Un mois de légendes /

dépoussiérage

… des appareils pour une ou deux photos.


le mardi 31 mars par Nicolas Spuhler


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Oublié

Free the nipple


le mardi 31 mars par Justine Grespan


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de première nécessité

Avec dans la poche l’attestation de déplacement dérogatoire, case 2 : « Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité, y compris les acquisitions à titre gratuit (distribution de denrées alimentaires…) et les déplacements liés à la perception de prestations sociales et au retrait d’espèces, dans des établissements dont les activités demeurent autorisées. » (liste sur gouvernement.fr).


le mardi 31 mars par Pierre Montant


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Françoise Dolto

L’important c’est qu’un enfant puisse toujours dire ce dont il a envie, mais pas toujours le faire.

Françoise Dolto

Paraphrasée par la Police Municipale.


le mardi 31 mars par Francis Traunig


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les vainqueurs

« On a fait rentrer chez eux bon nombre de « vainqueurs » de la mondialisation et on laisse dehors ceux qui sont en partie à leur service. » (Camille Peugny.) « Si le virus frappe indistinctement le corps des individus comme à la roulette russe, qui prend le plus de risques, qui travaille pendant le confinement ? Les travailleurs du clic et les ubérisés, les manutentionnaires et les caissières de supermarché, les conducteurs et les transporteurs, les travailleurs du soin et les éboueurs. » in Libération, samedi 28 et dimanche 29 mars 2020.


le lundi 30 mars par Pierre Montant


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Don’t cry for me….

Avenida  9 de julio. Vers l ‘aéroport…

Le toit vitré du taxi m ‘autorise à saluer Evita. Je demande au chauffeur de prendre la voie de gauche et de ralentir. Il acquiesce gentiment. Sa conduite est…chirurgicale.

Adios.


le dimanche 29 mars par Gérard Dubois


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lui me regarde.

Me voyant aux aguets, l’œil collé au viseur, une femme à une fenêtre en tenue légère me hèle : Vous êtes photographe ? Moi aussi… Montez !

Plus loin un homme s’entretient avec un moineau. Je m’approche le moineau s’envole, lui me regarde.

Moment extraordinaire… Ça oui, on peut le dire… Vous vous souvenez de cet autre moment inoubliable, en 1985, les soixante centimètres de neige qui ont paralysé toute la ville… Oui… Plus doux, moins pénible que ce qui se passe maintenant mais dont on se souviendra encore longtemps.

Puis Adji, bourré, seul, qui en veut aux Chinois de ne pas pouvoir aller se pinter dans son auberge préférée.


le samedi 28 mars par Francis Traunig


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Sun

j’ai choisi ce matin de monter sur le Pentax une vieille optique des années 70/80, de marque Sun, focale fixe très cheap de 28 mm, si pourrie sur le plan optique qu’on devait l’offrir avec Pif Gadget, avec un n° hors série consacré à la photo, ou un thermomètre acheté au pharmacien, un baromètre à l’opticien : quelque chose dans ce genre. Bords fuyants, nombreuses distorsions géométriques, vignettage, quel que soit le réglage. Pas si pourrie ! Ce qu’on prendrait pour rédhibitoire est plutôt à mon sens (très subjectif) une qualité ici. Rendre compte d’un état des choses, au prisme du flacon de gel hydroalcoolique. Soit une image du moment, en attendant mieux, d’y voir plus clair par le hublot. L’atterrissage post-covid s’annonce délicat…


le samedi 28 mars par Pierre Montant


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Jumbo Jet

À ce moment précis , je suis encore optimiste, je pense que je vais partir.Et puis, le vol est annulé…

