Emplumé. Manquait le goudron.

Le terrifiant film la Zone d’intérêt de Jonathan Glazer décrit la négation de l’un par l’autre, la radicale déshumanisation. C’est aussi une parabole sur les murs dressés entre l’innommable et ce qu’on se refuse de voir.

Les murs, les barrières, les frontières, partout ! Aujourd’hui plus que jamais !

Ce mec derrière le roulant plein de fringues m’amuse. Je me mets en place, cadre lorsqu’elle débarque et prend la pose.

Me, please, take a picture, please…

…et s’en va en riant.

L. et son RX100 tout neuf.

Dans l’église Sainte-Thérèse bondée on se presse pour trouver une place. Le chœur du Cercle Bach s’installe près du grand orgue, bruits de chaises qu’on déplace, chuchotis, raclements de gorges. Une dame seule, souriante, me demande si la place à mes côtés est libre. C’est R. D. l’ancienne Présidente de la confédération helvétique. Probablement venue en bus. Sans garde du corps, sans flonflons, ni cérémonial. A part le fromage, les banques et le chocolat, c’est aussi ça la Suisse.

Beau concert. Chapeau à la sortie.

Religieuse résilience numérique.

Elle s’appelait Carlotta, la tempête.

Erlindo et Julia, frère et soeur, nous font savoir qu’ils sont quotidiennement huit millions de témoins de Jéhovah  dans le monde à diffuser une parole d’amour – ici, sur un quai de gare désert.

Le flamboyant retable de l’arbre de Jessé de l’église Saint-François de Porto.