la statue s’amuse
Avec Hervé Bégou
http://www.collectifregardscroises.org/#!galerie-herve-begou/c1kgd
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Le choc des Titans
Cette soirée est une conjonction de prétextes
Prétexte de se réunir pour éviter de dire, à chaque fois qu’on se croise par hasard dans la rue, il faudrait qu’on se voie à l’occasion.
Prétexte de pendre la crémaillère. Pendre la crémaillère c’est faire savoir aux amis... à la famille : que la maison est finie, meublée, propre et qu’on va pouvoir faire la fête ensemble.
Mais c’est aussi faire savoir à la maison qui nous abrite que de nouveaux locataires l’habitent.
Les murs vont pouvoir ouvrir leurs oreilles et écouter de nouvelles histoires, et les portes danser sur leurs gonds (…) parce qu’une maison c’est vivant, c’est comme un cœur, un poumon, un ventre...
Prétexte de partager, tout autant le désarroi dans lequel nous plonge le monde comme il va.... que de savourer ce qu’il nous offre...
Est-ce que ça a un sens de faire la fête... en toute bonne conscience... pendant que d’autres sont face à des barbelés ?
Mais faire la fête n’empêche pourtant pas d’agir, ni de cesser de s’interroger.
Et je sais que parmi vous beaucoup s’engagent, à leur manière. Par le politique, le social, le culturel et.... par la fraternité ?
J’espère ne pas plomber la soirée.
Conjonctions de prétextes...
Prétexte de me replonger dans un texte de Bouvier qui reprend un texte qui raconte - je ne l’ai pas retrouvé ce texte, je cite de mémoire, sans en rajouter - texte qui raconte, donc, comment en Amazonie les pirogues d’une expédition d’ethnologues sont prises dans des rapides. Le guide qui est aussi traducteur se noie. Et les voilà échoués sur une grève
Ils sont aussitôt encerclés par des sauvages - c’est comme ça qu’on disait il y a encore un demi-siècle- aujourd’hui on dirait : des gens peu vêtus.
Ils bandent leurs arcs. Les ethnologues sont désemparés. Comment s’entendre puisqu’on ne peut pas parler ?
Au bout d’un moment, un des désemparés sort un... – là, j’ai un blanc je ne me souviens plus de ce que disait le texte – ou un gramophone ou un cassettophone .... et fait sortir du Mozart de la machine.
Les gens peu vêtus posent leurs arcs et écoutent.... L’un d’eux sort une petite flûte et joue...
Et pourtant nous ne sommes ni pris dans des rapides, ni échoués sur une grève, ni, pour certains d’entre nous, peu vêtus, mais cette anecdote est belle.
Elle dit comme la musique rassemble.
(…)
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« La flûte des vertèbres »
Sous le regard attendri de sa maman, Jean-Luc plane au milieu d'un public clairsemé mais attentif en déclamant du Maïakovski :
En un toast
à vous toutes
qui m’avez plu et me plaisez,
icônes bien gardées au creux de l’âme,
comme une coupe je soulève mon crâne
plein à ras bord de poésie.
De plus en plus je me demande
s’il ne serait pas mieux
que je me mette d’une balle un point final.
Aujourd’hui
à tout hasard
je donne un concert d’adieu
Mémoire !
Rassemble dans ma salle cérébrale
les files infinies des femmes chères.
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Rêver peut-être
Au théâtre de Cartigny, très belle pièce.
(pas mal cet obturateur électronique 100% silencieux)
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Ras Hailu perd ses mèches
Seul artiste dans le monde dédié tout entier au Banana Art: "Dans vos boites de couleur, vous avez du noir et du blanc. Moi je trouve 25 sortes de blanc et 19 nuances et matières de noir dans les feuilles de bananes dont je fais mes tableaux"
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Je cherche un Bodyguard
…Pour quand mon employeur (Standard & Poors) va abaisser la notation de crédit de mon pays, la France
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check liste voyage!
check liste voyage
- es-tu certaine d'avoir besoin de chaque chose !?
