (J'ai bien du faire 5-600 images aujourd'hui, ceci explique cela, c'est pas que j'étais en manque de photographies. Mais aucune à voir ici.)

le mercredi 18 novembre par Nicolas Spuhler


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9838 kilomètres

Oulan-Bator - Genève en voiture en trois semaines pour présenter les beautés de la Mongolie aux visiteurs des Automnales.

le lundi 16 novembre par Francis Traunig


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Vous mettez votre Charlotte sur la tête…

… et venez me rejoindre

le lundi 16 novembre par Michel Bruno


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Malevitch

Malevič Janě směrem na dno

le dimanche 15 novembre par Francis Traunig


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Silence de la Photographie

Lu dans ce livre de Jean-Claude Lemagny: Si la photographie est effacement, c'est parce qu'elle est une forme de laisser-être des choses, une mise en retrait de la parole: car "les photographies n'ont rien à dire". Elles "nous coupent la parole". Et pour cette raison "nous font indéfiniment rêver".

le dimanche 15 novembre par Michel Bruno


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Julie

Préparation de la prochaine expo, le 2 février. Histoire d'eaux.

le dimanche 15 novembre par Nicolas Spuhler


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Le Block

"Situé au milieu d’une zone industrielle, au centre ville, "Le Block » est un projet émanant de la volonté d’ouvrir un nouveau lieu culturel à Genève, proposant une programmation éclectique."

le dimanche 15 novembre par Gabriel Asper


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La Bretelle

Tu apprends dans la soirée les attentas à Paris. Tu penses à tes connaissances à Paris, heureusement indemne. Tu penses à ton entourage qui s'occupe du bar La Bretelle. Tu te rappelles qu'ils sont aussi exposés au terrorisme. Tu te rends compte que leur existence a plus de valeur de l'Euromillion.

le samedi 14 novembre par Gabriel Asper


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Tirer un coup peut coûter cher

« … il refusait que je m’assieds près de la fenêtre et s’est mis à me frapper, laisse-moi la place, vous vous rendez compte, frapper un professeur de littérature, un vieil homme de soixante-dix ans, je me suis ressaisis, très en colère, tu vois cette nuit, crapule, je t’égorge, j’ai un couteau mais tu ne le sais pas, je te tuerai dans ton sommeil. La grosse brute est allée se plaindre au directeur et on l'a déplacé dans une autre cellule. Peu après ils m’ont transféré à Belle-Idée, dans le pavillon des Lilas. » Mr. X, publié en poche préfacé par de Mandiargues, a tiré un soir avec une carabine à air comprimé sur un collégien taquin qui lançait des cailloux contre la façade de sa maison. Il faut savoir que lorsque le même collégien jouait au basket dans le préau jouxtant la maison de l’écrivain, celui-ci sortait en trombe de sa maison en moulinant l’air de sa canne, proférant insultes et menaces insanes. Par chance le plomb ne transperça que le cou du môme - vous savez je tire très bien, et quand le juge m’a demandé si je recommencerai, j’ai dit oui sans hésiter – et le poète se fit embarquer manu-militari et coffrer plus de trois ans.    

le samedi 14 novembre par Francis Traunig


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Si tu m’aimes, lève la patte !

Le monde des humains déconne vraiment, pense le caniche et aboie, mais sa maîtresse prend ça pour de l’affection et dit : sage, tu auras ton susucre…