À suivre…


le vendredi 27 mars par Gérard Dubois


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Excel

Une fois tous les deux jours je me rends au Carrefour Market à cinq cents mètres de chez moi, seul endroit assez proche où je puisse aller pour recharger mon frigo en aliments frais. Un peu plus cher qu’ailleurs, je n’ai pas bien le choix.
Les autres jours, je travaille sur un hébergement social de l’Armée du Salut, où résident 300 personnes, des réfugiés du droit d’asile, des précaires, répartis sur cinq étages, où la probabilité de croiser M. Covid entre deux couloirs ou dans l’ascenseur est assez forte, ces derniers temps. Pas question de céder au stock de bouffe, à cette panique que je juge imbécile. Jamais la ville n’a été aussi calme, respirable, en un mot aussi agréable que depuis que Covid y a cautérisé une certaine purulence automobile, effet secondaire inattendu de l’épidémie bénéfique à la tranquillité de l’âme, non négligeable. Le Carrefour Market est un vrai dépotoir. La ruée sur le PQ, les pâtes, l’eau en bouteille (!), les conserves et le surgelé ne varie pas d’un iota depuis deux semaines, et les salariés n’y sont pas au complet – un est resté coincé au Maroc – et les mêmes qui bossent chaque jour depuis des jours se démènent, avec ou sans masque, avec ou sans gants, pour réassortir comme ils peuvent les rayons, accroupis entre des monceaux de cellophane et de cartons. J’achète du chou-fleur surgelé depuis deux semaines, il ne reste que ça, et des yaourts aux fruits, enjambant un tas d’emballages pour les atteindre. Je dis au moment de régler à l’employé debout derrière sa plaque de plexi rivée aux caisses, que jamais je n’ai mangé autant de chou-fleur ces derniers temps. Il rigole, pâlement. Mes jambes sont fatiguées, j’essaie de bien dormir : ce n’est pas toujours facile. J’ai mon attestation dans la poche, le sac de courses en main et le Pentax au poignet. Il faut m’en retourner confiner.
C’est le moment que je choisis pour shooter : sur 500 mètres, il y aura bien un truc à saisir. Les jours de repos je ne sors pas pour autre chose bien sûr, à part courir.
Aujourd’hui, c’est donc ce carton que j’ai vu, accroché à la fenêtre d’un particulier.
A l’heure du grand ralentissement, des morts, des malades, cette adresse aux politiques stipendiés ne me paraît pas revêtir un sens neuf ni bien nouveau. Prendre soin du service public, accessoirement de la planète – et moins des dividendes – me semblait avoir été renvoyé pour longtemps encore à une case de bas de page Excel de ces temps hyper-normés, dopés à la gestion. On espère aujourd’hui ne pas se sortir seulement du covid-19.

le vendredi 27 mars par Pierre Montant


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SEULEMENT

Je peux faire votre portrait ?

Tiens, voilà mon cul, et qu’il reste seulement dans ta mémoire….

SEULEMENT DANS TA MÉMOIRE !!!


le vendredi 27 mars par Francis Traunig


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Depuis trois jours…

Depuis trois jours, un rituel a pris vie dans la rue ; à 21 heures précises, des applaudissement se font entendre, allant crescendo, suivis par des cris qui évoquent les youyous de liesse des femmes maghrébines; les gens sortent sur leurs balcons, se penchent à leurs fenêtres…Puis brusquement, explose à plein volume l ‘hymne argentin diffusé toujours du même appartement et chanté en coeur par la rue entière…Au final de l’hymne, des applaudissements éclatent ponctués de  » Vamos Argentina ! ».Puis tout rentre dans l’ordre : les balcons se vident, les fenêtres se ferment.

Chaque soir à 20 h 58, je suis prêt, j ‘attends.


le jeudi 26 mars par Gérard Dubois


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Inauguration

Je crois que je vais décaler de quelques jours cette inauguration prévue le 1er avril. Méchant gag.


le mercredi 25 mars par Nicolas Spuhler


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De nouveau…

Revoilà ma voisine d’en face. Venant rompre, un peu, la monotonie de l ‘attente confinée…


le mercredi 25 mars par Gérard Dubois


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Tentative avortée

J ‘essaie de faire un saut au supermarché…La queue est plus longue que les jours précédents. Je renonce.

La ville est étrangement silencieuse .Le confinement …

Et puis, le jour est férié . 24 mars :  Dia nacional de la Memoria por la Verdad y la Justicia. Commémoration des victimes de la dictature. Une énorme manif était prévue, qui a été annulée…

Il fait un temps magnifique, la lumière d ‘automne est superbe.

J ‘irais bien faire un sort à un filet de boeuf de 500 grammes. Avec un bon Malbec..