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Le respect du Carême
Cette année, l’Église orthodoxe Éthiopienne célèbre Pâques le dimanche 1er mai.
Ceux qui se sont conformés au jeune rituel pendant 48 jours déjà portent ce dimanche des Rameaux un diadème d'herbe.
Pendant le Carême de la semaine qui vient, le Vendredi Saint, il n'y aura ni nourriture ni boisson jusqu'au lendemain.
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Panthéon d’explications
Chacun cherche à expliquer les choses qu'il ne comprend pas comme il peut. L'inconnu, le doute, le questionnement, la peur rendent l'homme créatif, au point d'inventer des histoires farfelues de milliers de pages pour raconter la vie de personnages à têtes d'éléphant ou d'un mec qui change l'eau en vin. D'autres se croient plus rationnels en créant des machines ultra complexes pour observer des cellules, des atomes ou comprendre le fonctionnement de l'ADN. Mais la secte de l'utra-rationnalisme n'est-elle pas un système de croyance comme les autres?
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Nike ta mère !
JOIN THE FREE REVOLUTION
Qu’un enfoiré ose penser un slogan aussi merdique est une chose mais qu’un responsable marketing l’avalise et nous pollue l’espace public avec, ça c’est à gerber.
La vraie révolution ça serait d’arrêter d’acheter des merdes produites par des gens sous-payés.
La vraie révolution ça serait de ne plus mettre les pieds chez les commerçants qui nous prennent pour des attardés mentaux, ni chez ceux qui nous tutoient d’entrée de jeu et nous prennent pour des potes, ni chez ceux qui écrivent à longueur d’année SALE sur leurs vitrines, ni chez ceux qui ont des sourires commerciaux à la mort-moi-le-nœud. Ni chez ceux, d’ailleurs, qui nous offrent 30% de matos en plus gratuitement.
ACHETEZ MOINS, ACHETEZ MIEUX ! Et qu’ils gaugent dans leurs invendus, tous ces trous du cul !
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La gueule du monstre
Dur retour dans la gueule du monstre urbain après le calme et et l'air pur des montagnes. Kathmandu parait bruyante, sale et hostile.
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SOCOTRA, THE ISLAND OF DJINNS
Le film, dont le récit se déroule dans ce territoire du bout du monde, connu dans l’antiquité pour abriter les phénix et les Rocs (oiseaux fabuleux de la mythologie arabe), relate l’un des voyages du fils du dernier sultan de l’île, en route avec sa caravane de chameaux vers les villages de l’intérieur. Autour du feu, les nomades se racontent les histoires plus ou moins légendaires, qui se transmettent de génération en génération...
https://youtu.be/tt4IOHHyNs0
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Alex&Mathijs
Rencontrés à 4090 mètres, revus autour d'un pot à 900, Alex et Mathijs sont un couple de hollandais, qui après avoir quitté leur boulot, ont décidé de partir faire de la marche autour du globe. Une de ces belles rencontres du voyage...
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Ji-Parana_Cuiaba_Brazilia_Lisbone_Genève
Un Brésil ô combien changé depuis les voyages de Jean de Lery, de Levi-Strauss et de René Fuerst notre maître et ami.
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Les guérilleras sont très belles.
Vu North, film tourné au sein du PKK, d’une esthétique lisse et convenue, hélas, qui romantise la légitime révolution Kurde. On applaudit à tout rompre à la fin de la projection, nous tous évidemment convaincus par le combat du peuple Kurde pour l’autodétermination. Les guérilleras sont très belles, disent des choses philosophiquement denses, les hommes sont propres, tirés à quatre épingles dans leurs uniformes et encensent leurs alter-ego féminins. Voilà que la caméra, en plan fixe, nous montre des prisonniers du PKK qui se répandent en mea-culpa, et ne souhaitent qu’une chose, rejoindre les rangs kurdes, etc...
