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Une sortie d’escalator. On me tend un papier, je vois l’objectif animalier pointé vers moi, aussitôt : clic.

Cette robe me dit-elle avait appartenu à Yvette Horner, célèbre accordéoniste disparue récemment, le 11 juin dernier, à 95 ans. « Elle n’était pas malade. Elle est morte des suites d’une vie bien remplie » aurait déclaré son agent, un certain Jean-Pierre Brun. La robe rouge en question constituait le premier prix de la tombola qu’organisait sur ce vide grenier la dame devant moi, qui avait cousu l’étoffe.

Je ne connais pas Yvette Horner, sauf de nom – bien sûr. Elle avait une petite place, pour ainsi dire, au grenier de mes souvenirs de chanteurs et musiciens populaires d’un temps très ancien, d’avant 68, d’une tonalité plutôt monochrome. Nulle connaissance à ma connaissance, parmi ceux de ma génération, n’écoutait cette musique-là.

Elle relevait à nos yeux de la mémoire collective, de ces icônes d’une France d’avant et juste après la Ve République, de tableaux noirs et de sonorités ORTF, en somme, quelqu’un de très éloigné de nous autres, les aujourd’hui quinquas. Alors, pour ceux nés après 68…

au 58, on regarde le foot. Dans la rue, on shoote le ballon.

C’est Hervé Chatel à la manœuvre, un ami, à l’occasion d’une balade en ville.

https://www.hchatel-photographie.com/Auteur

– Bonjour monsieur! vous vous êtes déguisé en rouleau de scotch ce matin ? – Ha non du tout ! c’est Pac Man !

retour au boulot !

tu ne me le fais pas dire, chère camionnette ! Retour à Paris…

par la fenêtre du bus

dans la plaine

Fabrice ! Aujourd’hui plus rock qu’ici : https://www.youtube.com/watch?v=NBTITwDJVyw

penseur, ou songeur…