semble dire le poupon CO2.

aux abris aussi, il fait chaud (ici dans les couloirs du RER).

L’auteur de cette photo n’a dormi que 3 heures la nuit dernière : trop chaud ! 27 ° dans la chambre à coucher.

Les années 2016, 2015, 2017, 2018 et 2014 ont été, dans cet ordre, les plus chaudes jamais enregistrées, la Nasa dixit.

« Les vagues de chaleur se multiplient sur la planète depuis 1980 et plus encore depuis le début du 21^e siècle : Europe de l’Ouest (2003), Russie de l’Ouest (2010), Texas (2011), et plus encore en Australie (2012, 2013, 2017). Et les projections sont pessimistes : à l’avenir, les canicules vont probablement se multiplier et s’intensifier (…). Pour Météo France, cette tendance est « en cohérence avec l’accélération du réchauffement moyen observé sur la période ». Réalisée par Météo France, cette projection s’appuie sur un scénario pessimiste, dans lequel les émissions humaines de gaz à effet de serre continuent sur leur actuelle lancée. Mais même si les engagements pris lors de l’Accord de Paris étaient tenus, la superficie terrestre susceptible de subir des épisodes caniculaires sera multipliée par quatre d’ici 2040, affirment Dim Coumou et Alexander Robinson, de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique, les gaz à effet de serre précédemment émis dans l’atmosphère ayant d’ores et déjà amorcé le réchauffement climatique.

Selon le scénario examiné par Météo France, les vagues de chaleur devrait être deux fois plus fréquentes d’ici 2050 et en fin de siècle elles pourraient de surcroît être plus sévères, plus longues et survenir sur une période plus étendue, de fin mai à début octobre. Une étude menée par Camilo Mora, géographe à l’université d’Hawaii, et publiée en 2017 dans Nature Climate Change a évalué les conséquences de ces bouleversement : si aucune mesure drastique n’est prise pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre, la proportion de la population mondiale exposée chaque année plus de 20 jours à des températures et des taux d’humidité au-delà du seuil létal bondirait d’ici à 2100 de 30% à 74 % ! »

source : sciencesetavenir.fr

34° annoncés, maximum, aujourd’hui

Début d’une série sur la canicule annoncée, d’origine anthropique, à vue de nez. Première photo…

Guillaume Kerner, Pud Pad Noy

http://www.jeudepaume.org/?page=article&idArt=3285

Toréer le passant certes, mais discrètement, si possible ! L’image furtive d’un 50 Cent traversant le champ m’a incité à shooter, rapido, ni vu ni connu. C’est mieux sans doute : on ne faisait pas le poids en cas de street fight (pas mon genre de sport). Voir dans 20 ans si les tenues rap seront les mêmes…

Cette photo est néanmoins un peu foireuse : pas passionnante. Peut-être le sera-t-elle dans 30 ans ?

J’ai revu Anselme McEvoy, étudiant aux Beaux-Arts, peintre. A suivre, ici : https://www.instagram.com/anselmemcevoy/

à en avoir le tournis

100% des Français sont des descendants de Celtes, Basques, gallo-romains, Wisigoths, Francs, Alamans, Vikings, Vandales, Bretons, Sarrasins, Belges, Italiens, Polonais, Espagnols, Portugais, Maghrébins, Africains, Turcs ou Asiatiques. Nous sommes tous des métèques. Les seuls Français de souche sont Néandertaliens.

http://www.lagrandeparademeteque.org/

Jeune beauté pressée.

« Mais oui, une photo, tout à fait ! » C’eût été à elle plutôt qu’à moi-même qu’il aurait fallu le dire, sûr, ce qui ne m’a pas empêché de lui décocher un sourire ravi, immédiatement après. Elle m’a répondu par un sourire quand je suis passé sur le côté, sans rien dire, dans le vacarme des bagnoles. C’est dans ces moments ultra-rapides d’échanges fugaces avec des inconnu(e)s aussi, que la photo est un immense plaisir, quand ça se passe bien comme ça.

« Misère, misère ! C’est toujours sur les pauvres gens, que tu t’acharnes obstinément. »Ainsi démarre la célèbre chanson de Coluche, dans un rare texte sur le sujet, capable à la fois de faire rire et pleurer sans qu’à aucun moment l’humoriste disparu, cet hyper-sensible de la question sociale, et c’est peu dire, ait jamais témoigné de sottise ou de forfanterie à propos des pauvres. J’ai repéré cette voiture en marchant, voilà un mois et demi à peu près, lors d’un précédent passage à Montélimar, ma ville natale. Garée dans un virage de quartier pavillonnaire, elle avait une tente genre Quechua plantée sur son côté. Des enjoliveurs plastique du véhicule, à son allure fatiguée, on devinait qu’elle était celle d’un pauvre gars dont elle représentait certainement le dernier foyer. Je suis repassé à cet endroit ce matin, elle avait entièrement brulé. Un riverain évoquait un type seul et discret, et on se demandait s’il était encore en vie.

Direction la boulangerie. Première photo de la journée, en allant chercher le pain.