Alors, Visions du réel ?
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Un peu de Jura
Et boum, le soleil est tombé d'un coup derrière la montagne. Sale histoire.
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Pluies
Le nombre de retraits de permis a augmenté
Des hooligan attaquent une réunion d'arbitres
Pourquoi faire les 20 kilomètres de Lausanne sur deux jours?
Pippa Middleton est arrivée à Zermatt
Kevin Romy renonce à l'équipe de Suisse
Chaplin est entré au musée
Le lait coule à flot à Neuchâtel
Roxette annule la fin de sa tournée et quitte la scène Eric Stauffer repart en mode combat
K'OCL sur la voie d'un renouveau
...sont les quelques nouvelles de la journée, futiles, qui en fine pluie légère, se déposent sur la peau électrique de mon écran. Et qui n'affecteront pas d'un iota ma réalité faite de véritables gouttes de pluies sur l'herbe.
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gaz & vacarme
Le motard se dit "en colère". Il ne fait pas réellement dans la finesse, l'amateur de cuir gras, de gros cylindre inox et de vroum vroum : mais est-ce vraiment son souci ?
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Jetzt ! sonst is es zu spät.
Il pleut et A. désendigue son imagination pour compléter son dossier de fin d’études dont le thème est la Transparence.
-Transparence financière aussi ? - demande-je à A. goguenard.
-Non, seulement dans le domaine de l’art.
Alors A. enveloppe A., son amie qui se prête au jeu de bonne grâce.
-Pas le nez, il faut qu’elle puisse respirer.
Quel plus grand bonheur que de faire, de chercher en riant, en se riant du sérieux. Et je repense à ce mot, entendu dans la bouche d’une paysanne, deux heures auparavant :
-Jetzt ! sonst is es zu spät.
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garimpeiros
2eme jour!
Almir me dépose à l'aéroport ...il ne vient pas avec moi et je le comprends, ce qu'il a vu hier lui suffit pour évaluer la gravité de la situation. C'est donc seule que je repars en cessena, porte enlevé, je survole l'amazonie cheveux au vent c'est comme rouler à moto sans casque sur la 666! mais au bout d'un certain temps , je déchante ...
Arrivé à leur hauteur de l'exploitation, les garimpeiros ne se soucient même pas de l'avion et continuent leur sale boulot... 5 lieux sont exploités et l'on devine le village sous les arbres et la route qu'ils ont ouvert dans la forêt ...
Je vous invite à voir le film de Daniel Schweizer afin de comprendre comment la Suisse est impliquée dans ces catastrophes écologiques
https://www.youtube.com/watch?v=DQfYdcKAbgw
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Vivant
Il est possédé par deux passions : le rouge des Ferrari et tout ce qui est en fleur. Longtemps il surchargeait son pare-brise de bouquets colorés en plastique. Avec l'âge, devenu peut-être plus sensible à l'impermanence, il n'orne plus qu'avec du vivant. Vivant évidemment plus rapidement flétri...
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ouro
Le grand défi à relever pour Almir Narayamoga Paiter Surui est de défendre son territoire contre les garimpeiros qui font des ravages sur cette terre indigène. L'Etat Féderal est avisé mais ne fait rien ! ...nous sommes partis faire des photos pour appuyer ses requêtes
Comment aider Almir dans cette lourde tâche.
ONU ! journalistes! pression internationale! ....
Il y a aussi une chose qu'ici nous pouvons faire , c'est demander la tracabilité d'un bijou, actuellement l'on peut en trouver récolté sans mercure
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Annapurna
Se retrouver aux pieds d'un sommet de 8000 mètres ça fait quand même tout drôle. On a beau se retrouver un peu plus près des étoiles, ici, on se sent terrien.
