pour
Entrainement de soufflé de bougies pour demain premier avril. Il y en aura 94 sur le gâteau.
Voir l'image /
I know now, Lord
I know now, Lord, why you utter no answer.
You are yourself the answer. Before your face questions die away. What other answer would suffice?
C.S. Lewis
Voir l'image /
Usually, I’m so self-absorbed
« Usually, I’m so self-absorbed that my companion could be bleeding to death, and I might not notice » – Pamela Druckerman
Voir l'image /
treize décembre 1926.
Le fils fait partie d’un club Harley où seuls sont admis les pompiers ou ex-pompiers.
Le père lui, est du treize décembre 1926. Il a 92 ans.
Père et fils portent des jeans de même marque.
Voir l'image /
don’t miss le train, miss !
Pas sûr de moi sur la légende, anglais approximatif oblige.
Voir l'image /
There is no such thing as loneliness
« There is no such thing as loneliness. There is only the idea of loneliness » – M. Pierce
Voir l'image /
Stone walls do not a prison make
Stone walls do not a prison make,
Nor iron bars a cage;
Minds innocent and quiet take
That for an hermitage;
If I have freedom in my love
And in my soul am free,
Angels alone, that soar above,
Enjoy such liberty.
Richard Lovelace
Voir l'image /
m’agace
-Tu as vu ma nouvelle étiquetteuse ?
-Oh, parfait pour ma photo du jour. Tu peux poser avec? Oh pis avec Malou, tiens.
-Attends j’écris un truc…
Voir l'image /
Pas très loin de là,
La moto prolonge le sentiment de puissance. Il ne faut qu’un tout petit effort, qui est l’action du poignet sur la poignée des gaz pour convoquer le tonnerre dans les pots d’échappement. C’est le grand rut mécanisé, cigare au bec, sorti tout droit de son étui pour faire la parade aux minettes.
Pas très loin de là, dans la rade, les cygnes font pareil, mais plus simplement.
Voir l'image /
There is a crack in everything
« There is a crack in everything. That’s how the light gets in » – Leonard Cohen
Voir l'image /
You are a ghost
You are a ghost. Filled with stardust, wearing the bones as the shield and the skin as the cape. Fighting every day and opening up for the new wounds in the hustle of hiding the old scars.
Akshay Vasu
Voir l'image /
All profound distraction opens certain doors
« All profound distraction opens certain doors. You have to allow yourself to be distracted when you are unable to concentrate » – Julio Cortázar
Voir l'image /
In your light
In your light I learn how to love. In your beauty, how to make poems.
You dance inside my chest where no-one sees you, but sometimes I do, and that sight becomes this art.
Rumi
Voir l'image /
Music
Music goes in my ears, is filtered through my heart, and comes out through my feet.
El Flaco Dany Garcia
Voir l'image /
Words are a pretext
Words are a pretext. It is the inner bond that draws one person to another, not words.
Rumi
Voir l'image /
5.70 euros
Laitue Iceberg – 1.50 euros
Pain 400 gr. – 0.67 euros
Pavé tournedos 2x – 5.70 euros
Rapé parmigiano- -1.43 euros
Spaghetti intégral – 1.16 euros
TOTAL ALIMENTAIRE -10.46 euros
Voir l'image /
Fabien
J-L G. a dit un jour que la télévision « produit de l’oubli et le cinéma des souvenirs ». Parmi mes souvenirs de cinéma, il y a cette scène d’un film en noir et blanc, sans doute, dont le titre m’échappe complètement, au cours duquel un homme assis dans la cabine d’un train d’autrefois fait face à un autre, et je crois qu’à ce moment-là de la scène, cet homme qui porte un chapeau regarde le paysage à travers le carreau. Il se fait une réflexion, à part lui, dont nous-autres les spectateurs sommes directement les témoins. Cette réflexion, à propos de son vis-à-vis, dit : « Cela ne fait pas dix minutes que je le connais et je voudrais (ou pourrais) déjà être son ami. » Je ne sais plus s’il dit « voudrais » ou « pourrais ». Peu importe, au fond. Cette séquence m’est revenue car elle correspond à l’effet exact que le contact de Fabien, il y a trois semaines environ, puis deux ou trois autres fois ensuite lorsque j’ai eu l’occasion de le revoir, a produit sur moi. La première rencontre, je l’ai racontée ailleurs, il y a trois semaines, sur facebook – ce n’est pas très glam, FB, je sais… C’eut été mieux de consigner cela sur un cahier au papier vélin à fort grammage, mais on a les supports qu’on peut. Mais je m’égare.