à Palermo…

Saloperie de virus. La puta que te pario !..


le mardi 24 mars par Gérard Dubois


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At Night

It sure takes time to see things clear,
especially if we miss out the shadows.


le lundi 23 mars par Basil Huwyler


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Covid Love

La propreté avant le plaisir


le lundi 23 mars par Justine Grespan


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Pecado

Une tuerie…Et surtout ne me dites pas d’un air blasé :  »  Oui, bon, ça n ‘est jamais que de la confiture de lait !.. »

NADA QUE VER  !..


le lundi 23 mars par Gérard Dubois


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ni trop près, ni trop loin

Je n’ose presque plus sortir mon appareil photo, chose rarissime. Cette photo a été prise à mon retour du boulot, avec le reflex. Crainte de la maréchaussée ? non, pas ça. Le cœur n’y est pas tout à fait, on se sentirait presque déplacé à en faire dans ces moments-là. Pourquoi ? parce que je me déplace, pour le travail, à l’heure où les médecins appellent au confinement total de la population. Être déplacé dans son déplacement. Le Conseil d’État a rejeté ce soir cette demande des syndicats de soignants. Confinés, mais autorisés à bosser. Là où je suis, travaille, il n’est de toute façon pas possible de ne pas aller. C’est une structure d’hébergement pour des réfugiés du droit d’asile, en situation précaire, qui abrite sous un même toit un autre profil de population, en grande précarité. Ces deux populations se côtoient, il y a près de 300 places : laisser ces gens livrés à eux-mêmes est bien sûr parfaitement inenvisageable. Mais les scrupules me rattrapent : je peux être aussi bien moi-même transmetteur du virus sans le savoir. Ne suis pas non plus malade : je pourrais l’être bientôt. On verra bien. En attendant, pas le choix, j’avance : ni trop près, ni trop loin.


le dimanche 22 mars par Pierre Montant


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Du fond de ma quarantaine…

… je vous envoie ce sourire éclatant.

Stay safe.


le dimanche 22 mars par Gérard Dubois


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Le retour

C’est arrivé près de chez nous. Le retour à la tranquillité. Et le chant de oiseaux.


le dimanche 22 mars par Francis Traunig


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Du quatrième ( 4 )

Mon quatrième  correspond à son troisième. Son immeuble est plus ancien, de type haussmannien, aux plafonds plus hauts. Elle regarde ses plantes, en fumant sa clope. En pyjama. Il est 10 h ici; 14 h en France…


le samedi 21 mars par Gérard Dubois


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5 pers, 2m.

L’apéro balcon de couleur 3


le samedi 21 mars par Nicolas Spuhler


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chemin des courses

Première photo prise au smartphone publiée ici. Pas dû en prendre plus de quinze avec le Wiko, depuis trois ans que je l’utilise. La tactique est simple : ne pas se faire repérer par la maréchaussée, ne pas courir le risque d’être accusé de tourisme en plein confinement. C’est le parano-virus…


le samedi 21 mars par Pierre Montant


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porcheux

Avec les un peu plus de 50 chevaux de sa R 80 GS, Lucien dame le pion à deux porcheux qui le prennent en chasse dans le Jaunpass.


le samedi 21 mars par Francis Traunig


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Du quatrième ( 3 )

La ville est calme.Et les pigeons se font la gueule…


le vendredi 20 mars par Gérard Dubois


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20/03/2020

avec un petit clip de printemps


le vendredi 20 mars par Pierre Montant


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…c’est pas de notre faute… on en sortira plus fort, plus grand, meilleur… nous avons très peu de morts…

Une autre question ? Oui vous là-bas !

Très mauvaise question, pour qui travaillez vous ?


le vendredi 20 mars par Francis Traunig


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Covid Love

Distance de sécurité


le jeudi 19 mars par Justine Grespan


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Universitaire

Universitaire nomade…


le jeudi 19 mars par Francis Traunig


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Du quatrième ( 2 )

En face de mon immeuble, une supérette « Jumbo » dans laquelle je me ravitaille.Pour la première fois aujourd’hui une queue se forme sur le trottoir.Elle n ‘est guère dense mais lente à se résorber car le chaland n ‘est admis qu’au compte-gouttes : une personne qui sort autorise une autre à entrer.Certains commencent à râler car les admis prennent leur temps.Une vieille dame qui peine à se déplacer , avec une canne, s ‘impose en début de queue.Une autre la houspille mais se fait remettre à sa place par le garde sorti au secours de la première. Insidieusement, quelque chose de bordélique et désagréable s’installe.