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Eva Siegler
Rencontre avec Eva Siegler, lectrice acharnée (15 livres par mois !), blogueuse émérite, grande passionnée de littérature :
http://tu-vas-t-abimer-les-yeux.blogspot.fr/
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visite au grand arbre Kaban
Almir Narayamoga Paiter Surui , veut que l'on rencontre le grand arbre qui symbolise le clan Kaban, c'est aussi une occassion de transmettre la culture orale aux plus jeunes.
Le Kaban. L'arbre aux fruits délicieux
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14/04/2016
Culture festive chez un coiffeur chic où Shlomith expose son monde intérieur sculpté dans du bois.
Intense.
Raisin, petits-fours, viande séchée, gruyère de choix et brouhaha.
On parle de tout, de rien. On s'observe, se renifle, dos tournés aux murs.
Dommage.
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13/04/2016
to make a choice
faire un choix
treffen Sie eine Auswahl
fare una scelta
fazer uma escolha
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Il fait beau
Bonjour, vous êtes Capitaine ?
Cap’tain !
Oui, Capitaine de quoi ?
Hungary, Cap’tain Hungary...
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Crevé
Entre la crevaison et celui qui, crevé, rêve d'évasion...
A bord du bus qui monte le long de la piste chaotique, nous, des népalais compressés qui ont l'habitude, des sacs de riz, des caisses de Coca-Cola et une chèvre.
Tout à coup, on entend un grand PAF et un nuage de poussière nous embaume. On a crevé. Tout le monde s'y met et en 15 minutes, la roue est changée et nous reprenons la route avec les népalais, les sacs de riz, les caisses de Coca-Cola et la chèvre.
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le bout de papier
- mmm ? - 'jour m'sieur, c'est juste le truc là, le bout qui dépasse, j'ai vu une tête c'est amusant:)
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Reste le Pape
Un cinglé entoure le canon d’un fusil d’assaut de bacon et montre à ses followers, sur YouTube, comment il le fait frire, pour le petit-déjeuner, en tirant des rafales sur une cible.
Un autre cinglé, qui a fait plusieurs fois faillite, qui érige le fric en valeur suprême, qui veut virer, manu-militari, tous les immigrés mexicains qui n’ont pas de papiers et insulte les journalistes qui lui posent des questions dérangeantes, brigue lui aussi, comme le premier cinglé au bacon, la Présidence des États-Unis.
Cruz ou Trump ?
Merde, sacré dilemme pour les républicains. Ce n’est pas seulement le bon sens assassiné, c’est notre quotidien pollué, non seulement par Mac Donald, Halloween, les séries américaines mais aussi par leur Barnum électoral nord-américain.
Ils font chier le monde entier, les dirigeants américains, à cause, entre autres, du foutoir créé au Moyen-Orient par un autre clown, foutoir qui m’empêche de prendre l’avion sans me faire fouiller, parce que mon petit couteau suisse pourrait être une menace pour la sécurité.
La vraie crise c’est qu’on ne sait plus à quel Saint se vouer.
Reste le Pape...
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Braverman
Terry A. Braverman rencontré au moment où j'étais obsédé par le proverbe "Si tu as peur ne chante pas. Si tu chantes, n'aies pas peur"
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Almir Narayamoga Paiter Surui
en pleine séance de travail avec Philippe Echaroux.com
résultat à voir sur son site
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Aéroport de Genève
C'est marrant comme on a de la peine à se débarrasser de l'odeur des tortillas. Un Mexique édulcoré en réception à Genève. Mais ce n'était pas pour nous.