Je me trouvais donc au croisement de la rue Marcadet et de la rue Eugène Carrière dans le 18e arrondissement ce matin-là, baignant dans la lumière rasante, orangée, celle qui vous rend aussi fébrile, quand vous êtes photographe, que le braque posté au détour du sentier à l’instant où le lapin détale par la gauche, pendant la balade. J’étais posté là, la truffe humide, attendant que quelque chose se produise, mais rien n’arrivant, j’allais tourner les talons, et Fabien est apparu avec un sourire inouï sur le pas de la porte de son bar-resto. Soit pile où je me trouvais. Je l’ai donc photographié, illico, sans lui demander son avis, rien. Trois fois. Imperturbable, Fabien est resté souriant, je l’ai remercié je crois, en tout cas dis bonjour, et suis parti sans demander mon reste, comme un voleur.
Lesté de scrupules assez rapidement, peut-être cinq minutes plus tard, je me suis dit in petto qu’il était hors de question de ne pas retourner au bar de ce monsieur – qui non seulement s’était laissé photographié sans moufter, trois fois, mais l’avait très bien pris. Trop rare pour ne pas être pris en considération. J’ai réalisé deux tirages de son portrait avec ma Canon et les lui ai apporté trois ou quatre jours après. Ça tombait de plus parfaitement, le Brio (c’est le nom du bar restaurant) étant sur le chemin du burlingue. C’est à ce moment-là que Fabien m’a appris qu’il pratiquait un art martial, et qu’il était le fils d’un designer très connu, Marc Held, non seulement designer, mais aussi fabuleux photographe. Fabuleux : je pèse mes mots, j’ai pu admirer le travail dans un livre préfacé par Agnès Varda. Voilà, s’il faut retenir deux choses de cela : allez au Brio, si vous êtes à Paris ou y venez. Je n’ai jamais eu un accueil pareil dans aucun autre patelin. Et voyez le travail de Marc Held. En tout cas moi j’y retourne.
C’est fait, et voilà la photo du jour.
Voir l'image /
Tempête
Suppe des Seins
Sinne, Körper, Licht verschwimmen,
werden fliessend eins,
lösen sich zu neuen Formen.
Sturm.
Voir l'image /
?
Est-ce qu’on peut tout se dire entre amis ?
L’amitié est-elle la garante du respect de l’opinion de chacun ?
Voir l'image /
True happiness arises
« True happiness arises, in the first place, from the enjoyment of one’s self, and in the next, from the friendship and conversation of a few select companions » – Joseph Addison
Voir l'image /
Endless ocean
Endless ocean, blue water, dreamy sky,
Tranquil beach, love in the air, mind fly high.
Debasish Mridh
Voir l'image /
Beware of Darkness
« Beware of sadness / It can hit you / It can hurt you / Make you sore and what is more / That is not what you are here for » – George Harisson
Voir l'image /
Je sais bien que
Dans le dernier supplément Magazine du Monde, Alexandria Ocasio-Cortez, la redoutable et récemment élue membre au congrès américain fait la une avec un beau portrait. Elle s’engage avec intelligence, pugnacité dans le combat, des femmes et des hommes, contre le pervers de service, Trump. Elle fédère les femmes, lasses de la domination masculine dont Donald en est la représentation hypertrophiée.
En ouvrant le magazine, page trois… le monde m’échappe. Je ne comprends plus. Me reprends. Saint Laurent. Qu’est-ce que Saint vient faire là. Il était Saint, Laurent ? Il aurait aimé cette image ? Au milieu de ma confusion débarque Newton. Helmut. Que je déteste. Misogyne. Bon photographe. Helmut, qui en quelque sorte, aura donné ses lettres de noblesse à la pornographie soft magazine. Doit-on cette image à Helmut qui aura fait une trace dans la neige fraîche du papier glacé ?