Mon frigo peut tenir encore trois jours…


le jeudi 19 mars par Gérard Dubois


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Et si le jet d’eau était infecté…?

On pourrait créer le www.fakenewscovid19.com mais attention à avoir suffisamment de bande passante !


le mercredi 18 mars par Michel Bruno


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Du quatrième

En quarantaine, comme tous les étrangers étant récemment entrés en Argentine, je trompe l ‘ennui en regardant la vie, dehors, en bas…

Les images à venir ne vont pas concourir pour le prochain Pulitzer…

Désolé.


le mercredi 18 mars par Gérard Dubois


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entre deux douanes

Yuma et ses parents, entre deux douanes, doivent retourner en Suisse.

Tu veux quelques biscuits pour la route, Yuma?

Non Monsieur, merci me dit la maman.

Oui Monsieur, s’il te plaît dit Yuma.

C’est un grand drame qui nous touche tous, merci Monsieur.


le mercredi 18 mars par Francis Traunig


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Visio-cours

40 pers en ligne, 6h30 par jour…

Jour 2.


le mardi 17 mars par Nicolas Spuhler


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des pâtes

Entendu sur France Info ce soir : le volume d’une année de pâtes alimentaires a été acheté en l’espace de deux jours en France. Pour les sardines, les pilchards à la tomate, le papier hygiénique et le gel hydroalcoolique, on ne connait pas encore la situation. Il faut espérer que l’hôpital tienne le choc, car c’est du côté sanitaire que l’anxiété affleure, chez le photographe. On trouve à manger, et on s’adaptera aux consignes. Après moult régimes et autres cures d’austérité, au nom de la saine gestion bien sûr, l’hôpital public, lui, fait pâle figure aujourd’hui.


le mardi 17 mars par Pierre Montant


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Vu

Vu, il y a quelques jours, la superbe expo,  » Vivian Maier : The Color Work  »

à partir de diapos Kodak Ektachrome tirées en haute résolution et marquant son passage du noir et blanc à la couleur et du Rolleiflex au 35 mm, on voit pleinement l ‘immense talent de cette femme énigmatique qui n ‘a rien à envier à Meyerowitz, Winogrand ou Arbus..


le mardi 17 mars par Gérard Dubois


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Peur de moi !

Madame, vous ressemblez à un oiseau de paradis. Je peux vous photographier ?

Vous n’avez pas peur ?

Peur de quoi ?

Peur de moi !  Je m’appelle Suzanne.


le mardi 17 mars par Francis Traunig


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Tortu(r)e

Die Schildkrökröte

«Ich bin nun tausend Jahre alt
und werde täglich älter;
der Gotenkönig Theobald
erzog mich im Behälter.

Seitdem ist mancherlei geschehn,
doch weiß ich nichts davon;
zur Zeit, da läßt für Geld mich sehn
ein Kaufmann zu Heilbronn.

Ich kenne nicht des Todes Bild
und nicht des Sterbens Nöte:
Ich bin die Schild – ich bin die Schild –
ich bin die Schild – krö – kröte.»

– Christian Morgenstern


le mardi 17 mars par Basil Huwyler


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Elle me croit à la maison

Dans une heure, comme nous faisons partie des commerces inessentiels,  nous allons devoir fermer pour cinq semaines.

Décision du Conseil Fédéral de ce matin.

Nicolas : « Tu ne diras pas à ma femme que je suis venu te voir. Elle me croit à la maison. »


le lundi 16 mars par Francis Traunig


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KAREN

Karen, mi vecina.


le lundi 16 mars par Rodrigo Alonso


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Sonnenbad

Ihrem unschmeichelhaften Namen zum Trotz, reckt sich die Stinkende Nieswurz stolz erhobenen Hauptes in die ersten Frühlingssonnenstrahlen.

______

Malgré son nom peu flatteur, l’Hellébore fétide (en allemand la racine puante à éternuer) lève fièrement la tête dans les premiers rayons de soleil du printemps.


le lundi 16 mars par Basil Huwyler


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de

Une des nobles tâches de la photographie : l’album de famille.


le dimanche 15 mars par Francis Traunig


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Enchanté!

