Un mois de légendes /

Tissu pygmé

Tissu rituel Mbuti: couleurs naturelles peintes sur écorce


le mercredi 31 mai par John Grinling


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rien à tribord

sur le pont


le mardi 30 mai par Pierre Montant


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Plein la cave

Ntschak – tissu Kuba


le mardi 30 mai par John Grinling


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canari jaune

Une brochette de chefs d’états partouzent. Grand canari jaune bouscule son monde pour être sur la photo. On sourit poliment pendant qu’il réajuste sa veste.

On n’ose pas imaginer de quoi serait capable ce fat pour se faire une place dans les livres d’histoire?


le lundi 29 mai par Francis Traunig


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vide grenier

Une balade matinale sur un vide-grenier du Val de Marne


le dimanche 28 mai par Pierre Montant


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Acmé

« L’important, dans le portrait, c’est l’arrière plan »  Francis Traunig


le dimanche 28 mai par John Grinling


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Ben justement, on en parlait…


le dimanche 28 mai par Francis Traunig


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We love cake!

Congratulations Sharna for successfully completing her first Bridal show stand!


le dimanche 28 mai par Anna Salzmann


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bêle

Dans le ciel ça moutonne, dans les champs ça moutonne, et moi je bêle devant la pivoine qui fait la rose.


le samedi 27 mai par Francis Traunig


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27/05/2017

« Toujours avoir un objectif propre » F. Traunig


le samedi 27 mai par John Grinling


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Intertexte…

Chignons, chignons, il en restera toujours quelque chose.Une photo, par exemple…


le samedi 27 mai par Gérard Dubois


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craché, juré

Je partage avec mon ami John, ex-uppjiste de talent, un café trop cher, d’Éthiopie, il en revient, sur la terrasse bobo d’une zone piétonne. Le bonheur des retrouvailles gomme vite cette déconvenue et c’est tout joyeux, craché juré d’ailleurs, que John souhaite se remettre en selle sur www.unephotoparjour.ch -avec constance joie et rigueur. Jusqu’au bout ! de quoi ? Il n’y a qu’un AVC qui l’arrêtera, dit-il, à moins que ce soit moi, quand, tout à coup, nous apercevons, de loin, immobiles, comme une extase, deux femmes se faire face.

Je me dresse, décapuchonne, entraîne l’ami dans mon sillage, deux clics, trois clics et me voilà tout proche de ce que je comprends être comme un rendez-vous avec Dieu.

Mais rien ne m’arrête, elles non plus d’ailleurs, sinon John qui me rappelle un abus de pouvoir que j’ai toujours exécré : photographier quelqu’un à ses dépens lorsqu’il a les yeux clos.

Alors la honte m’ébranle. Et change de sujet, vite, et me réjouis du retour de John parmi nous.


le vendredi 26 mai par Francis Traunig


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vessie

C’est la guerre ! Avec ses chants, son infanterie de supporters, ses armées qui vont s’affronter autour d’une vessie de porc gonflée d’air. C’est la guerre sans morts, catharsis purificateur, conquête du territoire de l’autre, guerre cadrée par des règles, un arbitre, un entraineur, un président qui gère le fric et des bataillons de flics venus de toute la Suisse. Guerre qui permet à l’animal de sortir de son enclos, de pisser contre des poteaux, comme les chiens, beugler des hymnes rassembleurs et de jeter des bouteilles de bière contre les murs.

C’est la guerre des drapeaux !


le jeudi 25 mai par Francis Traunig


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Regards croisés à Saint-Sulpice

Le collectif Regards croisés expose au Salon de la photographie contemporaine de la place Saint-Sulpice (Paris 6e)

https://www.collectifregardscroises.org/


le mercredi 24 mai par Pierre Montant


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Bleu

très clair


le mercredi 24 mai par Nicolas Spuhler


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vit

Débarqué sur les rivages de cette région étrange et mystérieuse où vit un peuple appelé vaudois.


le mardi 23 mai par Francis Traunig


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4273,15 K

Le lundi, c’est plomberie : panne de chaudière.


le lundi 22 mai par Pierre Montant


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Pouët

le concert de François Hadji-Lazaro & Pigalle à la villa Bernasconi.


le dimanche 21 mai par Nicolas Spuhler


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Vert, bleu et beaucoup de rouge

Caves ouvertes de Genève


le samedi 20 mai par Justine Grespan


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VIF – Vincennes Images Festival

en passant, simple touriste


le samedi 20 mai par Pierre Montant


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Quand vite c’est trop vite.

