Au Polymanga de Lausanne, ami.e.s photographes, faites-vous plaisir, vous ferez plaisir !

Y a des princesses à profusion, des couples-champignon, un spider-man assis sur une poubelle, des cinglés saoulés de poésie, de manga, de Katana, de jeux vidéo, à boire et à manger !

Au cœur de notre réseau social…

…vernissage le soir d’un fond Man Ray et des derniers travaux de Cindy Sherman (superbe expo !) au Musée de la photographie de l’Elysée à Lausanne. Le vivier créateur des écoles d’Art du coin est également de la fête. Les réappropriations d’images, de textes, d’une peinture de la Renaissance sont passés au mixer virtuel pour être soigneusement présentés au public. (Je surprends même un visiteur – qui me ressemble d’ailleurs – proclamer ironiquement : Les fleurs de demain sont dans les semences d’aujourd’hui !).

Un peu plus loin, on se bouscule joyeusement autour d’une machine préhistorique à selfie : le photomaton. A deux pas de cette cabine antédiluvienne on peut s’installer sur un siège face à un écran et choisir un des vingt petits portraits proposés par ce dispositif. Il me semble reconnaitre une vieille connaissance, chausse mes lunettes, pas de doute, c’est lui, je clique sur l’image. Tout ça carbure à l’A.I.  et va alors générer un texte et me décrire ce que je vois.

…

Cette bécane (il, elle, iel) avatar du photomaton, est con, conne, inculte. Ne parle même pas. Incapable de répondre à mes questions. S’approprie du passé pour en faire des pâtés virtuels. Sans vergogne, sans une once de nuance…

Trop de monde alentour pour que je lui donne un coup de pied au cul pour lui ébranler le processeur.

Une action du chocolatier Lindt et Spruengli  vous coûtera aujourd’hui 107’800 francs suisses.

Ornithologue passionné par la volaille à réaction.

Je n’aime pas les zooms, le zoom c’est moi, et j’ai eu beau courir vers ce chevreuil kangourou, lui courait plus vite que moi.

…vernit à Morez, ex capitale de la lunette, des photographies.

Une série par laquelle il célèbre joyeusement la féminité.

Sans flonflon ni prétention.

Nous sommes de plus en plus à nous livrer à l’immémorial culte d’Aton.

Faut pas me photographier… mes chefs ne veulent pas.

Je comprends. Mais c’est pas vous que je photographie, c’est mes impôts !

Depuis 1829 l’eau coule sans interruption à la Fontaine du Logis pour ceux qui savent se  nourrir d’amour et d’eau fraîche.

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Nicolas Crispini, commissaire d’une passionnante exposition de photographies à la Médiathèque de Martigny sur l’œuvre du reporter Philippe Schmid – 1932 – 2002

https://www.mediatheque.ch/fr/schmid-philippe-961.html

Me too, souvenirs, souvenirs… lorsque, le siècle passé, j’ai eu à manœuvrer une poussette, ça m’a permis, plus tard, de manier une tondeuse sans trop de difficultés.

Bien que.

Le rire de l’homme caressé sur le bout du nez par la lumière céleste, c’est peut-être (pour le moment encore), le signe de la supériorité de l’humain sur la machine.

Petit voisin petites voisines avec devant lui et devant elles tous ces millions de mètres cubes de possibles.

En randonnée avec Christian Kracht dans son immense cervelle aux synapses extrêmement bien connectées.

Hélas ultime projection des Herbes Sèches de  Nuri Bilge Ceylan. Chef d’œuvre qui mériterait d’être projeté de manière ininterrompue pendant une année au cinéma.