Wie Mani Matters Kuh am Waldrand richtet sich die Welt selten oder nie nach Bildern, die wir uns ersonnen haben.


le dimanche 15 mars par Basil Huwyler


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confinement

On ne savait pas bien comment le prendre. Quelqu’un le savait-il vraiment ? en rire, ou pas, c’était fluctuant : selon l’humeur, selon l’info – grave, grave moyennement ? Très grave ? va comprendre. SARS-CoV-2, grippe xxl made in Pangolin, fascine. Les scientifiques répètent aujourd’hui que c’est très grave. Comment ne pas les croire ?
Ma collègue me dit : « Sois sûr qu’on va en reparler mardi. » (Je ne bosse pas lundi.) Comprendre : il va falloir s’attendre à des annonces de la direction. Chômage partiel, confinement de la structure ? Je m’attends à tout, maintenant.
Documenter le confinement à venir, le quotidien. Cette série démarre le samedi 14 mars, en respectant les consignes sanitaires les plus élémentaires, même si ça gonfle. Quitte au final à ne photographier plus que mon parquet, puis plus rien, le paillasson.


le samedi 14 mars par Pierre Montant


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04:37

The Awakening of Gertrud:

Inauguration du nouveau studio avec notre pièce maîtresse, l’agrandisseur «Gertrud».


le vendredi 13 mars par Basil Huwyler


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Chat

Chat chatouilleux.


le mercredi 11 mars par Francis Traunig


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rapido

– Hé mais c’est moi que vous avez photographié là ? – Oui, oui. Deux fois, oui. Je vous ai trouvé impeccable, dans la lumière, avec l’inox qui brille là derrière vous. Il se retourne. – Ha bon ? merci ! puis il me lâche un grand sourire. – Bonne journée m’sieur ! je lui fais, avec un signe de la main pour le remercier. Suis ravi à part moi que ça se passe bien, qu’il y ait encore la possibilité d’une rencontre sympa dans le raffut ambiant, aussi fugace soit-elle. Les cages en acier qui scintillent derrière on ne les voit pas trop, en ça j’ai un peu raté ma prise, c’est que tout est très rapide dans la rue. Pas question d’en faire une autre, de la demander : ce serait une photo posée, non que je n’aime pas, mais c’est pas ma pratique. « Pas mon kiff » dirait un môme ! Mais à cinquante ans passés, y aurait qu’un cassos [ndlr : cas social] pour parler comme ça.


le lundi 9 mars par Pierre Montant


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Soumis

Auch wenn wir gerne in die andere Richtung blicken;
der Wille hängt meist nur an einem dünnen Faden.


le lundi 9 mars par Basil Huwyler


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Entre amigos

Unos compas de los semáforos de la avenida Ermita y Rojo Gómez


le samedi 7 mars par Rodrigo Alonso


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Trente neuf ans

Trente neuf ans au service de l’Art Contemporain sans prendre une ride. L’exploit de Joseph Farine avec l’espace Andata Ritorno.


le samedi 7 mars par Francis Traunig


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Standing…

Standing on a street corner waiting for no one is Power.

Gregory Corso.


le samedi 7 mars par Gérard Dubois


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Passing

Passing the mirror of our youth.


le samedi 7 mars par Basil Huwyler


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and

…and take their money.


le vendredi 6 mars par Francis Traunig


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Huston?

on a un petit problème…


le jeudi 5 mars par Nicolas Spuhler


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Windrichtung Nord

«A storm is coming. We’d better turn back; they’re already getting restless…»


le jeudi 5 mars par Basil Huwyler


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par ici

les jolis sourires


le mercredi 4 mars par Pierre Montant


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Moi je

Moi je

cours

après

le

temps qui

passe


le mercredi 4 mars par Francis Traunig


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D’Frau Fasnacht het kai Luscht

Madame Fasnacht en a assez.


le mardi 3 mars par Basil Huwyler


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mes chaînes préférées

France Culture, l’esprit d’ouverture. Une de mes chaînes préférées.


le lundi 2 mars par Francis Traunig


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«Morgestraich, vorwärts, Marsch!»

Le Morgestraich marque le début de la Fasnacht à Bâle et donc le premier des trois plus beaux jours de l’année dans cette ville.
Malgré son annulation, quelques silhouettes isolées ouvrent la vieille tradition comme toujours à quatre heures du matin avec un air un peu timide.


le lundi 2 mars par Basil Huwyler


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qui

Tempête de Kodachrome qui annonce le printemps.


le dimanche 1 mars par Francis Traunig


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