Quand vite c’est trop vite.


le samedi 20 mai par Francis Traunig


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entrailles

dans un bâtiment des années 30, de plusieurs niveaux, mi squat, mi ateliers d’artistes


le vendredi 19 mai par Pierre Montant


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ici là

Un peu de Jura, de soleil, de brume, de nuages.


le vendredi 19 mai par Nicolas Spuhler


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!!!

Monsieur, monsieur !!! Je suis un pygmée, un pygmée avec un passeport suisse, comme vous me voyez. Je sors de prison mais vous savez même en prison je suis libre alors que beaucoup qui ne sont pas en prison ne sont pas libres. Et ce matin quand la police m’a relâché je n’ai pas eu envie d’aller travailler. C’est ça ma liberté. Même si ma conscience me disait le contraire…

En fait le problème c’est que je suis ce que je ne dois pas être… je suis en train de partir dans ce qui doit être ma liberté expressive…vous comprenez ? Je suis un fou philosophe et vais suivre  le chemin que je dois suivre…


le vendredi 19 mai par Francis Traunig


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hâtif

Un mauvais portrait, hâtif, mais la consolation d’avoir enfin pu apprivoiser cette reine d’un royaume inconnu. A chaque fois que je la croise en ville, je pars à son abordage, fasciné. La toute première fois, je prends en pleine poire une salve de mauvaise humeur. Puis relance mes grappins sur elle. Et mon insistance l’amuse mais pas mon désir de lui tirer le portrait. Je la questionne mais elle ne lâche que des sourires amusés. Puis un jour je la suis. Elle me voit, me sent. Je réitère. Non. Toujours pas de photographie. On se quitte souriants. Puis aujourd’hui je l’entends vociférer, face à la terrasse d’un restaurant. On se regarde, elle se calme, je la salue.

Je repose la question. Elle ferme les yeux et murmure quelque chose d’inaudible.

Oui, aujourd’hui, j’ai la permission, vous pouvez et elle remonte son foulard sur sa bouche.


le jeudi 18 mai par Francis Traunig


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au boulot

Jardin du Luxembourg


le mercredi 17 mai par Pierre Montant


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comme

Comme  un sapin de Noël rejeté sur un trottoir au mois de mai

La vie nous réserve bien des surprises


le mardi 16 mai par Francis Traunig


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les invisibles

aspa : allocation de solidarité personnes âgées (800 euros/mois), mais il faut avoir 65 ans.  Un monsieur à peine retraité, mais qui n’a pas assez pour boucler ses fins de mois ? Quoi qu’il en soit, pas un très riche : on distribue rarement des kilos de pubs pour le plaisir…


le mardi 16 mai par Pierre Montant


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Galère arithmétique.

Ou comment s ‘énerver pendant deux heures à calculer les espaces entre les arêtes du mur, les espaces entre les cadres, vérifier à l’oeil ( myope ) le bon alignement des dits cadres…pour arriver à un résultat très moyen. Je ne serai jamais galeriste.


le lundi 15 mai par Gérard Dubois


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No way for Josie

Lalalallalalalalalalalalalalalala

Un dimanche punk dans mon garage


le dimanche 14 mai par Justine Grespan


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attendre papa

des vies minuscules


le dimanche 14 mai par Pierre Montant


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street photographers s’hydratant

Le plus cher en photo de rue n’est peut-être pas le matériel photographique, mais les chaussures.


le samedi 13 mai par Pierre Montant


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Au cheval Blanc

de Carouge.

A côté il y a une lampe murale avec un vinyl, extraordinaire, mais le mouvement était plus chouette sur cette image, vous ne verrez pas la lampe vinyl aujourd’hui.


le samedi 13 mai par Nicolas Spuhler


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ponts de liane

Il n’y a pas si longtemps nous fêtions les trente ans de Nicolas. Ça a été rugissement collectif inoubliable.

Pus vinrent les quarante. Déconne à pleins tubes. Trois jours de nettoyages. Du moins c’est ce qu’on raconte encore aujourd’hui.