le vendredi 13 novembre par Francis Traunig


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Lalibela – Regard

Souvent en Éthiopie, l’appareil photo est blasphématoire. La raison d’être d’une église est d’invoquer Dieu dans un espace qui lui est précisément dévolu : à l’Est, la table de communion dans le saint des saints où n’entrent que les prêtres. Puis une nef où l’on donne la communion réservée aux purs. Puis le parvis et les abords de l’église pour tous les croyants. De plus, la moitié nord, et son entrée, est réservée aux hommes avec des images plutôt de saints équestres, alors que les femmes on évoque plutôt la vie de Marie dans les fresques au Sud, le côté des femmes. A l’Ouest, venant du couchant et tournant le dos aux ténèbres, l'entrée pour tout le monde. Les touristes, eux, piétinent dans tous  les sens, chacun équipé d'un appareil photo où capter un souvenir impérissable. Parfois le visiteur se met lui-même au premier plan. Puis il quitte l’endroit pour un autre, et pour bien d'autres encore et nourrir infiniment ces mondes virtuels et solitaires de la photographie. Que deviennent ces milliards et milliards d’images  alors qu’elles, et elles seules, semblent motiver ce tohubohu. Quand j’inscris autrui dans mon ordre de valeur en le photographiant, cette profanation m’est souvent insupportable. Ce qu’il y a de mystère dans ce qui motive l’homme prend une apparence et l'image manque par définition sa cible. Le mot grec pour pêcher est précisément manquer la cible. On entre à l’Eglise pour se placer sous le regard de Dieu et pas pour perdre du temps.

le vendredi 13 novembre par John Grinling


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Palexpo

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le vendredi 13 novembre par Nicolas Spuhler


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Al centro studi bancari …

… si cerca l'ispirazione

le jeudi 12 novembre par Michel Bruno


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12/11/2015

…j’entends chuchoter dans mon dos : « La vanité déteste le silence. Dis quelque chose, même si c’est rien… »


le jeudi 12 novembre par Francis Traunig


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Lalibela : Église monolithe de St Georges

Entièrement excavée puis taillée dans la masse rocheuse qui l'entoure, l'église dédiée à St Georges est l'une des onze remarquables églises monolithiques de Lalibela, la Jérusalem de l’Éthiopie. Elles datent du 12e siècles et représentent aujourd'hui encore un but important pour les pèlerins, hommes et femmes, venus à pied de toute l’Éthiopie

le jeudi 12 novembre par John Grinling


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Etre ou avoir été

Etaler son book de top modèle dans son salon, un pari.

le mercredi 11 novembre par Michel Bruno


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Mieux motard que jamais

Au cœur du triomphe de l’automne Un sexagénaire sur une Triumph Fait pétarader ses chevaux «Quand on me demande à combien elle va, je réponds que j’en sais rien. Ça laisse pantois mais moi je m’en fous. » Il me dit pourtant avoir frisé les cent septante-cinq - aux vitesses où tout se met à vibrer et pourrait s’émietter d’un seul coup - puis avoir réduit les gaz en se demandant à quoi ça sert. "Allons, plus calmement, simplement…" Vieillir c'est ralentir - sans doute pour arriver moins vite à destination...

le mercredi 11 novembre par Francis Traunig


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Hippomène

Le patron en repèrages

le mardi 10 novembre par Nicolas Spuhler


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Camp de concentration des désirs

On pourrait dire : il a le cœur aussi sec qu'un centre commercial où chuintent les balais des nettoyeurs.

le mardi 10 novembre par Francis Traunig


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Moisson

Les champs sont labourés avec l'araire et les bœufs, semés à la main et moissonnés à la faucille.

le mardi 10 novembre par John Grinling


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Otoportrè

Dans les bras du Gingko

le lundi 9 novembre par Francis Traunig


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Test test

On passe la moitié de sa vie à chercher de belles lumières, et l'autre à s'en affranchir.

le lundi 9 novembre par Nicolas Spuhler


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Cas de conscience

Je ne peux pas tuer un moustique. Pas délibérément. Parfois par inadvertance, ou pur réflex. Pour deux raisons, principalement : Tuer un moustiques ou en tuer vingt, il en reste des mille et des cents. Qu’est-ce que ça change ? Puis y’a la raison métaphysique : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » La vie du moustique ne vaut pas moins que la mienne. Être moustique, c'est juste son karma. Sommes-nous sûrs que notre vie ait plus de mérite que la sienne ? Il est voluptueux d’aimer la chaleur et de vivre du sang des humains : toute sa journée à digérer immobile les rêves, les projets, toutes ces émotions que notre sang contient...

le lundi 9 novembre par John Grinling


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Jamais sans ses pompes

Il se fout de ce qu'on dit de lui...

le dimanche 8 novembre par Francis Traunig


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Dimanche après minuit

Puis je suis allé au Jams, haut lieu du reggae. Sydney Salmon, comme le poisson dit-il. Il séduit en chantant, en dansant, infiniment décontracté. C’est lui en rouge au fond. Sa force, c’est le régime I-tal, végétalien et sans sel. Ils vivent à Shash et jouent à Addis les weekends. C’est la Mecque des Rasta, Shashamane.

