canicule, jour 2. De l’ombre !

25/06/2019

Les années 2016, 2015, 2017, 2018 et 2014 ont été, dans cet ordre, les plus chaudes jamais enregistrées, la Nasa dixit.

« Les vagues de chaleur se multiplient sur la planète depuis 1980 et plus encore depuis le début du 21e siècle : Europe de l’Ouest (2003), Russie de l’Ouest (2010), Texas (2011), et plus encore en Australie (2012, 2013, 2017). Et les projections sont pessimistes : à l’avenir, les canicules vont probablement se multiplier et s’intensifier (…). Pour Météo France, cette tendance est « en cohérence avec l’accélération du réchauffement moyen observé sur la période ». Réalisée par Météo France, cette projection s’appuie sur un scénario pessimiste, dans lequel les émissions humaines de gaz à effet de serre continuent sur leur actuelle lancée. Mais même si les engagements pris lors de l’Accord de Paris étaient tenus, la superficie terrestre susceptible de subir des épisodes caniculaires sera multipliée par quatre d’ici 2040, affirment Dim Coumou et Alexander Robinson, de l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l’impact climatique, les gaz à effet de serre précédemment émis dans l’atmosphère ayant d’ores et déjà amorcé le réchauffement climatique.

Selon le scénario examiné par Météo France, les vagues de chaleur devrait être deux fois plus fréquentes d’ici 2050 et en fin de siècle elles pourraient de surcroît être plus sévères, plus longues et survenir sur une période plus étendue, de fin mai à début octobre. Une étude menée par Camilo Mora, géographe à l’université d’Hawaii, et publiée en 2017 dans Nature Climate Change a évalué les conséquences de ces bouleversement : si aucune mesure drastique n’est prise pour contrôler les émissions de gaz à effet de serre, la proportion de la population mondiale exposée chaque année plus de 20 jours à des températures et des taux d’humidité au-delà du seuil létal bondirait d’ici à 2100 de 30% à 74 % ! »

source : sciencesetavenir.fr