Un mois de légendes /

Soulages

à la fondation Gianadda


le dimanche 30 septembre par Nicolas Spuhler


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hamburger

Dans ce huis-clos shakespearien, le véhément sénateur de Caroline du Sud trouve honteux d’accuser l’intègre juge Kavanaugh de harcèlement sexuel et met en doute la parole de sa proie d’alors.

Je suis terrifiée, je le jure, oui, c’est bien lui.

Je suis innocent. Je le jure, je n’y étais pas.

Merde, l’un des deux ment.

Et voilà que les grands bonobos sortent les crocs. Sous le regard du grand mâle alpha, celui qui chope les femmes par la chatte,  qui doit suivre tout ce cirque devant son petit écran en mangeant un hamburger (à chaque fois acheté au hasard dans un Mac Do différent, parce qu’il aurait peur, dit-on, comme dans Shakespeare, qu’on l’empoisonne.)

Mais le plus curieux, et c’est pourquoi cette scène m’interpelle, c’est que dans le fond de l’image, à droite, j’ai l’impression de  reconnaître Pierre Maudet*, notre conseiller d’état genevois, accusé lui aussi d’avoir menti au sujet d’un voyage pour Abu-Dhabi tous frais payés. Et qui est auditionné par la Justice, aujourd’hui même.

Zelig, de W. Allen, du pipi de minet(te). Aujourd’hui le réel a une bonne longueur d’avance sur la fiction.


le vendredi 28 septembre par Francis Traunig


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Alice au pays des merveilles, c’est moi

But, said Alice,

if the world has absolutely

no sense

who’s stopping us

from inventing one ?


le vendredi 28 septembre par Michel Bruno


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Colette

1 – j’ai toujours trouvé que photographier quelqu’un à son insu, abandonné dans son sommeil, était irrespectueux. Parce que comme dirait Colette : Il faut respecter pour être respecter. Et je préfère une relation photographique frontale avec celui que je photographie que de le cueillir sans son accord.

2 – autour de l’abribus trois personnes attendent, dont une dame africaine qui tient un gros sac dans ses bras. Je ralentis, reviens sur mes pas, considère la scène. Il fait six degrés ce matin. Honte, empathie et impuissance s’emmêlent avec les news de ce matin : Le parlement veut accorder pavillon suisse à l’Aquarius auquel le Panama a retirer son pavillon et sa légitimité. Beau geste. Mais abstrait pour moi, ce drapeau.

3 – un texte collé contre le verre de l’abribus m’interpelle. Me rapproche et lit : PETIT VOYOU, JETÉ DANS LA RUE, J’ENLAIDIS LA VILLE. Quelle tragique ironie. Dégaine, photographie.

4- la dame avec son gros sac se rapproche, me regarde dans les yeux et calmement dit :« Vous voulez l’aider ? qu’est-ce que vous faites ? »

5- Arrive le bus. Je reste planté. Je ne sais pas quoi faire.


le jeudi 27 septembre par Francis Traunig


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Athenaz

Vu le jet d’eau se promener dans les champs


le jeudi 27 septembre par Nicolas Spuhler


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Oui

C’est toi, non ?

Oui, en plus jeune !


le mercredi 26 septembre par Francis Traunig


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17

du côté du petit neveu


le mardi 25 septembre par Nicolas Spuhler


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histoire

Admiratifs, ils posent l’un après l’autre près du monstre parqué.

Je leur propose une image en groupe, we come from India, en me souvenant avoir posé, jubilant, près d’un éléphant.

L’exotisme c’est juste une histoire de point de vue.


le mardi 25 septembre par Francis Traunig


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merde

elle est à l’envers.


le lundi 24 septembre par Nicolas Spuhler


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Vevey Images

festival Vevey Images


le dimanche 23 septembre par Nicolas Spuhler


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39

du côté de chez la voisine


le samedi 22 septembre par Nicolas Spuhler


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Eric ?

Il chante en hurlant : Là-haut sur la montagne était un vieux chalet… le chant des vachers fribourgeois pendant qu’à ses pieds brûle un cabas de Planet Caviar.

