le pont de la rivière Ardèche
à la porte sud des Gorges de l'Ardèche et à la frontière du Gard...
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Akob-Tiah « cacao sauvage »
Jan de chez Original Beans développe un projet cacao avec Surui
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La torera et la poétesse
Berta a été torera, sans jamais mettre à mort les petits taureaux qu'elle affrontait. Elle aime trop les bêtes. Mercedes utilise la page blanche comme une muleta pour y faire danser ses passions...
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Dans les entrailles de la ville
Nous avons été environ trois millions neuf cent mille à avoir utilisé le métro aujourd'hui et vers vingt heures, probablement quelques dizaines de milliers de plus.
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Gãrah
Gãrah, enseignement en forêt
''Pour remonter dans l'arbre,
il faut savoir remettre en question les idées reçues, ses préjugés. Analyser comme un médecin, se battre comme un soldat et prier comme un moine.Se changer intérieurement pour être en mesure de changer les autres collec tivement. Un dépouillement matérièl et mental, pour mieux voir le monde, et se reconnecter à soi-même.'' Et si on remontait dans l'arbre de Tristan Lecomte. p52
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à une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !Baudelaire
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avec l’ami Thomas
Thomas Hélard est un copain, photographe.
http://www.thomashelardphotojournaliste.book.fr/
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San Lorenzo de Tezonco
Il connaît sa fin, mais c’est pour beurre bien sûr. Il est le Christ, Jésus, fils de Dieu, mais il s’appelle Juan, Pablo ou Florentino. Florentino d’ailleurs que nous venons de rencontrer près de l’église. Nous nous saluons avec effusion. Ca remonte à quand ? Tu te souviens. Tu m’as photographié en… attend voir, en… 1982. J’ai été Christ trois fois, mais misère, je ne me souviens plus, non ça devait être en 1985. Un voisin lui souffle 1995. Peut-être. Envoie-moi les images que tu as faites à l’époque, je n’en ai pas. Elles ont été distribuées. Ne m’envoie rien d’autre, les autres processions je m’en fiche un peu.
Il est trop tard pour que je demande à Juan ce qu’il fait dans la vie, comment il se sent dans la peau de cette illustre figure encore célébrée avec ferveur 2000 ans après sa mort. Il m’offre un sourire plein de compassion, sourire qui va tourner vinaigre rapidement. Il fait très chaud, la croix pèse presque cent kilos et Juan ne me semble physiquement pas taillé pour trainer sa charge sur les cinq kilomètres du parcours.
Musique du Jésus de Mel Gibson à fond les baffles. Procès interminable, lamentations, coups de fouet, fait de chambre à air, pour que ça claque bien fort, sur le dos de Juan. La nouveauté c’est que quatre curetons s’immiscent dans la procession. Ils vont nous faire chanter, récupérer cette procession populaire, et nous rendre débiteurs de la souffrance infligée au fils de Dieu. Je devrais aller demander à celui qui nous culpabilise en débitant ses Ave Maria pourquoi il ne remplacerait pas un moment Juan qui en bave et pleure.
La suite, tout le monde la connaît…
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fibre optique
- Bonjour ! dites donc, elle est grosse votre boite là ! je lui ai fait, en glissant sur le bord du trottoir pour finir dans une flaque, tandis que je prenais la photo. - Fibre optique !
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Parapluie
Il erre depuis des années en ville de Genève. Jamais ne s’assied pour tendre la main. Avec toujours sur le dos toutes ses possessions. Et un parapluie.
Son visage est une carte sur laquelle on peut lire son voyage.
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Savez vous que ?
Aujourd’hui, jour de barbarie, je me suis dit : blues. Aujourd’hui pas d’élans vers rien, encombré par toutes les détresses des réseaux sociaux, par l’inondation de l’information qui se faufile sous les tapis de nos salons. Blues. Vous avez entendu ? Vous avez vu ? Savez-vous que ? A tel point que je pensais qu'il serait obscène de photographier une belle lumière ou un instant incongru.
Et voilà que je l’aperçois chantonner contre un mur, près de la gare. Une sébile à ses pieds et le ciel dans les yeux.
Et son sourire m’a rendu le mien.
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ne traversez pas
Hébété, sans voix, le jour des attentats. En colère (peu dire). Violemment écœuré par ma propre espèce...
Pas eu le jus de me rendre aux manifestations, le soir même.
Ne jamais rien céder aux fous de leur créature extraterrestre, rien ! ce sont des trous noirs, et seule la vie m'intéresse.
Il faut bien continuer de vivre...
