Un mois de légendes /

L’

L’arroseur arrosé.


le vendredi 30 avril par Francis Traunig


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Jeudi

Le jeudi c’est guitare


le jeudi 29 avril par Nicolas Spuhler


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évidemment

Les pourvoyeurs de contenus ont mis au point un logiciel qui avertit l’usager lorsqu’il se met en mouvement, de façon à ce qu’il relève la tête de l’écran pour ne pas se blesser (et ainsi se dédouaner de toute poursuite judiciaire possible aux États-Unis, évidemment).

Ubuesque !


le jeudi 29 avril par Francis Traunig


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Aujourd’hui, je suis vieille

25 ans, l’âge où les vacances vont se compter dorénavant en semaines

Où l’on peut associer pour la première fois le mot « siècle » à son âge.

Où l’on peut se jurer de rester passionné pour ne jamais devenir un vieux con


le jeudi 29 avril par Michel Bruno


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Chantilly

Chantilly, ou le musée du cheval est fermé temporairement.

Mais ce n’est pas qu’une commune. Heureusement.


le mercredi 28 avril par Nicolas Spuhler


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et sous le

La pluie enfin. Neige à deux mille mètres et sous le pommier.


le mercredi 28 avril par Francis Traunig


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À chaque jour…

…suffit sa vague.


le mercredi 28 avril par Gérard Dubois


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smash dans l’air

Il court après une balle de ping-pong qui sautille jusque sur la route. Ça passe au rouge, il s’excite, n’arrive pas à l’attraper, laisse tomber un rouleau de papier de toilette qui se déroule, tout ça en chaussettes. Se retire de la chaussée avec son rouleau et regarde la petite balle se faire écraser.

Pas de bol que je lui dis.

Pas grave m’en reste trois.

Faites du ping-pong ?

Ouais…

Et sort une raquette de sa poche arrière avec laquelle il envoie un smash dans l’air.

J’m’appelle Gianni, ramasse ses chaussures et s’en va.


le mardi 27 avril par Francis Traunig


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Electrocardiogramme

…du lundi, tout va bien.


le lundi 26 avril par Nicolas Spuhler


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Le seul regret peut-être c’est de ne jamais voir les images.

J’attaque la pente que le matin je dévale à fond de train à vélo. Sauf qu’il y a un radar, vitesse et feu rouge, dans la descente. Deux messieurs bichonnent l’engin. Je les interpelle : Eh ! bonjour, en descente, il chope les vélos sur la piste cyclable au rouge ? Le plus balèze me salue par mon prénom, traverse la route. Le reconnais pas tout de suite. Carmelo ! Un de mes premiers apprentis. Sympa, appliqué, dévoué. Y a plus de trente ans. Tireur sportif émérite qui m’a appris que nous les photographes (pour faire court) étions les cousins éloignés de ceux qui arment, visent et shootent dans les stands de tir. Carmelo qui a réussi à me faire tirer sur une cible alors qu’on m’a mis au clou parce justement j’ai refusé de tirer. A l’armée.  Carmelo grâce à qui j’ai interrogé (photographiquement) la pratique du tir de tous les milieux possible.  Carmelo qui finalement s’est mis à la photographie (passion dont je suis peut-être indirectement responsable) en me flashant parfois. Mon seul regret peut-être c’est de ne jamais voir les images.


le lundi 26 avril par Francis Traunig


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je ne souffre plus

En abstinent non connaisseur, lorsqu’il s’agit d’offrir du pinard à des buveurs, c’est toujours l’originalité de l’étiquette qui me fait craquer. Et lorsque le vin fait vibrer les glottes, je ne souffre plus de rester sur le bord de la route, je m’agite pour me décapsuler et faire mousser l’eau gazeuse.


le dimanche 25 avril par Francis Traunig


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25/04/2021

my route


le dimanche 25 avril par Rodrigo Alonso


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un an

fête des un an du marché du domaine des graves, marché de proximité ouvert en plein covid, toujours là, heureusement.


le samedi 24 avril par Nicolas Spuhler


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à vingt mètres de Jean

And ne forhtedon na*

Borges a quinze mètres de Grisélidis Real, péripatéticienne, qui elle repose à vingt mètres de Jean Calvin, (dit J.C:) flambeur d’hérétiques.

L’humanité réunie dans le triangle des Bermudes du cimetière des rois.

*Be not afraid !


le samedi 24 avril par Francis Traunig


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24/04/2021

Manos que transforman materia en arte.
Cocinera, de la casa de campana.


le samedi 24 avril par Rodrigo Alonso


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47 bis

Et 47 bougies à souffler


le vendredi 23 avril par Nicolas Spuhler


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Comme disait Kant…

… :  » C’est bien le Soleil, ça fait des Ombres. »

La plage sera transcendantale ou ne sera pas.


le vendredi 23 avril par Gérard Dubois


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?