le dimanche 8 novembre par John Grinling


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Galanterie

Le samedi, c’est Zagol Band qui joue… D’excellents musiciens, trois chanteuses, et un chanteur que les femmes apprécient. Mais c’est ailleurs qu’il faut regarder. Le groupe devant moi est là depuis longtemps. Les deux hommes sont assis. Leurs compagnes debout.

le samedi 7 novembre par John Grinling


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Chez Ernest

Quelques clients, inconnus, intringués par mon manège sautillant.

le vendredi 6 novembre par Nicolas Spuhler


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Ambassadeur Abyssin

Le Yod Abyssinia est un vaste restaurant ouvert tous les soirs où l’on goûte de l’excellente nourriture éthiopienne devant un spectacle de musique et de danses traditionnelles de qualité.

le vendredi 6 novembre par John Grinling


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Electrohypersensibles, s’abstenir

Joli travail du photographe Jean Revillard sur les personnes forcées de vivre en marge de la société, en raison d'une hyper-sensibilité au réseau électrique et autres ondes de téléphonie mobile.

le jeudi 5 novembre par Michel Bruno


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Boris

Jamais Boris ne ferait jamais  un doigt d'honneur à qui que ce soit. C'est moi qui lui ai demandé... pour l'ombre...

le jeudi 5 novembre par Francis Traunig


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Bar du Sheraton

Les jeudis et vendredis, le Zemen Band joue à « The Office », le bar du Sheraton. Si ta femme de demande où t’étais, tu peux ainsi répondre « At the Office… », au bureau. Jeudi et vendredi, c’est le rendez-vous select et couru de la capitale. L’orchestre est excellent et joue avec allant et talent de huit à onze heures du soir. Le public est de plus en plus nombreux quand la soirée avance, mais écoute à peine pour la plupart. Ils discutent entre eux, c’est pour ça qu’ils viennent. Parfois un tube capte toutes les attentions. Mais… les lignes virtuoses de la basse rythmique, les riffs lumineux de la guitare, le saxo extraordinaire et les quatre chanteuses toutes de qualité, tout cela, pour beaucoup, c’est juste un décor à leur égoïsme. La grande et belle chanteuse Betty assure en Rn’B. Ma chouchou est la pieuse Johanna, une petite boulotte au beau sourire qui maîtrise la Bossa Nova. Et j’aime quand elle chante en amharique : les gens l’écoutent davantage encore. Et Tsédénia, la Ghetto Girl a l’air un peu ailleurs, mais elle te sert un Amy Whinehouse canon. Mon voisin ce soir m’accueille de bon cœur à son guéridon. C’est le coin des habitués : tous jovials et bohèmes haut de gamme.

le jeudi 5 novembre par John Grinling


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Rivages africains

Addis Abeba, novembre 2015 : La ville change intensément. Mais ce qui change le plus, c’est le regard des femmes. En Suisse, dans la rue, les femmes ne regardent pas les hommes dans les yeux. Elles ont autre chose à faire et ne perdent pas de temps. Ici, jeunes comme plus âgées, en passant, les femmes te regardent droit dans les yeux : les espiègles, les curieuses, les gentilles, les provocantes, c’est tout de suite l’intimité. Ça fait de soi aussitôt un autre homme.

le mercredi 4 novembre par John Grinling


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Pinchat, à la sortie du tennis club.

Juste après une séance avec David, ou nous avons parlé de notre monde de la photographie. Et posé une première brique à notre édifice.  

le mardi 3 novembre par Nicolas Spuhler


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Prince assyrien

...pour le flatter autant que pour le faire sourire et l'empêcher de quitter son trône, je lui ai dit qu'il ressemblait au fils d'un prince assyrien.

le mardi 3 novembre par Francis Traunig


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Petit pays, petites préoccupations

Alors qu'en Turquie rôdent des relents de guerre  civile, la Suisse fait une rupture d'anévrisme journalistique...

le lundi 2 novembre par Francis Traunig


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