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bosser
IL y a des fous de piscines comme il y a des fous de chocolat. Sommes venu à Arles pour bosser et à chaque fois que nous cherchions Nicolas nous le retrouvions dans l’eau.
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je trouve pas le mot.
Au mémorable festival de musique des Cropettes où l’on se rend bien plus pour manger et rencontrer les potes qu’écouter un Jazz parfois trop… je trouve pas le mot.
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Et c’est vrai que ces pélargoniums ont la frite.
Sept heures trente. Estelina m’attrape par le bras. Elle a toujours été très matinale. Un service à me demander. Si je veux bien. Ça lui ferait plaisir. Mes géraniums. Oui. J’aimerais que vous me les photographiez pour que je puisse les montrer en Italie. Avec vous et Pietro. Dans deux minutes alors. Attendez que nous soyons à la fenêtre. Je me gratte la tête. Comment faire ça avec ma focale de18.3. Je cropperai, je cropperai. J’ai croppé et leur ai fait plaisir.
Et c’est vrai que ces pélargoniums ont la frite.
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babillardes
Un petit rien sur pas grand chose.
Au moment où je pensais à ce qu’une rencontre peut avoir de fortuit pour me distraire de la chaleur, alors que me dépassait mollement un groupe de jeunes filles babillardes, mon regard s’encouble sur une flèche qui montre son chemin a une cerise.
Comme c’est curieux.
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(ou pas)
Au commande de mon brise-glace à préjugés.
A quand le visage d’un bellâtre tendu sur la peau d’un tambour battu par une percussionniste non-épilée (ou pas) ?
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brise-glace
Au commande de mon brise-glace à préjugés.
A quand une fillette à cheval sur un canon et un petit garçon en tutu bleu ?
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Mais vite alors…
Monsieur, Monsieur !
Désolé j’ai pas le temps.
Moi non plus, allez, juste une seconde, je peux vous photographier ?
Mais vite alors…
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Je me suis toujours demandé
Je me suis toujours demandé si celui qui se débarrasse de son caddy après avoir sauté dans le bus est le même que celui qui balance son emballage BIG MAC sur une pelouse. Sans vergogne. Et vide son cendrier à un feu rouge. Klaxonne quand ça n’avance pas. Gueule à la caisse du supermarché parce que ça traîne. Et trouve chiant qu’il faille payer les cabas aux caisses. Alors qu’avant on recevait des emballages en plastique gratuitement.
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atavismes
Mon fils, 28 ans, aujourd’hui : donne-moi l’appareil papa, j’ai le bras plus long que toi. Quant à ma fille, 26 sous peu, elle ne peut plus se défaire de ce sourire commercial que je lui ai appris lorsqu’elle était toute petite.
Futurs parents, attention aux indécrottables atavismes.
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jetons
…better to enter the Kingdom of God than be thrown into hell where the worm never dies and the fire never goes out.
Mark 9:47
Il est écossais, retraité, avec en arrière plan un petit accent américain, et s’occupe à propager la parole des évangiles en foutant les jetons aux passants et promettre l’enfer si…. si quoi ? Si déjà quelqu’un le remarque.
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furieux désir de…
Anne présente sa nouvelle saison au théâtre Forum de Meyrin sous le signe d’un furieux désir de…
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manifestement
En randonnée mécanisée, la parité homme-femme vire cette fois-ci manifestement au profit des hommes.
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manifestement
En randonnée pédestre, la parité homme-femme vire manifestement au profit des femmes.
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des sacs poubelles
Ce que je n’aime pas.
Photographier des gens qui dorment. Détourner une image au détriment du contexte. Exercer un abus de pouvoir en manipulant les lumières, par exemple éclairer par en-dessous ou coller une focale courte sous le nez de quelqu’un. Faire un bon mot avec une légende qui desservirait la chose explicitement représentée.
Ou encore rephotographier une image de mon ordinateur et me l’approprier.
Pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de le faire. Comme quand on se pince pour constater qu’on ne rêve pas.
Photographier cette image de Doug Mills, qui décrit le crescendo d’obscénités auquel nous sommes conviés dans cette stupéfiante mise en scène.
Le marchand de tapis brandit sa marchandise. Des photographies de canons, des missiles, des chars, parce tout le monde le sait, une image vaut mille mots.
Ca permettra au client enjoué qui découpe ses opposants à la scie et les balance dans des sacs poubelles, d’être plus radical et de vivre avec son époque. Il l’avait promis : sortir son pays du moyen-âge.
La honte absolue.
Ps : Notre Président de la Confédération, qui bégaye misérablement l’English, a été invité par le marchand de tapis à Washington. Tapes sur l’épaule, sourires Colgate et bons offices proposés par la Suisse entre l’Iran et les USA. Notre presse jubile. Notre petit pays sur les épaules du géant. Puis, comme par hasard, quelques semaines plus tard, le Pompeo, secrétaire d’état, vient faire de la retape. J’adore ce petit pays, re-smile, re-courbette de la presse.
Ah oui, au fait, on l’avait presque oublié, il faut qu’on se creuse les urnes pour choisir notre nouvel avion de chasse. Cinq propositions au choix. Mais finalement pourquoi pas le F 35 américain.
Ils sont si cool, les américains.
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le cœur sur la main.
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