ce qui ne veut rien dire bien sûr

08/12/2017

A l’abri  d’une mini tempête de neige tout parait plus doux, réfugiés au cœur d’une galaxie d’univers créateurs – ce qui ne veut rien dire bien sûr – mais si on y pense, il y a très longtemps que tout à commencé : quel chemin parcouru depuis le crash de la météore sur le Yucatán. C’est grâce à elle qu’on est là, que les grands prédateurs ont laissé un peu de place dans les fourrés au plus petits mammifères et nous voilà quelques milliers d’années plus tard avec nos autobus (ici à Plan les Ouates c’est la ligne D) nos chauffage électriques, nos verres de vins rouge et nos vêtements soyeux – j’allais écrire : notre papier de toilettes. Mais c’est vrai, sans cette sacrée collision pas  d’ascenseurs, pas de boucles d’oreille, pas d’arbres de vie (je pense à ceux de Sophie), pas de machine à retirer de l’argent (je pense à Michel qui n’a eu qu’à traverser la route pour garnir son portefeuille).

On est vraiment vernis que les dinosaures nous aient fait un peu de place !