Mais en la regardant de plus près, en renvoyant l’émotion à la niche, je découvre tout en bas à gauche : photo retouchée. Je suis un peu rassuré. Je sais bien que les photographies mentent. C’est peut-être une image virtuelle créée informatiquement.
Cette fille sûrement n’existe pas.
Voir l'image /
The master of the garden
The master of the garden is the one who waters it, trims the branches, plants the seeds, and pulls the weeds. If you merely stroll through the garden, you are but an acolyte.
Voir l'image /
ça ne peut pas être que du hasard.
Elle nous guette, nous envoie des petits signes. Parfois d’une fenêtre, parfois de manière inopinée par un petit détail ou par un slogan qui nous fait d’abord rire, et plus tard, rire jaune. Et lorsque les signes s’entassent les uns sur les autres, alors là, frisson, ça ne peut pas être que du hasard.
Voir l'image /
Place a beehive on my grave
Place a beehive on my grave
And let the honey soak through.
When I’m dead and gone,
That’s what I want from you.
The streets of heaven are gold and sunny,
But I’ll stick with my plot and a pot of honey.
Place a beehive on my grave
And let the honey soak through.
Sue Monk Kidd
Voir l'image /
Still life. What a lie
« Still life. What a lie. Life isn’t still. Death is » – Jordan Weisman
Voir l'image /
En famille.
Il n’y a pas d’âge pour aimer le rock et le partager avec les passants. En famille.
Voir l'image /
But he who dares not
But he who dares not grasp the thorn,
Should never crave the rose.
Anne Bronte
Voir l'image /
… a mind needs books
« … a mind needs books as a sword needs a whetstone, if it is to keep its edge » – R.R. Martin
Voir l'image /
du photon! c’est ce qu’il nous font
zut j’allais oublier, voici ceci, en extra bonus (l’évocation d’un collectif photo)
Voir l'image /
Blessed are those that know the path out of their carnal flesh
« Blessed are those that know the path out of their carnal flesh, for they shall attain intuition » – Michael Bassey Johnson
Voir l'image /
Don’t mind me
Don’t mind me. I just need to take a deep breath and dream of living on my own private island for a few minutes.
Author unknown
Voir l'image /
The entrance strategy
« The entrance strategy is actually more important than the exit strategy » – Edward Lampert
Voir l'image /
It’s raining men
It’s raining men, hallelujah, it’s raining men, amen
I’m gonna go out to run and let myself get
Absolutely soaking wet
It’s raining men, hallelujah
It’s raining men, every specimen
Tall, blonde, dark and lean
Rough and tough and strong and mean…
The Weather Girls
Voir l'image /
à vélo!
Un jour sans, ou avec peu. Juste deux vélo, en passant : clic. En passant à pied. Sur le pont d’Joinville ! (94) Le dimanche, c’est pépère parfois.
Voir l'image /
I’m a long way from home
I’m a long way from home and so all alone
Homesick like I never thought I’d be
I’m a long way from home, everything is wrong
Someone please watch over me
Waylon Jennings
Voir l'image /
dit-il à ses voisins,
C’est fou comme le flocon de neige, solitaire, doux et soyeux quand il flotte dans les airs, peut devenir ravageur quand il se trouve de la compagnie et change de nature. L’union fait la force dit-il à ses voisins, tenons-nous la main et en route pour la mer !
Voir l'image /
And many times confused
« And many times confused / Yes, and often felt forsaken / And certainly misused / But I’m all right, I’m all right / I’m just weary to my bones » – Paul Simon
Voir l'image /
Too often
Too often we underestimate the power of a touch, a smile, a kind word, a listening ear, an honest compliment, or the smallest act of caring, all of which have the potential to turn a life around.