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Winterreise
L’image figée
En Vain je cherche dans la neige
La trace de ses pas
Là où, prenant mon bras,
Elle allait par les prés fleuris
Winterreise von Wilhelm Müller
Mis en musique par Schubert
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Les colifichets de maman
Scorpion, émailleuse par goût du feu, nostalgique du principe, Suissesse de milieu bourgeois, a vécu au Congo, enflammée…
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Aujourd’hui, entre autres…
Deux flics au bar d’une station-service lancent des œillades à la caissière. Je veux payer mon plein mais roucouler ça distrait. Elle arrive finalement suivi du plus bavard et il me lance :
-Vous savez ce qui vous distingue d’un braqueur ?
-Les lunettes. Un braqueur pour braquer ne porterait pas de lunettes.
-Non, vous n’y êtes pas, c’est votre casque.
Il me prend pour un braqueur ? Le heaume est levé. Si je devais braquer une station-service, est-ce que j’irais braquer une station-service où les forces de l’ordre boivent leur café ?
Ça l’enivre de dégainer son autorité devant la poulette en pâmoison.
Je lui lance :
-Promis monsieur l’agent, je l’enlèverai la prochaine fois.
Mais, trop tard, dos tourné, je ne l’intéresse plus du tout. Il est retourné à sa causette.
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Krisnamurti
-T’as l’air d’un gangster à la retraite bouleversé par la lecture de Krisnamurti.
-Je vais t'en foutre du Krishnamurti !
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Capitaine Achab
Le capitaine Achab, échoué dans un centre commercial, repasse dans sa tête les combats qu'il a menés contre Moby Dick en attendant que sa femme choisisse des fleurs au supermarché.
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doublon du 24.03
photo de rattrapage, voyage en terre du Brésil 2016
sans réseau dans l'aldeïa, les cellulaires sont surtout utilisés pour les chants religieux, enregistrer les chants culturels, prendre des photos.
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Quo vadis ?
Au fond des bois, sept petites croix, une pour chaque enfant, dit la pierre, et un Quo Vadis à cheval sur une étoile filante donnent à ces gardiens à barbes blanches un air inquiétant.
Curieusement, à quelques centaines de mètres delà, une énorme pierre à cupules de plusieurs tonnes, ornée de septante cinq petits trous parfaitement cylindriques est à l'origine des croyances les plus extravagantes : cérémonies de sacrifices humains, offrandes aux Divinités sur cet autel de pierre, etc...
Vaudou vaudois ? Ou imagination barattée par de vieilles croyances ?
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Ceausescu family house
https://pressone.ro/
The Spring Palace, the former residence of the Ceausescu family located in Bucharest
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Airparif : 7/10
- 80 µg/m³ et 100 µg/m³ pour l'Ozone (O3)
- 80 µg/m³ et 100 µg/m³ pour le Dioxyde d'Azote (NO2)
- 50 µg/m³ et 60 µg/m³ pour les Particules (PM10)
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Divorced old barren Reason from my Bed, And took the Daughter of the Vine to Spouse
Dans la catégorie « Aujourd’hui j’ai la flemme » :
Le 09/03, Francis Traunig avec « Zut »
Le 08/03, Pierre Montant avec « Un jour sans (bonne photo) »
Hors concours : le 07/02, Gabriel Asper avec « L’art d’avoir la flemme de prendre une photo le dimanche »
Dans la catégorie « Clichés » récemment créée par Alan, ma photo d’aujourd’hui « Divorced old barren Reason from my Bed, And took the Daughter of the Vine to Spouse »
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Fourmi
Il parait que certaines fourmis peuvent porter jusqu'à cent fois leur poids. Et l'humain?
Pendant ce temps en France: des milliers de manifestans dans les rues contre la refonte du code du travail.
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Attrappe touriste en quête de spiritualité
Chapelets, bols chantants, bouddhas de toutes formes et couleurs, moulins à prière à gogo. Imagine la polémique si c'est dans les rues de France qu'on vendait tout ça. Avec cette obsession de la laïcité.
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Zut !
Raté. Ça ne marche pas toujours comme on veut. Je sais que je peux mieux faire. Mais pas cette fois-ci.
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Journée de la femme
Que se passe-t-il dans la tête de l’homme qui se tient debout en arrière-plan ?
Que se passe-t-il dans la tête du photographe lorsqu’il lâche un borborygme de satisfaction qui active immédiatement le sourire de cette jeune-fille ?
Et à quoi pense-t-elle en me voyant m’agiter pendant que je pense qu’elle doit avoir l’âge de ma fille ?
A quoi pense celui (assurément pas celle) qui lui a demandé de s’allonger le long de cette carrosserie ?
A quoi pense ceux qui rient à côté de moi ?
A quoi pense celle qui m’accompagne ?
-?!?!?
Le monde est malade, et j’ai l’impression d’être un thermomètre dans son trou du cul.
