Les autres inconnus
Tous ensemble mais chacun dans sa bulle. Et moi je me marre toute seule parce qu’une copine m’envoie des vidéos rigolotes de chèvres et de lamas. Mais des fois je fais aussi des choses plus intelligentes.
Quoi qu’il en soit, j’ai un point commun avec tous les autres inconnus, je vais dans la même direction qu’eux.
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Bronzette
Fini la neige, les chocolats chauds et les chaussettes en laine, pourvu que ça dure! Avec un peu de chance l’inversion des pôles magnétiques rapprochera un peu l’équateur de Choulex et bientôt des manguiers et des choulex dans mon jardin!
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Jura
Carnaval devant la banque cantonale du Jura.
J’peux faire une image ?
Ça f’ra 100 balles ! Mais non, on blague, à ta santé…
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Bâle
Une des particularités de Bâle est que très peu de tags ornent les murs des bâtiments de la vieille ville.
Alors soit la répression y est féroce. Soit le carnaval, qui commence lundi matin, permet de suffisamment se défouler à coups de confettis plutôt que d^’écrire Fuck police sur la molasse.
Mais il faut cependant se méfier des jugements à l’emporte-pièce.
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Clément
Brillante conférence de Clément, notre web-master, à l’université de Lausanne sur un contre usage des sciences à l’ère du contrôle.
« Je suis un œil. Un œil mécanique. Moi, c’est-à-dire la machine, je suis la machine qui vous montre le monde comme elle seule peut le voir. Désormais je serai libéré de l’immobilité humaine. Je suis en perpétuel mouvement. Je m’approche des choses, je m’en éloigne. Je me glisse sous elles, j’entre en elles. Je me déplace vers le mufle du cheval de course. Je traverse les foules à toute vitesse, je précède les soldats à l’assaut, je décolle avec les aéroplanes, je me renverse sur le dos, je tombe et me relève en même temps que les corps tombent et se relèvent. Voilà ce que je suis, une machine tournant avec des manœuvres chaotiques, enregistrant les mouvements les uns derrière les autres les assemblant en fatras. Libérée des frontières du temps et de l’espace, j’organise comme je le souhaite chaque point de l’univers. Ma voie, est celle d’une nouvelle conception du monde. Je vous fais découvrir le monde que vous ne connaissez pas. »
Dziga Vertov, Manifeste de kinoks, 1923
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comme vous
-Pour être baraqué. Faire de l’exercice. Mais j’ai pas le temps.
-Il faut le prendre.
-Si je le prenais, je serais probablement comme vous.
-Probablement.
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En attendant son heure
En attendant son heure, un gros poisson dans un aquarium à l’entrée d’un resto vietnamien tourne en rond avec une grâce qui m’épate.
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cendre
mon père me montre le lieu où il veut reposer
ses racines
sa pêche
un pont d’où il se jetait dans le Doubs
d’un pont où il a sauté pour sortir de la rivière son copain noyé …
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Daydreaming
Tasmania didn’t deliver a sunrise but it sure did give us a lot of clouds!
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Barnum
Daoud, clarté dans le monde obscure de l’intolérance. Rigueur dans le Barnum des sophistes de la littérature. Un écrivain et homme d’action qui se bat contre ceux qui veulent le faire taire alors que la plupart de ses collègues se battent contre le manque d’inspiration.
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Ode au clitoris
Une photo bien ratée par rapport à la qualité de la pièce… A aller voir de toute urgence!
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geobiologie
« je comprends que vous faites des cauchemars depuis que vous avez déménagé « P.C.
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marronnier
Les ballons, rouges, verts ou bleus : le truc qu’habituellement je m’interdis de photographier. Vous recherchez de la photo de rue sur le web ? C’est sans doute une des premières choses sur lesquelles vous tomberez. Du ballon par ci, de la bulle savon par là. En street photo, le ballon, c’est le marronnier de l’article de presse : pas un jour sans un sujet sur les embouteillages, le classement des meilleurs stations services du Lubéron ou l’enquête ultime sur les jéhoviens du Nord-Pas-de Calais. Le ballon, en photo, c’est pareil ! j’ai craqué.
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état d’âme
états d’âmes non pas pour légender cette image, ça aurait pu, mais pour dire la difficulté à en choisir une parmi le peu d’à peu près bonnes réussies ce jour, un dimanche sans saveur, morne comme l’actu, triste comme le monde… On tâchera de s’abstraire de tout ça une autre fois ! autant qu’il est possible de le faire…
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Oh !..