Leo Buscagli
Voir l'image /
Le temps sur Genève est trop court
« Mais je m’attarde en d’inutiles verbes / Je perds un jeu que je croyais superbe / Entre nous il n’est plus question d’amour / Le temps sur Genève est trop court » – William Sheller
Voir l'image /
Une vague
Une vague de cinq mille personnes a déferlé sur l’asphalte genevois en poussant une immense clameur.
Les flics ouvraient la marche et les balayeuses la fermait.
On peut ouvrir sa gueule ici, s’indigner, le faire savoir mais pas sans la sécurité.
Voir l'image /
Family
Family is a unique gift that needs to be appreciated and treasured, even when they’re driving you crazy. As much as they make you mad, interrupt you, annoy you, curse at you, try to control you, these are the people who know you the best and who love you.
Jenna Morasca
Voir l'image /
You may say I’m a dreamer
« You may say I’m a dreamer, but I’m not the only one » – John Lennon
Voir l'image /
Sara Engel
sculpteur, 85 ans , se rend à la poste et me demande si elle est dans le bon tram
-mon frère est connu, moi moins , il a vendu une sculpture au président
-je n’ai plus d’amis ils sont tous morts de la fumée
-nos amis sont parfois nos pires ennemis
-les fumeurs sont plus sympas
Voir l'image /
couette
Jour sans lumières à rester planqué sous la couette ou calfeutré dans son antre à jouer au bilboquet avec ses projets.
Voir l'image /
Climate change is no longer some far-off problem
« Climate change is no longer some far-off problem; it is happening here, it is happening now » – Barack Obama
Voir l'image /
Here we go again
I wake up every morning. I open my eyes and think: here we go again.
Andy Warhol
Voir l'image /
Friends stand by each other
Friends stand by each other through thick and thin, every time you need me I will always be there for you.
Unknown author
Voir l'image /
Come up and see me
« Come up and see me to make me smile » – Steve Harley & Cockney Rebel
Voir l'image /
There is no perfection
« There is no perfection, only beautiful versions of brokenness » – Shannon L. Alder
Voir l'image /
Earrings are like orgasms
-« Earrings are like orgasms. You can never have too many ».
-« I never thought about it quite that way ».
-« Well, you’re a man ». She gave his knee a friendly pat.
Nora Roberts
Voir l'image /
waouh
ou l’effet par l’onomatopée que m’a fait la vue soudaine de cette jeune beauté, à cet endroit.
Voir l'image /
sables africains
Tiens, j’ai parlé de toi hier soir avec ma femme, et te voilà…
…me dit Roland croisé par hasard en bord de route.
Ça faisait des années que nous ne nous étions plus revus. Après avoir écumé les sables africains en rallye. Il y a 36 ans.
Voir l'image /
The real test of friendship
« The real test of friendship is can you literally do nothing with the other person? Can you enjoy those moments of life that are utterly simple? » – Eugene Kennedy
Voir l'image /
When ideas evaporate
When ideas evaporate, when shapes fade and forms lose their integrity, our imagination can create an outlandish setting and convert everything into a hazy, misty Turner landscape.
Erik Pevernagie
Voir l'image /
mon voisin
c’est mon réveille-matin,
petit bonheur visuel
en m’étirant comme un chat dans mon lit
Voir l'image /
I am not absentminded
« I am not absentminded. It is the presence of mind that makes me unaware of everything else » – G. K. Chesterton
Voir l'image /
(sans le vouloir évidemment)
… à la seconde d’après, Mimi, surprise de voir Viviane brandir un couteau de cuisine recule et pousse un cri. Viviane se retourne et entaille, (sans le vouloir évidemment) le bras de M. qui hurle. V. décontenancée perd alors l’équilibre, glisse sur le sol de la cuisine, et tombe de tout son poids sur le couteau qu’elle venait de lâcher. Gabegie totale. Sanglante. Je suis tétanisé d’avoir provoqué cette boucherie en voulant photographier Viviane toujours prompte à la déconnade.
Mais ce n’est pas arrivé, heureusement, mais ça aurait pu.
Comme le dit mon pote Sarcloret, on peut pas toujours déconner, ça pourrait mal tourner.