Il faut rester rebelle, continuer de combattre, on a fait la peau aux dinosaures, à mains nues, on s’en est finalement bien sortis, il faut pas arrêter de se battre… mais avec élégance sinon les poissons du lac, un jour, prendront le pouvoir.

Je m’appelle Zo ! Et vous, laissez-moi deviner, Eric ?


le vendredi 21 septembre par Francis Traunig


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aussi

Philibert, affublé d’une robe de bal, s’est fait décapiter pour défendre la liberté à Genève. Il aurait sans doute soutenu ces dames qui, à 7 heures du matin, répétaient discours et slogans qui seront dégoupillés en fin de journée.

Les enjeux qui mobilisent les ardeurs du peuple ont changé avec le temps, les conséquences qui en découlent aussi.


le jeudi 20 septembre par Francis Traunig


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Henri, Jacques Henri…

Hyères. Le hasard d’un stationnement compliqué me fait tomber sur l’escalier de Cartier-Besson (  » Hyères, 1932  » ). Aucun cycliste ne passe mais une gracieuse silhouette qui semble sortir d’une image de Lartigue…

Madame, Messieurs, recevez mes plus respectueux hommages.


le jeudi 20 septembre par Gérard Dubois


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Ana

ses tissus et ses kimonos


le mercredi 19 septembre par Nicolas Spuhler


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velo truck

velotruck.ch, joli concept


le mardi 18 septembre par Nicolas Spuhler


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Nicolas, médaille d’or

Aux Swissskills 2018, catégorie web design et développement

https://www.swiss-skills.ch/fr/2018/metiers/resultats/rechercher-les-resultats-par-participantparticipante/result-single/ettlin-nicolas/


le lundi 17 septembre par Nicolas Spuhler


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1926 – 1982 – 2018

1926 – 1982 – 2018


le dimanche 16 septembre par Francis Traunig


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Ta deuxième vie commence…

… quand tu comprends que tu n’en as qu’une


le samedi 15 septembre par Michel Bruno


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15/09/2018

Joyeuse compagnie en ce quinze septembre 2018.


le samedi 15 septembre par Francis Traunig


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progresser

Au retour d’un stage de langue à Bénarès, en transit à Munich, on lui adresse la parole en Allemand et la voilà qui répond en Hindi.

Rien de tel que l’immersion pour progresser !


le mercredi 12 septembre par Francis Traunig


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Eh !

Eh ! Facile à deux…vous y arrivez pas tout seul ?

On vient de le faire pendant une heure.


le mardi 11 septembre par Francis Traunig


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noble

La plus noble mission de la photographie: le carton à chaussures (L’album de famille !)


le lundi 10 septembre par Francis Traunig


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savoir

Piège à cons. Il suffit de savoir bien lire. La machine ne rend pas la monnaie.


le vendredi 7 septembre par Francis Traunig


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dire

…me confia-t-il avant de dire je suis fatigué, beaucoup d’émotions, je vais aller me coucher.


le jeudi 6 septembre par Francis Traunig


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1980

Poudre à récurer retirée du marché par la COOP lorsque le Sida a commencé à faire son apparition dans les années 1980.


le mercredi 5 septembre par Francis Traunig


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Chez Aline

4 oies, 2 poules, 1 coq, en bordure d’un petit village, en zone agricole.

les voisins de l’autre côté de la route ont fait une pétition, le coq fait trop de bruit.


le mardi 4 septembre par Nicolas Spuhler


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Chez Serge

Petits souvenirs qui remontent, en m’asseyant dans cette boulangerie autrefois tenue par Serge, un super bonhomme.

Qui  nous a quitté un lundi de février 2010.

Petit moment de solitude au moment d’expliquer à mon fils de 8 ans qu’il s’est suicidé. J’essaie de trouver le bon ton.

Il s’est coupé la tête ? Il rigole, la vie continue, la boulangerie aussi.


le dimanche 2 septembre par Nicolas Spuhler


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Miam-miam.