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Les fleurs de demain sont dans les semences d’aujourd’hui
Playa del Carmen ! Playa del Carmen ! Entend-t-on tous azimuts. Une des stations balnéaires les plus courues du Mexique, avec de blanches plages immaculées, une mer turquoise, pleine de tortues, de dauphins et de poissons multicolores. Sur le retour, en chemin vers l’aéroport de Cancun, nous décidons, de visu, de nous en faire une idée. Sommes accueillis par un cumulus ventripotent qui crache ses glaviots sur tout ce qui bouge. Le patelin, côté mexicains n’est pas sans charme, un gros estomac vivant, bruyant, qui aurait avalé une fanfare. Parking, 15 pesos. On s’élance dans la fameuse cinquième avenue de Playa del Carmen, la touristique zone piétonnière. Et là, Eh là ! Hòla ! Mille sollicitations de gens qui souhaitent célébrer, sous toutes les formes possibles, notre pouvoir d’achat : se faire sucer les pieds par des petits poissons : 25 dollars américains : un massage à l’huile de coco : 35 dollars : un jus d’orange, frais, 4 dollars : une montre suisse : plus chère qu’en Suisse : un tour à l’Xtreme adventure park : 135 dollars : une plongée avec les tortues : 45 dollars, etc…
Sans vouloir pisser contre le vent, nous ne sommes pas très beaux. De la graisse plutôt que de la grâce. De l’accablement aussi, peut-être à mettre, en étant un poil objectif, sur le dos de la redoutable combinaison chaleur/humidité. Forêts de T-shirts recouverts de slogans qui parlent à notre place, défilés de tatouages guerriers, avec quelques exceptions. La plus coquace est sans doute un énorme RICH qu’un muchacho classe s’est fait tatouer sur le cou. Seins, culs, mollets qui ballottent. Amigo, amigo, my friend, offert en gerbe sur le seuil de chaque échoppe.
On revient sur nos pas, proche du parking, pollos rostisados, on s’en paye un, avec du riz, des tortillas et des piments. Un homme seul, gay, nous souhaite bon appétit. Il est de Guadalajara. Il adore Playa del Carmen. Un endroit magique qui le met en joie, joie soudainement recouverte d’un petit nuage lorsqu’il nous annonce la fin de ses vacances. Il quitte ce paradis mais reviendra, ça c’est sûr.
Nous ? On verra !
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Kabena
Kabena est en souci
Un goupe de jeunes, dont son fils, sont partis dans l'Acre pour rencontrer les Achanikas et ils ne sont toujours pas de retour.
Ici il y a des satelites pour les télévisions , mais pas de réseau pour les smartphones.
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7 pm
Ca ne se voit pas tout de suite mais c'est une pré-répète de théâtre
ou une assemblée générale peut être
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Raeggae bidon – je le déteste – c’est Yoyo
Suis complètement taborgniau, taguenet au maximum
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Nemma et le géant
Nemma du clan Kaban dans le Mato Gosso à qui l'on ne peut donner d'âge,tout le monde l'ignore, bien qu'il aie un papier officiel et les indiens en rient...
Il nous emmène en forêt, à l'opposé des déforesteurs pour nous montrer comment soigner nos piqûres multiples , il donne une racine à certains d'entre nous dont il faut mâcher l'écorce pour soigner les maux de ventre...
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Père et fils
Émerveillement des découvertes et tendre complicité dans l'exploration de l’infra monde marin.
C'est les enfants, souvent, qui donnent aux parents la chance de grandir. Et de leurs rappeler qu'ils ne sont que de grands enfants ridés qui jouent aux adultes.
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Itabira, légende vivante
Itabira ! (à gauche) est une légende vivante
L'indien des premiers contacts, l'indien Paiter des premières fois dans toutes les histoires.
A 16 ans il accompagnait les gens de la funasa pour contacter les indiens isolés du Rondônia, comme les Zorrõ, les Cinta Larga, les Uru-eu-wau-wau. Certains blancs n'en sortaient pas vivants, lui avait pris la fuite.
Aujourd'hui, il a affaire aux déforesteurs, que l'on entend près de son village qui provoquent des scissions au sein de sa propre famille, dans ce même village.
10°48'44.05"S 61°24'26.76"O
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Kabena
Kabena .. ma princesse!