Voir l'image /
Do not worry about avoiding temptation
« Do not worry about avoiding temptation. As you grow older it will avoid you » – Joey Adams
Voir l'image /
From the moment you came
From the moment you came into this world, a ladder was placed in front of you that you might transcend it.
From earth, you became plant, from plant you became animal.
Afterwards you became a human being, endowed with knowledge, intellect and faith.
Rumi
Voir l'image /
Déguisé en grenouille
J’explique à une amie qu’on distingue une grenouille d’un crapaud par sa laideur
…soudain la rue est pleine de crapauds…
Voir l'image /
la chanteuse
La rencontre de la chanteuse et du galeriste, deux figures locales, au vernissage de Keith Donovan, l’homme qui met en musique les couleurs.
Voir l'image /
The one serious conviction
« The one serious conviction that a man should have is that nothing is to be taken too seriously » – Nicholas Butler
Voir l'image /
Love is a fruit
Love is a fruit in season at all times and within the reach of every hand.
Mother Teresa
Voir l'image /
Cycle
Dans un récipient fermé, un cycle de vie peut se former avec seulement un peu de lumière et d’eau…
et l’être humain… ben
Voir l'image /
Je suis alors renvoyé
Complotisme ? Fake news ? Manipulations ?
En cherchant sur le web des parallèles entre les gestuelles des grands populistes, leur charisme et la manière dont ils occupent la scène, je tombe, via : http://cercle.jean.moulin.over-blog.com/ sur une rubrique ou Donald est accusé d’avoir plagié un discours d’Adolf. De là, je suis alors renvoyé vers : https://fr.khabarpress.com/ et me demande si ces sources de plagiat sont fiables.
Extrait du discours de Hitler du 30 janvier 1939
En ce qui concerne la question juive, je dois dire la chose suivante : c’est un spectacle honteux que de voir la façon dont le monde démocratique dans son ensemble suinte de sympathie pour le pauvre peuple juif souffrant, mais demeure sans cœur et inflexible lorsqu’il s’agit de les aider – ce qui est certainement, d’après son point de vue un devoir patent. Les prétextes avancés pour ne pas les aider parlent en fait en notre faveur à nous Allemands et Italiens.
Extrait du discours de Trump du 04 avril 2016
En ce qui concerne les musulmans, je dois dire la chose suivante : c’est un spectacle honteux que de voir la façon dont les démocrates dans leur ensemble suintent de sympathie pour les musulmans, mais demeure sans cœur et inflexible lorsqu’il s’agit de les accueillir chez eux – ce qui est certainement, d’après son point de vue un devoir patent. Les prétextes avancés pour ne pas les aider parlent en fait en notre faveur à nous Républicains.
Ce qui est sûr, sans équivoque, et est en passe d’être révélé par le procureur Mueller, c’est la dimension mafieuse de la Trump Organisation et de son parrain.
Voir l'image /
The key to good eavesdropping
« The key to good eavesdropping is not getting caught » – Lemony Snicket
Voir l'image /
You can
You can attract others’ attention with your style; you can teach with your style; you can give hope to others with your style; you can start a revolution with your style; style is a great power!
Mehmet Murat ildan
Voir l'image /
Tisseron et Plossu
Bien sûr ce ne sont ni Bernard Plossu, ni Serge Tisseron, sur cette photo (avant-dernière de la journée). Mais hier soir, j’ai éprouvé une joie intense en lisant le texte ci-dessous, déniché par un autre Bernard, M. Jolivalt. Il fallait le partager sur Une photo par jour.
Manifeste pour une École inférieure de la Photographie
L’École inférieure de la Photographie se fixe pour objectif d’encourager et valoriser les pratiques réputées inférieures de la photographie.
L’École inférieure de la Photographie soutient en effet qu’une photographie est d’abord un objet émouvant et à ce titre susceptible de nous mouvoir. C’est pourquoi elle porte le même intérêt aux images réalisées avec des appareils perfectionnés et à celles qui sont faites avec des appareils sur lesquels aucun réglage n’est possible, comme les appareils jetables en plastique ou les instamatics.
L’École inférieure de la Photographie bannit formellement l’usage de toute lumière artificielle organisée et agencée spécialement dans le but de la prise de vue.
