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salut gamin !
Et qui vois-je à sa fenêtre au cours de ma balade du matin ? Arthur, mon voisin !
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24/04/2020
Trouvé sur 20minutes.fr :
Coronavirus à Toulouse : Elle finit en garde à vue pour une banderole « Macronavirus à quand la fin ? » L’avocate d’une jeune toulousaine dénonce les quatre heures passées en garde à vue de sa cliente, pour une banderole « Macronavirus à quand la fin ? » devant chez elle.
Publié le 24/04/20 à 15h13 — Mis à jour le 24/04/20 à 15h16
La banderole « Macronavirus à quand la fin ? » était déployée sur le mur d’une résidence toulousaine. — Lionel Bonaventure / AFP
Une jeune femme a été retenue quatre heures en garde à vue, jeudi à Toulouse, pour répondre d’une banderole devant son domicile, affirme son avocate Claire Dujardin et la section locale du NPA. Le message « Macronavirus à quand la fin ? » s’inspirait de la une de l’hebdomadaire Charlie Hebdo du 29 janvier.
L’affaire a commencé mardi lorsque la police est intervenue dans ce pavillon du quartier de La Roseraie, dont le mur du jardin avait été couvert de ce message visant le président de la République. Les résidents ont obtempéré à la demande de décrochage, mais les policiers sont revenus le lendemain remettre une convocation à l’une d’entre eux ayant accepté de s’identifier. Jeudi, elle a donc été placée en garde à vue, au motif « d’outrage », pour être ensuite relâchée sans suites immédiates, selon son avocate.
« L’infraction n’est pas constituée, on est plutôt sur du renseignement, de la police politique » dans « un contexte ou l’on ne peut plus manifester », a affirmé Me Dujardin. Le NPA-31 s’est pour sa part ému d’« un cas grave de remise en cause de la liberté d’expression », dans une motion soutenue notamment par les sections locales de la CGT, du PCF, d’EELV et de la LDH.
Des cas similaires à Paris, Marseille et Caen
Cette affaire est intervenue après d’autres cas depuis début avril de visites de policiers auprès d’habitants confinés ayant déployé sur leurs façades des banderoles à connotation politique, selon Mediapart.
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je cours, donc je suis
Dans son excellent livre « Street Photography, Le savoir-faire du photographe de rue » paru chez Dunod, le photographe David Gibson rapporte un entretien qu’avait eu un de ses confrères, Bill Jay, avec un grand violoniste à propos de l’obsession éprouvée par le passionné à l’endroit de son art. « Le musicien racontait qu’il lisait des partitions au petit-déjeuner, qu’il composait de la musique le matin, réfléchissait à la musique pendant sa balade digestive, s’entraînait au violon l’après-midi, se produisait en concert le soir, retrouvait des amis musiciens pour jouer, puis allait se coucher et rêvait de violon. Lorsqu’on lui demandait s’il ne s’agissait pas d’une vie étriquée, le violoniste répondait : « Oui, au début ma vie se resserrait de plus en plus. Et puis une chose formidable s’est produite. Comme si ma musique passait dans le goulot étroit d’un sablier et devenait de plus en plus large. Désormais, ma musique est reliée à tous les aspects de ma vie. » Ces mots entrent en résonance directe avec l’auteur de cette image du jour, qui fut naguère accro à la course à pied et est aujourd’hui photographe chronique, ou chroniqueur par l’image, si on préfère, de ce que le monde lui donne à voir…
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3 pingouins
Hier après-midi la foule était trop dense devant les magasins d’alimentation. Les gens s’espacent mais ils sortent nombreux. Pourquoi l’après-midi, pas le matin ? Sorti aujourd’hui avant l’heure d’ouverture, et pour éviter ce monde. Il n’y avait pas plus de trois pingouins qui se couraient après vers 8 heures 30, et un canard. Présence touchante de l’animal investissant un espace, cet espace occupé habituellement par nous-autres, partout.
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voisin
Hé mais c’est Bruno ! je le huche. Il fait son sport, mon voisin est du matin pour ça. Je reviens de la supérette, encore fermée, je ne retiens jamais les horaires, parce que ces détails m’ennuient, me dirige donc vers l’autre. Enfin, j’ai trouvé du pain de mie complet.
