Francis Traunig

Les légendes de Francis Traunig /

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Sauf que demain c’est maintenant !

Sauf que demain c’est maintenant !


le lundi 20 novembre


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Et alors,

Et alors,

N’a pas sa langue dans la poche.

Sur-motorisé.

Empathique.

Limpide comme une eau de source.

Fécond.

Ancré.

Curieux.

Qualités en lasagne…

Végétarien.


le jeudi 16 novembre


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L’équipe de choc

L’équipe de choc du magasin de mode masculine Père et Fils chez qui, de père en fils, on se fringue depuis 1950.


le mercredi 15 novembre


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le noble et sincère credo

Pour Zweifel*, il va de soi d’avoir un comportement durable.

Dans toute la chaîne de création de valeur, les ressources sont utilisées de manière responsable. Zweifel investit en continu dans le développement durable.

Il est permis de douter que le client de Zweifel qui balance dans la Nature son emballage après s’être empiffré, ne partage pas le noble et sincère credo de l’entreprise sur le comportement durable.

*Zweifel en allemand veut dire doute


le mardi 14 novembre


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(1914)

Voilà que je tombe sur la stèle funéraire du poète René-Louis Piachaud dans un dépôt de matériaux de construction en liquidation.

Ça doit sans doute ravir l’auteur de Sous un masque d’Ironie (1914), que sous le masque, le destin soit affublé d’un nez de clown.


le lundi 13 novembre


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xylogravures

Fabienne expose ses xylogravures dans un lieu de culte mué en lieu de culture, accompagnée par son fidèle garde du corps.


le dimanche 12 novembre


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l’oubli que nous serons.

Retrouvaille avec Isabelle G., perdue de vue, que revoilà, écrivain, dramaturge, journaliste, fidèle à elle-même, à conjurer avec toute l’énergie encore disponible : l’oubli que nous serons.


le samedi 11 novembre


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親し

親しい友人たちとの夜の日本旅行ほど楽しいものはないだろう。


le vendredi 10 novembre


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Ne reste

…ici a vécu, dormi pendant cinq ans, accotée aux murs d’une banque, une dame qui a perdu son fils en Irak et qui finira par perdre la raison.

Ne reste d’elle que les traces de gras de ses vêtements.


le jeudi 9 novembre


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what a fucking french touch !

Monsieur Le Président Decoin n’a pas terminé son repas, ça va un peu vite pour lui, surpris par l’arrivée du Lauréat, il ne va pas quand même pas se lever. Attablé à sa gauche, Emmanuel Schmitt, donne une interview, (BFM?) bouche pleine, finit de mâcher sa salade tout en mâchant ses mots : C’est une écriture à la fois poétique et sobre, (Schmitt déglutit) cette année c’est le Goncourt du romanesque.

Être adoubé dans un bistrot pour ses mots, what a fucking french touch !


le mardi 7 novembre


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de

Bain de lumière pour l’ami capilliculteur.


le lundi 6 novembre


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