L’École inférieure de la Photographie, parce qu’elle est inférieure, tient dans la plus haute estime toutes les activités réputées elles aussi « inférieures ». Elle valorise le jeu, traditionnellement réservé aux enfants, et le soin qu’une tradition machiste réserve aux femmes. L’Ecole inférieure de la Photographie défend que la photographie est d’abord un jeu et que l’on prend soin du monde et de soi en photographiant. La photographie pense et panse, celui qui la fait et celui qui la regarde. Sa posture est celle de l’empathie. Même quand la situation est désespérée, l’Ecole inférieure de la Photographie rend hommage à la beauté du monde parce que l’Ecole inférieure de la Photographie fait confiance à la beauté.
Dans le même ordre d’idée, l’Ecole inférieure de la Photographie est persuadée que les êtres réputés inférieurs font souvent les meilleures photographies et propose que tous les enfants en âge de cinq ans puissent disposer d’un appareil. Ils nous étonneront ! Elle défend évidemment avec la même énergie la photographie faite par les enfants, les machines, les artistes, les fous, les exclus et les marginaux de toutes sortes.
L’École inférieure de la Photographie fait passer avant toutes choses l’accompagnement du monde par ses images. On photographie par bonheur, indignation, souci de témoigner, de communiquer ou de dialoguer, toujours pour accompagner le mouvement du monde.
L’École inférieure de la Photographie, parce qu’elle est inférieure, ignore les distinctions subtiles des esprits qui se jugent supérieurs. Elle refuse la distinction entre l’image animée et l’image fixe, tout comme entre les bonnes et les mauvaises images. Pour elle, il n’y a que des images qui mettent l’esprit en mouvement et des images qui arrêtent le mouvement de l’esprit. Les secondes menacent d’arrêter le mouvement du monde, alors que celles qui mettent en mouvement l’esprit favorisent la reconnaissance et l’accompagnement du monde. L’Ecole inférieure de la Photographie est donc une école du mouvement.
Pour elle, une photographie réussie est une photographie qui met en route. Cela n’a rien à voir avec le fait que l’image bouge ou non. L’important, c’est le mouvement de l’esprit qui la regarde. C’est pourquoi l’Ecole inférieure de la Photographie reconnaît comme chef de file tous les marcheurs, les voyageurs qui pensent, écrivent et rêvent en marchant.
L’École inférieure de la Photographie, parce qu’elle est inférieure, fait évidemment passer la sensation qui relèverait du cerveau dit « inférieur » avant l’idée et le concept qui relèveraient du cerveau dit « supérieur ». L’Ecole inférieure de la Photographie est résolument reptilienne. L’Ecole inférieure de la Photographie se gausse donc de l’art qui se prend pour un aigle.
L’École inférieure de la Photographie, parce qu’elle est inférieure, a de la peine à comprendre la distinction entre différents genres d’images. Pour elle, les images n’ont pas de genre, elles sont toutes hermaphrodites.
L’École inférieure de la Photographie, parce qu’elle est inférieure, est très naïve. Elle pense qu’il n’y a pas de photographies « riches » et de photographies « pauvres ». L’Ecole inférieure de la Photographie, parce qu’elle est inférieure, soutient avec la même énergie tous les formats, y compris les tout petits, et tous les supports, y compris le papier journal.
L’École inférieure de la Photographie, parce qu’elle est inférieure, pense que tout le monde peut faire un jour une très grande, une immense photographie. L’artiste est celui qui se revendique tel et qui en a une reconnaissance sociale. Il peut réaliser un très grand nombre de photographies intéressantes, mais pas forcément une très grande photographie.
L’École inférieure de la Photographie, parce qu’elle est inférieure, n’imposera aucune cotisation élevée à ceux qui veulent en faire partie. Il leur suffit de partager les objectifs et les pratiques de ce manifeste.
Parce que l’École inférieure de la Photographie pense que son heure est venue.
L’École inférieure de la Photographie a été fondée le 10 juin 2011 à La Ciotat, la ville où les Frères Lumière ont inventé le cinéma.
