Chaque année je guette entre le dernier jour de février et le 1er mars,  le moment où le soleil sort entre le Petit et le Grand Salève.

Cela signifie déjà le début de la fin de l’hiver, ainsi j’ose imagine,  qu’il y a très longtemps,  des peuples animistes installés juste à l’endroit ou j’habite,  devaient interpréter cet instant comme un moment spirituellement magique et annonciateur de la fin des souffrances liées au froid et aux privations de l’hiver.

Et soudain tombe une goutte

Dans tout choix il y a un sacrifice.

Lao-Tseu

Triste monde lance un passant en passant.

How about betting against the Moscow Stock market index ?

Le côté verso de la fine équipe de photographes, un côté souvent négligé par les portraitistes.

Compañeros de la UACM , en un momento de reflexión filosófica, compartiendo el tiempo y los pensamientos para comprender la realidad tan compleja, (la huesos al fondo)

Les habitudes ont la dent longue !

Lorsque le photographe dit : souri

La chatte* sourit.

*N’est pas Geluck qui veut

Le jardin secret de Claire, qui fête ses 90 ans aujourd’hui, c’est entre autre et surtout, l’amour de la musique.

Malgré la bienveillance du Conseil Fédéral et de son bien aimé ministre de la santé, Alain Berset, qui rend aux Suisses leur liberté, certains atavismes risquent de perdurer encore longtemps.

…une flamme dans le ciel.

…longtemps espéré pendant les deux heures du spectacle, le Miracle promis, les jambes coincées dans une jauge à bétaillères genre EasyJet, chic et anthracite, le Miracle de T.R. ne s’est pas produit.

Nicolas S., tireur émérite, tiré par Nicolas C. tireur non moins émérite que certains profanes pourraient taxer d’enculeurs de mouches. Parce que l’un et l’autre sont capables de passer des heures à traquer un magenta qui bousculerait un peu trop un bleu…

Pause midi. C’est flou comme c’est difficile d’être cohérent.

Vanitas vanitatum, et omnia vanitas.

Aujourd’hui, rencontre d’un homme lampadaire :

-Mais où est l’ampoule ?

-Là-haut… dans le ciel !

… pour une triste réalité

Au relais des Mayens de Sion, Bernard me glisse: tu es photographe ? Viens, je te montre mon carnotzet.

Il m’ouvre un garage dans lequel s’entassent 10 Chevrolets rutilantes de collection, qui ont toutes fait Indianapolis.

Je me suis tatoué La Croix de Chevrolet sur l’épaule, un clin d’oeil à ceux qui croient que l’origine de ces voitures est suisse, parce que Louis Chevrolet a émigré de son Jura natal vers les Etats-Unis pour y faire fortune. En fait, il a donné son nom à un associé qui en fera la marque de la voiture mythique. Louis, lui, décédera dans la misère, malgré sa belle devise: « Never give up »

Faudrait savoir. C’est ici ? Ou là-bas ? le coupe-gorge…

[pitchoun]

Loup ? Pas loup ? C’est son coin, ça c’est sûr. La bête, plus haute sur patte qu’un renard, chasse le mulot.

Cocoles

et la lune

Patatra disent les sons qui ballottent cette jeune fille dans leur écume.

Empêtrée dans un mikado géant elle se tortille sans savoir ce qui lui arrive.

Et personne ne bouge pour la sauver de la noyade.

Le plancher empêche de voir la mer.

Pour pleinement croire au naufrage du sens.

Peut-être le sanglot viscéral d’un ange sodomisé par le politiquement correct.

…au café du Marché de Carouge avec H. à discuter d’un projet. A la table d’à côté, notre voisin, repose sa tête dans la paume de sa main, soutenue par son bras, le regard dans le vague, fichtrement mélancolique.

J’apponte. Il s’appelle Jean-Paul (…) comme le patron. N’a pas la forme. Un petit coup de rouge. Oui c’est fait. J’habite à deux pas. Tant mieux. Pékin !?  le hockey ! ça a mal commencé pour les Suisses. Pas grave. La conversation le distrait, le ramène en surface, et le puck, goal, marque un sourire.

du studio

…heute Abend im Theater, aber wo ist die Bühne?

Feliz día de la Candelaria…

Venta de elotes en la vía pública, en la explanada del pueblo de San Lorenzo Tezonco.