Quelques couples recomposés plus loin, voilà qu’il en a cinquante. Un antidote au temps qui passe c’est de s’entourer de jeunesse. Et de lui pomper sa vitalité. Et ça marche tant que tout le monde est bien ravitaillé. Alors on se balance sur les ponts de liane jetés entre les générations en disant à ceux qui sont encore assez sobre pour écouter : tu sais, la vie est courte, mais elle est large…

Ah tu trouves… et R. baisse son froc.


le samedi 13 mai par Francis Traunig


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Au 50

de David. Photographie réalisée avec la très grande collaboration de Philippe C.


le vendredi 12 mai par Nicolas Spuhler


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petit pois

Violence. Frustration ? Violence dans les discours. Violence du père. Le père symbolique. Le flic, l’état ? Ordre et rigueur qu’on sollicite – paradoxalement – toujours plus : partout. Violence sourde, eau aigre qui s’insinue sous les fondations de la démocratie. Parce qu’il faut des coupables, c’est plus simple pour voir clair dans le chaos, on pointe du poing le banquier-bouc-émissaire, suppôt du grand capital dont la cravate remplace maintenant l’étoile jaune. L’argent comme foyer du stéréotype, associant juif, fric et commerce. Comme déjà en 1933. Mais trente-trois c’est le siècle passé. Trente-trois qui s’en souvient ? Pas de place pour trente-trois dans nos vies puisque irrémédiablement connectés avec l’immédiat, on nous délivre au quotidien notre minestrone numérique.

Boursouflures métaphoriques?

Frustration?

Juste un petit pois dans la soupe en plus…


le vendredi 12 mai par Francis Traunig


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Vodka

Elle s’appelle Vodka


le jeudi 11 mai par Nicolas Spuhler


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une visite à domicile

ou V.A.D, dans le jargon hospitalier (médico-social)


le jeudi 11 mai par Pierre Montant


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humérus

Pour pourfendre les tièdes il sonne la cloche.

Le galeriste nous présente le travail. Dithyrambique.

L’artiste, elle, remercie Rubens, Rembrandt, Rosso Fiorentino, Pasollini – La Ricotta.

Certains s’extasient. D’autres picorent le buffet.

L’un colle un point rouge. X parle de son dépit amoureux. J de la triple fracture de son humérus.

Dans les monotypes que j’ai faits, j’ai découvert une certaine relation avec les images photographiques de presse, des destructions et massacres en Syrie de ce début 2014. Je pense que cette relation réside dans la violence de l’image représentée dans la descente de croix. Il y a aussi une ambiguïté dans cet amalgame de personnage réunis : réunion d’un groupe d’amis autour de la dépouille d’un proche ? Ou pugilat, mêlée, tas, orgie ?

Deux mille dix-sept ans plus tard, toujours lui, toujours là !


le jeudi 11 mai par Francis Traunig


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en hauteur

mais contre-plongée légère


le mercredi 10 mai par Pierre Montant


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contre

Wonder girl contre wonder woman.


le mercredi 10 mai par Francis Traunig


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La Seine

sans calembour lacanoïde


le mardi 9 mai par Pierre Montant


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Meurtres & Marinières

Le mot de la fin


le lundi 8 mai par Gabriel Asper


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Mon secret de longévité… la moto

Dans 2 mois, Etienne aura 95 ans.


le lundi 8 mai par Michel Bruno


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centre Pompidou

sa librairie


le samedi 6 mai par Pierre Montant


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Et encore.

Bien-être. Pluies. Auto-hypnose. Gentillesse. Catherine. Camping. Chocolat. Et encore. Curcuma. Connais ton produit. Lingam. Dix neuf cinquante. Géobiologie. Pascal. Cabane. Yin-Yang. Cercles dans la nuit. Mandalas. Crops. Feu. Des messages d’amour et de paix. Jeanne d’Arc. Anges.

Une large journée…


le samedi 6 mai par Francis Traunig


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Via Ferrata

Épitaphe à l’ami disparu.

Dans la Via Ferrata  de l’existence, Didier avait la photographie comme ligne de vie.


le vendredi 5 mai par Francis Traunig


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Geneva’s bourgeoisie

J’ai essayé, j’ai pas pu.


le vendredi 5 mai par Justine Grespan


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nous autres

Souci sur la ligne du RER A, assez fréquents les soucis car cette ligne est bondée. La lecture pour certains, la photo pour moi font passer le temps. Ces transports au fond me manqueront un jour, pas les déplacements du quotidien, utilitaires ou professionnels, mais la pratique de la photo en elle-même qui permet de transformer ce quotidien, parfois une corvée – sans lecture, sans photo – en un défi (carburant au désir) : en réussir une. Une seule ! Même moyenne, mais une par jour.


le jeudi 4 mai par Pierre Montant


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Eaumorte

J’aime bien, voir voler les avions.


le jeudi 4 mai par Nicolas Spuhler


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nid

cette photo n’est pas du jour ,  je rentre au nid…..


le jeudi 4 mai par Catherine Claude


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Un poumon, peut-être, une rate ou un foie.

S’il vous plaît, no touch, c’est moi qui devrait vous servir – dit-elle alors que F soulève délicatement la cloche sous laquelle lui fait de l’œil un brownie.