Nous sommes partis au Mato Grosso, arrêt à Rondolina avant de rejoindre l'aideïa Apoena d' Itabira, chef du clan Kaban. Ici, l'hostilité est très forte envers les indiens à cause de la présence des déforesteurs.
Kabena fait des achats pour ses enfants qui habitent l'aldeïa. Riz , poulets, biscuits, tongs .... m&m smarties, toute la saloperie industriel se retrouve dans ces magasins du bout du monde. Comment leur parler de l'aspartame du glutamate et des additifs !?
10°50'32.79"S 61°27'34.72"O
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L’arrivée
(ça devrait être noté Paris dans les coordonnées GPS)
(Si je faisais mon boulot)
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« Au fond, UPPJ est ce qu’un homme peut rêver de mieux : le compagnonnage…
"Au fond, UPPJ est ce qu’un homme peut rêver de mieux : le compagnonnage avec son précieux ordinateur, un verre sur le coin de la table, et le temps d’être qui l’on est vraiment..." - 13 février de cette année
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Perpeira
-Eh Perpeira tu n'es pas à la messe?
-Naon (petit rire) é uma fotografia!
Perpeira! l'ancien chaman le "pagé" le "wawa" , bouffé par les évangelistes installés sur cette terre indigène qui lui font croire que sa pratique est un péché. De lui , on dit qu'il a perdu ses pouvoirs parce qu'il a renoncé pour un autre dieu.
Toutefois, il a gardé toute la connaissance des plantes médicinales et des insectes. C'est un bonheur de parcourir la forêt en sa compagnie. Il apporte toujours un complément d'information quand les indiens nous parlent de la cosmographie, des esprits ou de l'histoire du peuple Paiter.
...plus tard je verrai cette même flèche dans les mains d'un blanc, elle partira pour Genève.
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Chocol-Haa
Appris aujourd'hui que Chocol-Haa, devenu chocolat, voulait dire "eau sale" chez les Mayas.
Qu'à l’époque pré-hispanique on échangeait quatre fèves de chocolat contre un lapin et qu'un esclave en valait mille.
Que le chocolat a 2600 ans, n'en déplaise aux Suisses (et un peu aux Belges) qui s'en arrogent la paternité.
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Agamenon
Agamenon porteur de la cuture et des traditions ,
j'aime ses chants , il a la voix de son père.
et son père me manque, jusqu'aux larmes.
Dans la culture Surui le chant c'est la mémoire de chacun, soi et de chaque être , quel qu'il soit..
y compris les élémentaux , l'esprit du vent, de la lune, de la pluie
pour la deuxieme fois chez les Surui, je vis un moment ou l'esprit du vent se manifeste
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Site Maya de Tulum
Dans cet affrontement entre l’Amérique et l’Occident, entre les dieux et l’or, on aperçoit bien où est le civilisé, où le barbare. Malgré les sacrifices sanglants, malgré l’anthropophagie rituelle, malgré la structure tyrannique de cette théocratie, il n’y a pas de doute que ce sont les Aztèques-comme les Mayas, ou les Tarasques- qui détiennent la civilisation.(…)
J.M.G. Le Clézio - Le rêve mexicain
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TER, transport express régional
Un train qui paraît hors d'âge, de type omnibus ralliant Montélimar à Valence - et d'autres petites villes du sud - , d'une grande photogénie. Brève correspondance pour le passager à destination de Paris faisant escale à la gare high-tech de Valence TGV.
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Bipolaire
Se font face, la violence la plus crasse et la plus grande douceur, la harpe et la trompette, le mystique démesuré, l'intangible, les légendes et le matérialisme pragmatique nord américain, le chant des oiseaux et la musique d’ascenseur, l'enfer touristique et l'immémorial paradis, la grâce et les casquettes de baseball, la gentillesse et l'arrogance, le fric et le don : le Mexique est résolument bipolaire...
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