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le pain de mie
On connait en cette période de pandémie la situation calamiteuse des pâtes, du papier hygiénique, des sardines à l’huile, et celle de la farine : accrochez-vous. Rayons pillés, difficultés à trouver, etc. On parle moins du pain de mie, du nature et du complet : c’est la même chose. Rayons vides… Les stocks sont faits. C’est probablement plus simple ainsi que de se rendre tous les jours à la boulangerie, avec le risque que comporte le retour de baguette, sur le front du covid-19. On comprend… Néanmoins, le photographe ne se rend pas non plus tous les jours à la boulangerie, quel que soit d’ailleurs le jour de l’année : il déjeune depuis fort longtemps au pain de mie (complet).
C’est donc en quête de cette denrée alimentaire devenue rare que j’ai fait cette photo. Rue déserte, je cadre au départ le décor, voilà que déboule ce monsieur qui me fait un geste de la main pour s’excuser du dérangement. Il ne sait pas la chance que j’ai : la photo est habitée…
Il n’y avait plus de pain de mie. Ni nature, ni complet. J’aurais pu passer à la boulangerie, j’ai oublié.
Autre essai demain.
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Carrefour Express
Le marché couvert est fermé : mesures sanitaires obligent. Tous se rabattent sur le Carrefour Express pris d’assaut par une file de 100 mètres linéaire de chalands masqués FFP2 (mais où les trouvent-ils ? au marché noir ?). Chacun prend soin de laisser un espace de deux mètres au moins entre deux, la queue va jusqu’au Picard surgelés de la rue de l’autre côté, où une file partant à gauche forme comme une équerre avec la mienne. Les salariés du Carrefour s’activent, réassortissent les rayons depuis plus d’une heure : jamais ils n’ont dû autant travailler que sur ces trois dernières semaines. Il est des dividendes qui doivent se perdre… Je discute un moment avec ma voisine, à bonne distance. Peintre et iconographe et contact sur Instagram depuis ce matin, qui ne s’est pas offusquée que je la prenne en photo. Ce qui n’est pas le cas d’un pauvre bougre, qui m’invective – en me tutoyant – alors que je ne le prenais pas, lui, en photo. Vérifiant ainsi ce classique que le plus hostile n’est le plus souvent pas celui qui a été photographié, mais celui qui vous a vu faire la photo. Le covid-19 n’y peut mais…
Il me reste environ un quart d’heure avant le reconfinement.
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10/04/2020
Je partage le même tracas que le collègue Gérard Dubois : une photo sans aucune présence humaine, j’ai du mal. Le pot de fleur, le lierre au flash, le bout de peuplier en synchro lente deuxième rideau ou tout objet ou détail d’objet comme savent si bien le présenter quelques mags du web branchés à maquette arty, je ne sais pas bien m’y prendre. Mieux, ça m’ennuie, souvent. Suis déjà vieux… Tout au moins, à défaut de silhouette, doit-on à mon sens flairer directement, pour ne pas dire frontalement, la présence humaine dans l’image. Hier c’était un cimetière caché derrière la palissade, aux arbres s’enfouissant dans le caveau des disparus… L’humaine présence y était éthérée, mais ce n’est pas avec une attestation dérogatoire de sortie pour faire des commissions chez Lidl qu’on improvise le mieux un hommage aux chers disparus. C’est un peu serré.
Ce matin tôt direction inverse : Carrefour Market. Il était fermé, n’ouvre qu’à dix heures au lieu de huit. Avec ce confinement, tout est sens dessous dessous.
Le gouvernement sera bien tenté de nous la faire à l’envers, à la grecque, jusqu’à Lagarde : la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) n’a-t-elle pas écarté jeudi sur France Inter « l’idée d’une annulation globale des dettes contractées par les Etats de la zone euro dans leur gestion coûteuse de la pandémie du coronavirus » ? « Ça me paraît totalement impensable », a-t-elle déclaré en réponse à une question sur ce sujet.
Elle a par ailleurs souligné qu’il faudrait « beaucoup plus de temps » que deux, trois, cinq ou dix ans pour que les Etats de la zone euro sortent de cet endettement.
Commentaire d’Aurélien Barrau, brillant astrophysicien épris de philo et d’écologie : « Ils ne peuvent structurellement PAS penser, c’est bien le problème. Ils sont accroc à la croissance comme un drogué à l’héroïne. Mais le corps que la substance dévore est aussi le notre : on ne peut plus rester les otages des bouffons. »
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voisine
ma voisine coud des masques et fait une revue de presse
ceci en plus, pour boucler quinze jours difficiles entre travail et confinement :
https://vimeo.com/404307262
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02/04/2020
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01/04/2020
confiner avec Lemmy Kilmister, découvert essentiellement après sa mort : un grand monsieur. Il n’est jamais trop tard…
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