01 | 02 | 03 | 04 | 05 | 06 | 07 | 08 | 09 | 10 | 11 | 12 | 2024 |
01 | 02 | 03 | 04 | 05 | 06 | 07 | 08 | 09 | 10 | 11 | 12 | 2023 |
01 | 02 | 03 | 04 | 05 | 06 | 07 | 08 | 09 | 10 | 11 | 12 | 2022 |
08 | 09 | 10 | 11 | 12 | 2021 | |||||||
2020 | ||||||||||||
2019 | ||||||||||||
01 | 02 | 03 | 2018 | |||||||||
2017 | ||||||||||||
2016 | ||||||||||||
le défi de Carole, jour 1 – au boulot
Le défi ou challenge de Carole hier s’énonçait comme ceci :
Je nomme
( Ca change de sujet pour toi ) [Tu n’as pas tort Carole !]
Voir l'image
péripatétique
« du grec peripatetikos, lui-même dérivé de peripateîn, « se promener », par allusion à l’habitude qu’avait Aristote d’enseigner la philosophie en se promenant avec ses disciples. » Se promener donc. Le sens de peripatetikos me vient d’une collègue psychologue, que je remercie. Elle m’apprend l’autre jour que péripatéticien signifie originellement : « se promener ». Le mot ne revêt certes pas que ce sens-là : celui qui lui vient ensuite, par extension, désigne la fille de joie arpentant les rues à la recherche du client. Mais voilà que tout ça me rappelle autre chose. Le joyeux, ou joyeuse photographe de la rue ne serait-il-t-elle pas dans cette même quête du bon client ? Péripéties, pépites du lexique, périphéries, bifurcations et polysémies, j’achète !
Voir l'image
à demi
j’abhorre le selfie, les selfies, en règle générale. L’autoportrait, déjà mieux, est du registre qui me met le plus mal à l’aise en photo : une bizarrerie si on considère le nombre d’anonymes que je m’autorise à photographier sans rien leur demander. Autophobie ? je ne sais. Je ne crois pas. C’est plutôt que je ne m’intéresse pas beaucoup à moi-même. Se pencher sur soi est inappétissant, note Clément Rosset dans Loin de moi. Plus précisément : « qui souvent s’examine n’avance guère dans la connaissance de lui-même ». Vu que ce lundi férié soudain rafraichit et gris se révèle au final aussi ennuyeux qu’un dimanche d’hiver, me suis essayé au truc, à demi.
Voir l'image
l’île Dollo
Ne cherchez pas le gag, pas le temps ni l’envie aujourd’hui, pas même envie de photographier, mais envie de lire ce livre que je viens enfin de trouver. L’île Dollo, paru en 2005, dont la matière poétique du titre me suit comme une émanation camphrée depuis un festival de 2019, renvoyant à la topographie intérieure, imaginaire, d’auteurs revisitant Manhattan et un New-York de ciné, tendance Jarmush de la période monochrome. J’ai en effet eu la chance d’assister à Uzès à une projection et conférence de Dollo au festival des Azimutés, en 2019, j’en ai depuis des réminiscences – et l’envie de le lire après l’avoir vu et écouté. Le thème de la conférence/projection était « Photographier New-York, la cité fragile, 1996-2008 » où le photographe a vécu en famille, petite famille, superbes photos, ambiance ciné donc. La personne même du photographe Dollo vous a une dimension flagrante de comédien, d’acteur, de conteur, il me le fallait sous sa forme livresque… Je l’ai.
Voir l'image