Dans un vieux portefeuille de mon père, au fond du tiroir d ‘un secrétaire…
La première indique au dos » 1946 « , la seconde » 1954 « …
J ‘ai rarement aussi bien compris mon géniteur…
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Yasmina
« Ok, mais aujourd’hui je m’aime pas trop alors je ne veux pas qu’on voie mon visage. »
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Maison européenne de la photographie (MEP)
où Plossu a invité ses amis photographes, ils sont nombreux, superbe expo
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défaite
Alors quoi ?
Hier pensé me débarrasser de mon smartphone mais réalise que je ne pourrais peut-être plus faire de payements, ni commander mes billets de train, ni m’orienter dans les dédales d’une ville inconnue. Peut-être que si quand-même ?
Bon, ne soyons pas excessif par réaction. Juste laisser tomber le smartphone et se contenter d’un simple portable genre Nokia à touches.
Ne veux plus suivre les affres de Trump, ni les commentaires sur ses tweets, ni voir la Kardashian à poil et me polluer la vie avec les petites misères des grandes stars, ni suivre en live les défaites de Daech.
Alors quoi ?
Suffit de ne pas se connecter.
Mais les stratégies des pourvoyeurs d’informations, payés au clic, savent que notre volonté est flageolante. Savent que la misère humaine nous rassure de la nôtre, si petite soit-elle.
A force de tout voir, partout, je ne te vois plus.
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« comment mettre la bobine d’un projo de cinéma »
C’est avec un plaisir non dissimulé que je vous livre ce plan….qui plus est d’un intérêt artistique majeur !
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Grenier.
Journée de rangement, de déblaiement…Dans un coin du grenier, un premier inventaire…
Une malle d ‘osier remplie d ‘étoffes et de draps brodés, une maison de poupée bricolée par mon père, un ourson en peluche ramené d ‘ Ecosse, la planche et les palmes de Benjamin, une machette colombienne forgée à Manizales, deux chapeaux de paille à l ‘origine inconnue, une reproduction d’un tableau de Vittriano, ce cousin écossais de Hopper…
J ‘ y reviendrai…
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Tic Tac
Que le temps doit passer lentement pour ce monsieur qui surveille cette grande salle vide…
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carte postale
la flèche de la cathédrale de Rouen est si haute (155 mètres) que même au 35 mm je n’ai pas réussi à la saisir en entier avec un gusse ou une dame dans le cadre, en contre-plongée : il en manquait un bout à chaque fois. Il y aurait une série à réaliser sur les regardeurs en train d’attraper un torticolis. La cathédrale de Rouen, c’est l’Empire State Building chrétien de la Normandie.
PS : ici ce n’est pas la cathédrale, elle est derrière moi ! c’est l’église Saint-Maclou (du saint spécialisé dans le revêtement de sol)
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Nana Lou
De la pole dance dans un parking souterrain. Pourquoi pas?
Antigel, fanfare souterraine.
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Corinne et Philippe
Chez le maire, qui récite des poèmes, mais plus du Ramuz, la législation a changé.
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cholestérol du consensus
L’Hebdo meurt. Il était BON POUR LA TÊTE mais plus pour le compte d’exploitation de l’éditeur. Alors on tranche dans le gras, même le rédac en chef n’était pas au courant, les milieux culturels s’indignent, les journalistes remerciés, et les lecteurs épisodiques veulent, en un joli sursaut engagé, s’abonner.
Nicolas : J’ai une image en double page publiée dans le dernier numéro, est-ce que j’ose leur envoyer une facture ? Et mon père qui vient de s’abonner, est-ce qu’ils vont le rembourser ?
Mais l’Hebdo renaîtra, ailleurs, autrement. Les journalistes, les plus dociles seront réengagés, moins cher, c’est à prendre ou à laisser, à Zürich, peut-être, et les autres auront la chance de travailler à la tâche, à domicile.
L’Hebdo meurt aussi un peu parce qu’il a voulu plaire à tout le monde.
Et on peut mourir d’un cholestérol du consensus !
Et je le déplore.
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Rencontre L.
– » Vous avez un bel appareil !
-Oui, il est sympa…
-J ‘ai un M6, je me régale avec…Bonne journée, bonnes photos !… »
Pendant ce bref échange, je déclenche, l ‘appareil à la taille…Qu ‘aurais-tu fais, hypocrite shooteur, mon semblable, mon frère ?…
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