Pyrale du buis Cydalima perspectalis

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La Pyrale du buis (Cydalima perspectalis) est une espèce de lépidoptères de la famille des Crambidae, originaire d’Extrême-Orient. Introduite accidentellement en Europe dans les années 2000, elle y est rapidement devenue invasive.

Son imago est un papillon nocturne, attiré par la lumière, qu’on peut voir tournoyer autour de réverbères1, mais qu’on ne voit voler de jour que s’il a été effarouché. Sa chenille ne semble consommer que des feuilles de buis, et l’invasion de l’espèce provoque de lourds dégâts dans les populations européennes de buis, ornementales comme sauvages. L’espèce figure depuis 2008 sur la liste d’alerte de l’Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes2 (OEPP, 2007).

En France, son introduction accidentelle a été repérée en 2008 en Alsace3, mais le nombre d’individus laisse penser qu’elle date de 2005 au moins. En une décennie, elle a conquis l’intégralité du pays4.

À l’été 2017, la Belgique fait aussi face à une invasion. Les régions de Bruxelles et des Brabants flamand et wallon sont particulièrement touchées, les buis de nombreux jardins étant ravagés par l’insecte. L’espèce aurait été introduite accidentellement dans le pays via des végétaux importés d’Asie


le dimanche 2 septembre par Gérard Dubois


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(web)

Ce que ne dit pas la rubrique ci-dessous (web) c’est qu’on doit le pont à Eiffel – d’abord construit en poutres métalliques.

Prouesse technique

Au XIXe siècle, c’est la lutte à couteau tiré pour le passage de la grande transversale ferroviaire du Lac de Constance vers Genève. Doit-elle passer par Fribourg ou par la Broye? Fribourg gagne la partie devant l’Assemblée fédérale (59 voix contre 47). Le destin du canton est profondément marqué par ce choix. Encore une fois, un pont fait l’histoire. On se lance donc dans la construction d’un pont de fer (pontpoutre en treillis) pour passer sur le fossé de Grandfey, jugé jusqu’alors infranchissable. L’arrivée des trains électriques et l’accélération des convois conduisent à la transformation en béton, réalisée entre 1925 et 1927.

Durant la construction du pont en béton de Grandfey, entre 1925 et 1927, le trafic ferroviaire n’a jamais cessé. Prouesse technique: on a pu utiliser la carcasse métallique du premier pont pour construire le second.

Le pont de Grandfey marque depuis longtemps les esprits. Entre autres, parce qu’on a toujours pu franchir le fossé à pied, par une passerelle située sous les voies. Elle est encore très utilisée aujourd’hui. L’effet de hauteur et les vibrations des trains restent impressionnants.

Aux entrées de la passerelle du pont, on peut découvrir l’une des plus importantes installations minimalistes de Suisse, réalisée en 1988 par l’artiste Richard Serra.

Caractéristiques principales:
Type de construction: pont ferroviaire – Pont-voûte en béton armé avec dalle supérieure en béton
Longueur totale: 341,26 m
Portée maximale: 42,3 m
Largeur de l’ouvrage (zone haubanée): 9,63 m
Hauteur du tablier sur la Sarine: 80 m
Configuration de la chaussée: 2 voies ferroviaires 1 banquette
Année de mise en service: 1862 – 1927


le dimanche 2 septembre par Francis Traunig


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Retrouvaille

– Ich hab’ Sie schon damals fotografiert !

– Wann ?

– Letztes Jahr… warte mal: oui je vous ai déjà photographié pour ce site, c’était le 5 mai de l’année dernière (je retrouve la photo sur mon téléphone: https://unephotoparjour.ch/image/mgirardin_05-05-2017/)

– Ach Ja, bei der Riverside Café. Viel viel viel Geld mit alle diesem Seidenkravattierter Männer, aber kein Geld für die Ballerina !!

Simona vient tous les mardis de Thun, pour danser dans les rues de Genève, et espérer quelques pièces.


le samedi 1 septembre par Michel Bruno


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