Bakounine ?

Non.

Jacques Roger.


le vendredi 23 avril par Francis Traunig


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Hamburger Gschichtli (La petite histoire de l’Hamburger).

Sur les quais une équipe de trois jeunes filme un monsieur fagoté très librement. Trois proprets en joggings blanc et bleus, genre stagiaires d’une TV locale. Je passe mais ma curiosité tire le frein à main et je reviens en arrière. Les petits jeunes s’éloignent joyeusement bavards. J’aborde le monsieur. Il s’appelle Markus, vient tous les jours à Genève en train depuis Waldstaat en Appenzell-Rhodes extérieures, sauf dimanche.

On m’a filmé parce que je suis écrivain.

Ah bon ? Et vous écrivez quoi Markus.

J’ai écrit un roman qui s’appelle… vous parlez allemand ?  

Oui….

Hamburger Gschichtli (La petite histoire de l’Hamburger).

Mais Monsieur…

Ne m’appelle pas Monsieur, on se tutoie…

Markus, d’accord, mais je comprends pas, tu fais tous les jours de la semaine Waldstaat Genève en train ?

Oui sauf dimanche, ça me prend quatre heures vingt pour aller, quatre heures vingt pour le retour, on m’a offert un AB (abonnement général).

Mais pourquoi ?

Parce que j’ai une princesse à Genève.

Ah bon tout s’explique.

Tu serais d’accord de venir avec moi à Hambourg pour me photographier ? C’est ma ville préférée.

Peut-être un jour, mais avant ça t’aurais envie d’un sandwich ?

Oui avec plaisir, et un coca, je peux ?

Et plein d’autres choses sont encore arrivées suite à cette rencontre avec Markus, mais la plus mémorable est qu’il s’est mis en tête à vouloir m’écrire un petit conte pendant que j’irais chercher à manger. Une histoire de Prince et de Princesse. En allemand.


le jeudi 22 avril par Francis Traunig


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Pomme d’happy

… tombée sur un scanner de bureau allumé.


le jeudi 22 avril par Nicolas Spuhler


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Pour le reste, on verra.

Aujourd’hui :

Une bande de gamins exulte d’avoir réussi à faire voler leur jouet et déclare : It’s the first flight of a powered flight on another planet.

Fuji, le chat,  a boulotté un lézard.

A 524 kilomètres au sud de mon clavier, un photographe appelé G.D. est condamné à 180 euros pour un excès de vitesse de dix kilomètres.

Les terrasses des restaurants et cafés genevois sont bondées et ont accueilli leurs premiers clients depuis quatre mois.

Sandrine sent bon le savon de Marseille.

Une feuille du tilleul pointe le bout du nez.

Pour le reste, on verra. Peut-être sur info-rts.ch ou au Téléjournal de Arte. Ou pas.


le lundi 19 avril par Francis Traunig


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Capone Kaput

Il y a des jours où il n ‘est pas bon d ‘ouvrir sa boîte aux lettres. Au courrier du matin , une lettre d’amour de l ‘officier du Ministère Public.Une jolie prune de 180 euros pour un excès de vitesse de 10 km/h, le 19 juillet 2020 à 13 h 22, Marseille.Les bouteilles à la mer de la République Française arrivent toujours à destination. Généralement majorées…

Comme dirait une amie, aujourd’hui je fais du Bacri…

à suivre : liste de jurons…


le lundi 19 avril par Gérard Dubois


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L’avenir appartient à ceux…

… qui rêvent trop

Grand Corps Malade


le lundi 19 avril par Michel Bruno


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2433

2433m, de la poudre, de quoi s’en mettre plein les mirettes


le samedi 17 avril par Nicolas Spuhler


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Sauf pour la photo

Vernissages ! C’est reparti. Mais modérément. Sans cacahouètes. Sans poignées de mains. Sans bises, ni accolades. Masqués. Sauf pour la photo.


le samedi 17 avril par Francis Traunig


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16/04/2021

LOS 9


le vendredi 16 avril par Rodrigo Alonso


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peut-être pas

Ce monsieur est peut-être portugais, peut-être pas.

Il murmure, ou peut-être pas, un poème du tout grand Pessoa, portugais lui aussi.

