Francis Traunig

Les légendes de Francis Traunig /

1812 images légendées.

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And

And so was the past….


le samedi 30 juin


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Pixelman

Pixelman au festival des Cropettes.


le vendredi 29 juin


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Dans le crâne de la tempête.

Dans le crâne de la tempête.


le jeudi 28 juin


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Ma mère avait raison

Les temps ont bien changé.

Enfin un mariage pas convenu, enfin un mariage où la femme à son mot à dire, et le dit avec force et conviction.

Ma mère avait raison, on va vers un grand matriarcat.


le lundi 25 juin


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A cheval

A cheval sur mon appareil photo, j’ai beaucoup voyagé…


le dimanche 24 juin


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Icare

-Tu fais ça pour gagner des sous ?

-Pas seulement. Pour le plaisir aussi.

-Comment tu t’appelles ?

-Icare.


le samedi 23 juin


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peut-être

Rencontré sur les quais un sympathique photographe chinois – peut-être intéressé par www.unephotoparjour.ch


le vendredi 22 juin


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veaux

Maintenant ou jamais, quoi ?

Maintenant ou jamais pour rejoindre la communauté des acheteurs qui acceptent le débit direct, sans contact, la reconnaissance faciale et l’utilisation des données personnelles en toute sécurité pour acheter – plus cons que des veaux qu’on mène à l’abattoir parce que c’est écrit 50% – de la marchandise qu’on va stocker au fond de nos placards.

Et réaliser, maintenant ou jamais, qu’en voulant faire des affaires et payer le moins possible, on maltraite les employés magasiniers sous-payés.

Maintenant ou jamais arrêter de se faire sodomiser tout habillé.


le mercredi 20 juin


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4 kilos

Il n’y a pas si longtemps, lui aussi pesait 4 kilos et mesurait 60 cm (sa mère hélas n’est plus là pour confirmer, et lui ne s’en souvient plus ne pensant à l’époque qu’à téter) 60 ans plus tard, voilà qu’il il frise le mètre 90 pour plus de 80 kilos. Il est de nature joyeuse, croque la vie à pleines dents et dispense les carpe diem tous azimuts.

Life is short, life is short….


le mardi 19 juin


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quatre kilos et demi

De quatre kilos et demi et soixante trois centimètres à plus de soixante dix kilos et un mètre quatre-vingt-dix… vingt sept ans plus tard.


le lundi 18 juin


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crachats

Quatrième championnat de cracher de noyau de cerise. Premier prix Erick Mujica avec une moyenne de 8 mètres 10 sur trois crachats.

Premier prix de la dernière meilleure place : Julie Hoffmann avec 1 mètre  99.


le dimanche 17 juin


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Tu sais toi ?

-On a souvent taxé mon travail de postmoderne

-Ah bon ? C’est quoi le postmoderne ?

-Tu sais toi ?

-Ça a un rapport avec l’architecture, il me semble, je me souviens d’avoir lu une définition du postmodernisme. Post qui vient après, évidemment… mais après, bof.

(Conception selon laquelle la contemporanéité en a fini avec la réalité substantielle qui faisait à la fois le monde et sa représentation à travers les grands récits (religion, philosophie, idéologie…).

-Et le modernisme, alors ?

-C’est tout ce qui est contemporain, actuel…

-Comme le foot ?


le vendredi 15 juin


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j’ai les mains un peu froides…

Il m’a remplacé le cristallin ce jeudi, à sept heures du matin, en quinze minutes.

Ce cristallin à qui je dois d’avoir projeté sur le fond de ma rétine la beauté du monde – je devrais peut-être le réclamer après l’opération pour lui faire une homélie et l’enterrer sous un poirier. C’est à ça que je pense avant d’être shooté par l’anesthésiste qui me dit : Ça va ? j’ai les mains un peu froides…

Le soir, contrôle. Du côté de l’œil opéré, je découvre un monde frais, lumineux, un très joli 5800 kelvin. Et lorsque je le ferme pour visionner le monde de l’œil pas encore opéré, le monde m’apparaît jaune vert, une lumière du soir, merde, moi qui avais étalonné mes écrans avec précaution, me rends compte avoir baigné longtemps dans une lumière de fin de journée.

Pour conclure, au contrôle du soir, le chirurgien aux doigts de fée, m’annonce avoir mis une lentille japonaise, une Hoya.

C’est la marque que j’utilise pour protéger les lentilles de mes appareils photos, ça me convient tout à fait.


le jeudi 14 juin


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A moins que…

Mais voilà des gens de bons sens, qui j’en suis sûr, respectent mes choix tout autant que je respecte les leurs.

A moins que…


le samedi 9 juin


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Tant pis.

Cette dame postée à un carrefour qui arrose trois supermarchés m’intrigue. Voilà bien dix jours qu’elle passe sa journée à brandir un panneau où est inscrit S.O.S.  Cette fois je vais y aller, parler avec elle, lui offrir d’acheter du pain, de la nourriture. Des voitures arrivent, vais attendre avant de m’’engager, elle offre un sourire au conducteur, le rengaine, sourit, le rengaine et moi, en attendant de pouvoir passer, je la photographie.

Un cri guttural de fauve me pétrifie sur la chaussée. Elle agite sa main, menace, une voiture klaxonne.

Merde. M’excuser, y aller quand-même ?

Je bats en retraite.

Tant pis.


le mercredi 6 juin


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Moteur !

On en parlait avec un collègue. Ne pas courir après les images, les laisser venir à nous, elles sont partout, le monde entier est rempli d’instants qui n’attendent qu’à être cueillis par nos filets à papillons numériques.

Et à ce moment-là, parfaitement synchro avec le discours ci-dessus,  vient se parquer sous nos yeux un ardent rameur dans son bateau pneumatique.

J’ai l’habitude, ne vous inquiétez pas dit le sportif.

Et moi je dis Moteur !


le mardi 5 juin


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Autoroute, ah l’ennui !

Autoroute, ah l’ennui !

S. pour s’occuper dans les bouchons quand elle revient du travail s’amuse à additionner les chiffres des plaques minéralogiques, quelle idée saugrenue. Et là, ça traine, je vais essayer… et arrive au chiffre trente d’une plaque collée au cul d’une Audi bernoise grise. La suit une voiture de même marque, de même couleur, un vaudois. J’additionne les chiffres de sa plaque et arrive à trente.

Papillonnent alors une brassée de petits points d’interrogations.

La colonne se remet en branle. Je remets ça, dévie un peu, redresse. Ça m’excite. C’est peut-être un signe, il doit y avoir un sens caché dans les nombres. Un enfoiré me fait les phares, j’essaie encore. Merde. Ça va plus vite, trop pour additionner rapidement.

Et me retrouve à nouveau cadré par les glissières de l’ennui…


le dimanche 3 juin


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Nous savons d’où nous venons mais le mystère reste complet sur où nous allons.


le samedi 2 juin


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