Serge Tisseron a rédigé ce Manifeste, Bernard Plossu lui a donné son titre.
https://sergetisseron.com/photographie/manifeste-pour-une-ecole-inferieure-de-la-photographie/?fbclid=IwAR1v6GwtK_4-F-Wl4GClYI6Hbc15zlFGFlzSQeTDvRsR4XIn_S747rZA72I
Voir l'image /
pissa
Tout n’est pas inflammables blablas.
Parce que des phrases comme : Il a beaucoup plu ou il pissa dans un verre d’eau ont beaucoup de peine à brûler.
Voir l'image /
I began to understand
« I began to understand that suffering and disappointments and melancholy are there not to vex us or cheapen us or deprive us of our dignity but to mature and transfigure us » – Herman Hesse
Voir l'image /
The only prudence in life
The only prudence in life is concentration.
Ralph Waldo Emerson
Voir l'image /
Les yeux tournoyants
Il n’est pas toujours facile de définir quand la journée commence et quand elle se termine.
Voir l'image /
à l’heure du biberon
Pour l’anecdote, il ne fallait pas trop se rater aujourd’hui : parti ce matin en oubliant la batterie de secours, celle utilisée n’affichait plus qu’une barrette à la jauge. Après quelques photos, l’appareil est tombé en panne sèche. D’une certaine façon, je rejoignais la parcimonie de l’utilisateur de film 24 poses, pour qui chaque déclenchement est soupesé avec soin. Mais à l’inverse du zélote de la geste argentique mythifiée, cette relative déconvenue a davantage attisé chez moi l’angoisse de toute solution 24 volts de rechange immédiate qu’un quelconque processus créatif, mais bon. J’ai survécu !
Voir l'image /
café
Qui l’eut cru au café de ce matin qu’une rafale de vent, et vlan, pousserait pépé dans le fossé.
Pas de blessé. Circulation bloquée. Juste quelques automobilistes à la bourre qui prennent par les champs et les labourent.
Les cons!
Voir l'image /
I really don’t know why
I really don’t know why it is that all of us are so committed to the sea, except I think it’s because in addition to the fact that the sea changes, and the light changes, and ships change, it’s because we all came from the sea. And it is an interesting biological fact that all of us have in our veins the exact same percentage of salt in our blood that exists in the ocean, and, therefore, we have salt in our blood, in our sweat, in our tears. We are tied to the ocean. And when we go back to the sea – whether it is to sail or to watch it – we are going back from whence we came.
John F. Kennedy
Voir l'image /
There is no such thing as conversation
« There is no such thing as conversation. It is an illusion. There are intersecting monologues, that is all » – Rebecca West
Voir l'image /
What if
What if she was supposed to be a painter, but no one ever gave her a brush?
Adi Alsaid
Voir l'image /
John lance son dé.
Photo d’anniversaire ratée mais joie captée.
Floue.
Quelqu’un avec ses mots les entasse se met debout dessus et regarde de haut ceux restés en bas.
Pièges à chenilles sur le tronc des pins.
Retour de l’ami retenu.
Tarte aux épinards.
John lance son dé qui retombe sur la tranche. J’ai toujours voulu le beurre et l’argent du beurre.
Du vin. Du dessert. Une soupière. De la terre, de l’eau et des doutes…
Jacques, lui, ri et jette : La vérité de l’intention c’est l’acte. Puis nous raconte les élucubrations d’une brique dans un aéroport indien.
Une autre histoire, encore, de tonsure, de révélations, de cellule, d’élévation.
Peut-être.
Brassées de petites joies tressées de petits riens. Nous voilà un jour plus loin.
Voir l'image /
The most terrifying thing
« The most terrifying thing is to accept oneself completely » – C. G. Jung
Voir l'image /
The spectacle is not a collection of images
« The spectacle is not a collection of images, but a social relation among people, mediated by images » – Guy Debord
Voir l'image /
Try to keep your soul young
Try to keep your soul young and quivering right up to old age, and to imagine right up to the brink of death that life is only beginning. I think that is the only way to keep adding to one’s talent, to one’s affections, and one’s inner happiness.
George Sand
Voir l'image /