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Célébrée pour la première fois le 8 mars 1911, la Journée internationale pour les droits des femmes n'est pas près d'être abandonnée. Les lois discriminatoires foisonnent toujours en dépit des promesses des Etats.
C'était en 1995, lors de la quatrième Conférence mondiale des Nations Unies sur la condition de la femme à Pékin. Près de 190 pays convenaient d'une feuille de route - le Programme d'action de Beijing - pour enfin réaliser l'égalité des sexes.
Les gouvernements déclaraient que les lois discriminatoires envers les femmes portaient atteinte à l'égalité et s'engageaient à "abroger toutes les lois encore en vigueur introduisant une discrimination fondée sur le sexe".
Vingt ans plus tard, cet objectif est pourtant loin d'être atteint. L'inégalité, sous ses formes les plus patentes, n'a toujours pas été éradiquée, comme en atteste un rapport publié en 2015 par Egalité Maintenant. L'organisation internationale y met en évidence une série de lois explicitement sexistes dont ne voici qu'un simple échantillon:
- En Inde, les femmes mariées peuvent être violées en toute impunité.
Les rapports sexuels ou actes sexuels d’un homme avec sa femme, si celle-ci n’est pas âgée de moins de quinze ans, ne constituent pas un viol.
Code pénal indien, section 375
- En Arabie Saoudite, la conduite automobile est interdite aux femmes.
La charia pure interdit tous les moyens conduisant au vice. La conduite des femmes est un de ces moyens et cela est évident en soi.
Fatwa sur la conduite automobile des femmes
Si le gouvernement saoudien affirme qu'il n'existe aucune disposition interdisant aux femmes de conduire, les fatwas, ces avis juridiques donnés par un spécialiste de la loi islamique, ont force de loi dans le pays.
- Aux Emirats Arabes Unis, les femmes n'ont pas droit au même héritage que les hommes.
Dans le cas d'héritiers masculins et féminins, l'héritier masculin hérite de deux fois plus que l'héritier féminin.
Loi fédérale du Droit des affaires personnelles des Emirats Arabes Unis, article 334
- Au Nigeria, un mari peut battre sa femme si c'est dans le but de la corriger.
Il n'y a pas d'infraction quand le fait (...) a été commis par un mari pour infliger des corrections à sa femme.
Code pénal du Nigeria du Nord, section 55
- En Russie, 456 professions sont interdites aux femmes pour les... protéger.
Le recours à une main-d’œuvre féminine pour des travaux pénibles (...), à l'exception du travail dans les services de santé et domestiques, est interdit.
Code du travail russe - loi fédérale n°197, article 253
Parmi ces activités notamment : la conduite de trains, de tracteurs ou de camions, la charpenterie, la construction de navires, la lutte contre les incendies en première ligne ou encore le travail en tant que marin.
- A Malte, un ravisseur n'est pas puni s'il libère sa victime dans les 24 heures et l'épouse par la suite.
(...) si le contrevenant, après l'enlèvement d'une personne, épouse celle-ci, il ne sera pas passible de poursuite.
Code pénal maltais, article 200
Sources : http://www.rts.ch/info/monde/7554788-malgre-les-engagements-de-l-onu-les-lois-sexistes-prosperent-dans-le-monde.html
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Tête en l’air
Ce jour la, j'ai réussi à oublier mon appareil photo (Sony Alpha 7S) chez un ami.
Du coup, je me retrouve avec mon bête Samsung Galaxy Note 4...
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Lucie
La première fois que j’ai écrit
Une blancheur sans défaut me faisait face. C’était un blanc qui faisait douter, un blanc qui
gêne, un blanc moqueur ; comme si la feuille vierge me mettait au défi de la colorer, de
troubler sa perfection.
Maintes fois la robe prenait quelques teintes grises. Cependant la blancheur
macabre revenait rapidement. A force d’essais, d’usure et d’acharnement, le papier
perdait de sa blancheur majestueuse, se pliant à quelques endroits. A présent, le blanc
n’avait plus rien de reposant, il en devenait même sale. Un énième trait apparut sur le
haut de la feuille, persuadé de n’y rester que quelques instants. Il attendit sa sentence,
immobile, fébrile. Mais rien de vint. L’étonnement fit place sur ses traits à l’espoir : ses
petites courbes grises étaient bel et bien restées. Tournant la tête à droite, il cru à un
mirage lorsqu’il vit que d’autres mots apparaissaient. A présent, la main se déplaçait
gracieusement sur la feuille, laissant sur son passage des arabesques qui hurlaient la
sincérité.
Le trait était là où il devait être. Il avait la taille adéquate, le nombre de lettre
parfait et la bonne sonorité. Rapidement, la tunique blanchâtre prit gaiment des nuances
de gris. Les phrases s’enchaînaient joyeusement, ravies d’être ici, parlant à leurs
voisines. Les majuscules se dressaient fières, sous le regard émerveillé des points. Les
virgules apportèrent de l’oxygène tout en poussant de longs soupirs de satisfaction.
