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Pendant
Pendant qu’au-dessus de la table se succédaient les plats, on changeait de décor en dessous.
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idée
Je m’apprêtais à tenir mon cap, le sac à dos plein de bonnes résolutions, lorsqu’un impromptu me rappela qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’idée.
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deux
« C’est arrivé près de chez vous. » près de chez moi d’ailleurs, à deux kilomètres…
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actes.
Vous voulez tordre le cou à votre quotidien, vous aimez l’aventure, la moto, les grands espaces ?
Ils l’ont fait ! et sont passés du rêves au actes.
Rien de plus simple, allez sur : http://madnomad.gr/main/en/who/
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Istanbul
Solstice d’hiver.
La lumière revient, l’hiver aussi.
Dans le tram je vois une jeune femme se brosser les dents en tenant devant elle un petit gobelet blanc.
A l’hôpital, en salle d’attente, avec d’autres, un homme se dresse avec peine sur ses béquilles lorsqu’un jeune médecin lui demande de le suivre. La béquille droite lui échappe. L’homme se baisse avec peine sous le regard impassible de l’homme en blouse blanche.
Hé, ho le zigue, tu fais médecine par vocation !
Me murmure-je et replonge dans Cette étrange chose en moi.
Arrive le mien, de médecin, accompagné par un jeune stagiaire allemand.
-Qu’est-ce que vous lisez ? Me demande mon médecin tout en feuilletant mon dossier. Vous avez pris un gros livre, vous pensiez attendre longtemps ?
-Pamuk, vous connaissez ?
-Non. Qui c’est ?
Le jeune assistant sourit et moi j’en rajoute une couche.
-Il a eu le Nobel… en… attendez…
-2006, dit le jeune allemand en tripotant son stéthoscope comme pour s’excuser.
Et je lance tout en nous dirigeant vers le lieu de la consultation :
-Son roman, Le musée de l’innocence, vous l’avez lu ?
-Oui.
-Le musée à Istanbul, vous l’avez visité ?
-Oui.
Mon médecin traitant se planque derrière un écran et éructe des petits rires agacés. Mais avec élégance le jeune médecin stagiaire fait un pas en arrière et se tait.
-Vous aimez Genève ?
-Oui.
-Si vous voulez vraiment en savoir un peu plus sur notre histoire, qui nous sommes et où vous avez fait votre stage, vous devriez lire un très beau livre de Zweig… Conscience contre violence.
-Oui, je l’ai lu. J’ai deux passions, la médecine et la littérature…
Puis je vais au café, fêter le retour de la mobilité (restreinte) de mon épaule. Me rejoint une jeune femme dans l’arrière salle où je décide de finir le chapitre entamé à l’hôpital de Cette étrange chose en moi. Avec assez peu de pudeur, elle se met à raconter sa vie à son portable. Mais ça ne me gêne pas. Arrivent deux autres clientes et un couple. Ils papotent et sont joyeux. Mais voilà que ça agace la jeune femme au portable qui tout à coup, excédée, dit :
-Te rappelle, y a un de ces vacarmes ici !
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malabilé
Une chanteuse lyrique, un médecin, une bouteille.
Saumon, gâteaux, rires et vins divers.
De l’eau gazeuse.
Bortsch, mandarines et malabilé.
C’est le joyeux noël des copains de Christine et Damien
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Harry Dean Stanton
Le fantôme d’Alekan éclaire celui de Marc Camoletti.
Celui de Harry Dean Stanton, Lucky.
Puisqu’une fois la lumière éteinte, il n’y a plus rien.
Comprenne qui pourra…
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Jusqu’à quand ?
Zeus condamne Atlas à supporter le monde (c’est toujours les mêmes qui bossent diraient certains) pour que l’harmonie profite au plus grand nombre. Mais quelques oisifs ruminent et pour meubler l’ennui, ils cherchent des noises à Atlas – qui pour le moment tient le coup.
Jusqu’à quand ?
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That’s true.
There is no mystery about Girard-Perregaud –That’s true. Mais par contre le mystère demeure au sujet de cette petite fille et de ses pensées.
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12 euros 50
Je demande à la vendeuse du kiosque à journaux pourquoi toutes ces unes avec Johnny…serait-il malade, ou peut-être mort ?
-Ne m’en parlez plus, ça m’agace, j’en ai assez de cette idolâtrie… si encore il avait inventé quelque chose pour soigner les gens malades, ou sauver des enfants qui meurent de faim… non il nous laisse juste quelques chansons pour midinettes… 12 euros 50 s’il vous plaît.
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ce qui ne veut rien dire bien sûr
A l’abri d’une mini tempête de neige tout parait plus doux, réfugiés au cœur d’une galaxie d’univers créateurs – ce qui ne veut rien dire bien sûr – mais si on y pense, il y a très longtemps que tout à commencé : quel chemin parcouru depuis le crash de la météore sur le Yucatán. C’est grâce à elle qu’on est là, que les grands prédateurs ont laissé un peu de place dans les fourrés au plus petits mammifères et nous voilà quelques milliers d’années plus tard avec nos autobus (ici à Plan les Ouates c’est la ligne D) nos chauffage électriques, nos verres de vins rouge et nos vêtements soyeux – j’allais écrire : notre papier de toilettes. Mais c’est vrai, sans cette sacrée collision pas d’ascenseurs, pas de boucles d’oreille, pas d’arbres de vie (je pense à ceux de Sophie), pas de machine à retirer de l’argent (je pense à Michel qui n’a eu qu’à traverser la route pour garnir son portefeuille).
On est vraiment vernis que les dinosaures nous aient fait un peu de place !
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toujours
L’ami Zoran, père et fils, généreux, bosseur, et toujours débordant de bonne humeur.
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pisser
L’impression de photographier assis ces temps.
Encore une chose que je dois faire avant d’aller explorer d’autres mondes, pisser assis sur une chaise.
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