Ce qu’il faut c’est être naturel et calme

Dans le bonheur ou le malheur

Ressentir comme on regarde

Penser comme on parle

Et quand on va mourir

Se souvenir que le jour meurt

Que le couchant est beau et que belle est la nuit qui reste

Et que si c’est ainsi c’est parce que c’est ainsi

Ou simplement prend le soleil, fume sa cigarette et attend les clefs.


le vendredi 16 avril par Francis Traunig


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Azul

Hommage à Frida Kahlo et sa Casa Azul à Coyoacan.


le jeudi 15 avril par Francis Traunig


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super

super quelque chose, un super héro en tout cas. Dans le vent.


le mercredi 14 avril par Nicolas Spuhler


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Oum

Croisés dans la rue, quelques beaux restes d’un lendemain qui ne chantera plus.


le mardi 13 avril par Nicolas Spuhler


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Rose de Sharon

“Dans la grange pleine de chuchotements et de murmures, Rose de Sharon resta un instant immobile. Puis elle se remit péniblement debout, serrant le châle autour de ses épaules. Lentement, elle gagna un coin de la grange et se tint plantée devant l’étranger, considérant la face ravagée, les grands yeux angoissés. Et lentement elle s’étendit près de lui. Il secoua faiblement la tête. Rose de Sharon écarta un coin du châle, découvrant un sein.- Si, il le faut, dit-elle. Elle se pressa contre lui et attira sa tête vers elle.- Là! Là. Sa main glissa derrière sa tête et la soutint. Ses doigts caressaient doucement les cheveux de l’homme. Elle leva les yeux, puis les baissa et regarda autour d’elle dans l’ombre de la grange. Alors ses lèvres se rejoignirent dans un mystérieux sourire.”

STEINBECK (JOHN) Les raisins de la colère. Gallimard, Paris, 1947. Traduit de l’anglais par Marcel Duhamel et M.-E Coindreau.


le mardi 13 avril par Francis Traunig


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un arbre noir couvert d’oiseaux jaunes

Aujourd’hui :

Vu, face à l’hôtel Métropole, accoté aux vitrines de Roche Bobois, un homme tendre un Coran à bouts de bras psalmodier des versets. Pieds nus.

Lu, dans le très intense Ordessa de  Manuel Vilas, Mon cœur ressemble à un arbre noir couvert d’oiseaux jaunes qui piaillent et me perforent la chair.

Rempli une poubelle de cent dix litres de gants en plastique, de sacs en plastique, de masques, de canettes en alu et d’emballage Mac Do jetés sans vergogne dans un champ, coincés dans une haie, entassés dans un fossé.

Il y a d’un côté les sans vergogne et de l’autre les éco-culpabilisés qui font du tri une obsession, et tous les autres, souvent indifférents mais parfois mollement concernés.


le lundi 12 avril par Francis Traunig


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Vitor (sans c)

Annabelle et Vitor (sans c) chez le photographe.


le dimanche 11 avril par Francis Traunig


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Nuits portègnes

Ce dimanche est de novembre et la sortie tourne court. Je me plonge dans les archives et tombe sur quelques images inédites et jamais regardées.Certaines ne me font pas rougir, et surtout, surtout me posent cette question :  » Quand reverras-tu Buenos Aires ?… »

La vie est un tango.


le dimanche 11 avril par Gérard Dubois


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Hey, hey, my , my…

…Rock and Roll can never die…


le vendredi 9 avril par Gérard Dubois


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Chronique…

…du presque rien et du pas grand chose…

Le mistral a soufflé toute la nuit, rendant folle la girouette, faisant craquer la vieille maison mal isolée. L’insomnie, amie familière, m ‘a offert le dernier Caryl Férrey, LËD ( « glace », en russe )qui, d’entrée , m’a plongé dans un apocalyptique ouragan arctique. Le réveil, bien sûr, fut honteusement tardif…Pots renversés, branches cassées dans le jardin : l ‘arbre de Judée et la glycine font au sol une chanson de Prince. Au premier éternuement j ‘ai rallumé le chauffage. J ‘ai ajouté quelques images sur mon site…

Il y a des gens que j ‘aimerais connaître, et d ‘autres que j ‘ai envie de revoir…

 » I only want to see you laughing in the purple rain.Purple rain, purple rain…. »


le mercredi 7 avril par Gérard Dubois


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L’agriculteur

Ridan, l’agriculteur


le lundi 5 avril par Nicolas Spuhler


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Oui, mais…

…le concept reste flou. Comme cette image.Le propriétaire de ce restaurant, fermé depuis un an, ne me contredira pas…


le lundi 5 avril par Gérard Dubois


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Día 95

La purga en una ciudad de asfalto, sale de entre las grietas… la purga perfecta de ¡Hércules!


le lundi 5 avril par Rodrigo Alonso


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Mal de pierres

C’est le titre d’un film splendide de Nicole Garcia où Marion Cotillard est atteinte de « Bovarysme » et soignée dans cet hôtel historique à Davos, le Schatzalp.


le samedi 3 avril par Michel Bruno


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Le monde est si vaste

Drosophile en habit de soirée, à moins que ce soit une mouche à merde. Le monde est si vaste et lacunaire la connaissance.


le samedi 3 avril par Francis Traunig


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Día 92

No recuerdo, Casandra, Jade.


le vendredi 2 avril par Rodrigo Alonso


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