Puis vint le dernier mot, petit, fébrile, peureux. Il fut accueilli à bras ouvert par le
texte. Il était la fin. Il était le début. Il était là. Le temps sembla s’arrêter. Tous les mots
retinrent leur souffle. Allaient-ils être effacés comme nombreux d’entre eux
ultérieurement ? Le crayon forma un arc de cercle aussi gracieux qu’une feuille glissant
sur un torrent. Puis, enfin il se posa et les mots purent sourire.
Lucie
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06/03/2016
Jour 212 : Il est bon parfois de se reposer dans un endroit ou certains des codes nous paraissent connus. Nous flânons dans la ville de Kathmandu et retrouvons par hasard un compagnon de route rencontré à Goa. L'heure est au lèche vitrine, les tissus en cashemir sont tellement beaux.
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Jungle urbaine
Jour 211 : Nous sommes de retour à Kathmandu. L'heure est à la digestion de ces dix jours en tant que profs d'anglais dans l'école du petit village d'Anekot. Nous avons eu la chance d'être accuellis et hébergés comme de véritables Dieux par la chaleureuse Sukumel qui nous a ouvert les portes de sa maison de substitution bricolée à la va-vite à cause du dernier tremblement de terre.
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Dieu
Il n’y a pas que les photographes que le printemps tyrannise, les locataires de la rade, eux aussi, sont soumis à l’énorme pression de celui que tout nomme.
Pérenniser la vie occupe les neufs dixièmes des espèces vivantes, au printemps. Le dixième restant : nous, toute l’année.
C'est le pouvoir que prête Dieu a sa descendance pour que pour l'éternité son nom soit célébré.
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Crooner
"J'aime aller au travail chaque jour vêtu d'un costume différent. J'ai une préférence particulière pour le monochrome et les couleurs vives. Mes sources d'inspiration sont Akira et les super héros."
Alex
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Repas de fête
Jour 210 : Dernier repas, repas de fête! Nous sommes allés acheter un poulet sur les hauteurs du village.
Les népalais de la ville fantasment sur l'argent des occidentaux et ont du mal à voir la richesse qu'ils ont laissé dans leurs villages d'origine. Ici femmes et enfants entretiennent fièrement l'art de vivre et de recevoir.
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Dans la dèche
On voit la correspondance que j'ai voulu saisir, moins le journal du monsieur : L'itinérant, journal des sans abris...
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Mariage
C’est un joyeux cinglé, leader banjoïste du groupe LESLEGROUP. Si vous lui demandez d’animer votre mariage, par exemple, il y a bien des chances que les beaux-parents, les vieilles tantes et autres parentèles encore ancrés dans les conventions, ne vous parlent plus pendant des années.
Parce que ce musicien endiablé sautera d’une table à l’autre entre la poire et le fromage en faisant beugler son banjo.
Si l’expérience vous tente, préparez-y vos invités.
http://www.leslegroup.com/
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La simplicité du bonheur
Jour 209 : Les sources du sourire des enfants "intouchables" népalais: Avoir deux heures d'électricité par jour, en profiter pour regarder un film. Manger des nouilles! Grignoter une rondelle de carotte ou de concombre. Apprendre des choses nouvelles.
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Des Kurdes ?
Passe un couple. Elle, la tête couverte d’un fichu coloré, lui enveloppé dans un long manteau noir. Il a une belle tête de vieux fauve épuisé. Mais souriant. Des Kurdes ? Des Turcs ? Des Syriens ? Visiblement éprouvés, ils se tiennent par la main et semblent éblouis par le luxe des vitrines. Tout est pudeur et délicatesse chez eux. Puis à l’angle d’une restaurant célèbre, nous tombons tous les trois, eux avec leur monde dans la tête et moi avec le mien, sur tout ce pain à jeter…
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Osselets
Jour 208 : "Tu as beau avoir tout l'argent du monde, si ton esprit est malade tu ne possède rien! La richesse est dans les coeurs et la joie est la meilleure monnaie qui soit! Celui qui est heureux ne se soucie que de prendre soin du bonheur qui l'entoure."
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Sukumel
Jour 207 : Il est nécessaire d'apprendre qu'apprendre est un jeu. Nous, nous essayons d'être des jouets avec lesquels les enfants népalais aiment être et s'amuser. Ils sont aussi timides que curieux. Ils nous ont parfois été présentés comme les intouchables ou les peu intelligents de la "public school"... Sans hypocrisie nous n'avons vu que des enfants respectueux, éduqués à des enseignements complexes et ouverts sur un monde qui les exclut dès leur naissance.
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