Coffee ? Oui deux.

Vous faites des cœurs de mousse d’habitude.

Oui mais si je ne remplis pas plus les tasses c’est difficile.

Je vois comme un glaviot flotter sur la caféine à la place du cœur de mousse. Un poumon, peut-être, une rate ou un foie.

La classe ce macchiato même si son coût est quatre fois supérieur à celui d’un macchiato européen.

Nous, Suisses, sommes sur le Tita-nique et continuons à glisser sur les flots de la prospérité* malgré les moteurs coupés jusqu’au jour où…..

*toute relative, of course


le jeudi 4 mai par Francis Traunig


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c’est tout à fait ça…

Si moderne veut dire insipide, c’est tout à fait ça…


le mercredi 3 mai par Francis Traunig


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Eden

Pour  Rex & Catz :

Croquettes bio, 8 euros le kilos.

Croquettes pour les poilus obèses, 8 euros 85

Coaching télématique* par le docteur J.D. à 20 euros les dix minutes.

*télépho-nique ou internet

And now a true story :

Un matin, un homme est arrivé dans ma clinique avec dans les bras un chien ensanglanté, qui venait de se faire renverser par une voiture ; il est mort quelques minutes plus tard, laissant son maître anéanti. Le lendemain matin, je vois ce dernier réapparaître tout sourire avec, en laisse, le même chien, qu’il venait faire vacciner : il était entre-temps allé chercher un frère de son chien décédé, un pointer anglais de 7 mois, dans l’élevage de Strasbourg où il avait acheté le premier – il avait fait l’aller-retour entre Toulon et Strasbourg en moins de 24 heures !

Le nouveau chien avait reçu le même nom que l’ancien, Eden. Mais d’emblée, le maître m’a demandé : « Vous ne trouvez pas qu’il est moins beau ? » Très vite, le nouvel Eden a développé des problèmes de peau. Son maître me l’amenait deux fois par mois mais je ne parvenais pas à trouver la cause de ses dermites à répétition. J’avais écarté la piste des parasites, celle des champignons, des allergies… alors je me suis surpris à improviser un traitement radical : j’ai suggéré à son maître de lui faire tous les jours pendant 15 jours de longs shampooings, lui disant que c’était la dernière tentative avant l’euthanasie. Deux semaines plus tard, le maître revenait triomphant avec son chien : « Vous avez vu comme il est beau ! »

C’était la chance du débutant : en imposant ces bains quotidiens, j’avais forcé le maître à instaurer un lien authentique avec ce chien, à chasser le fantôme d’Eden numéro un. Et Eden numéro deux, qui jusqu’alors souffrait de la présence encombrante de ce chien décédé, de la mine sombre de son maître qui le trouvait moins beau, s’est mis à aller mieux.

Ça a été pour moi une révélation : certains troubles organiques chez l’animal pouvaient donc être d’origine psychique. Nous avons alors théorisé avec Boris Cyrulnik le syndrome du « chien de remplacement », qui est aujourd’hui devenu un cas classique des troubles du comportement canin : de même qu’il existe des « enfants de remplacement » conçus juste après le décès d’un frère ou d’une sœur qui, lorsque les parents s’enferment dans le déni de cette mort, peuvent souffrir de lourds problèmes d’identité, le chien à travers lequel son maître espère effacer la mort de son précédent animal, sans faire son deuil, peut développer des troubles comportementaux variés, du trouble somatique, comme dans le cas d’Eden, à l’agressivité en passant par l’anxiété. Pour partager cette découverte, j’ai rédigé mes premiers articles scientifiques, qui sont parus dans la presse vétérinaire.

Docteur J.D. – Psycho comportementaliste

Ps : Maintenant je sais pourquoi les couples qui tiennent se shampouinent la touffe si souvent.

Ps bis : sources internet


le mardi 2 mai par Francis Traunig


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Valse musette.

De l ‘art du détournement.Discret.Impitoyable.


le lundi 1 mai par Gérard Dubois


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Six degrés

Gris premier mai. Six degrés au lever du jour. Tout autour, les montagnes sont blanches, comme les cheveux de Youssef. Lui, toujours au même endroit, crache entre ses jambes. Une petite rigole noirâtre file dans la pente. Parfois il sourit, parfois pas. Parfois il crie sa rage, parfois il fait des signes à tout le monde. Impossible de se comprendre, de savoir où, comment il a perdu sa main. Somalia, Somalia, c’est ce qu’il dit et c’est tout…


le lundi 1 mai par Francis Traunig


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