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Jura
Carnaval devant la banque cantonale du Jura.
J’peux faire une image ?
Ça f’ra 100 balles ! Mais non, on blague, à ta santé…
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Bâle
Une des particularités de Bâle est que très peu de tags ornent les murs des bâtiments de la vieille ville.
Alors soit la répression y est féroce. Soit le carnaval, qui commence lundi matin, permet de suffisamment se défouler à coups de confettis plutôt que d^’écrire Fuck police sur la molasse.
Mais il faut cependant se méfier des jugements à l’emporte-pièce.
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Clément
Brillante conférence de Clément, notre web-master, à l’université de Lausanne sur un contre usage des sciences à l’ère du contrôle.
« Je suis un œil. Un œil mécanique. Moi, c’est-à-dire la machine, je suis la machine qui vous montre le monde comme elle seule peut le voir. Désormais je serai libéré de l’immobilité humaine. Je suis en perpétuel mouvement. Je m’approche des choses, je m’en éloigne. Je me glisse sous elles, j’entre en elles. Je me déplace vers le mufle du cheval de course. Je traverse les foules à toute vitesse, je précède les soldats à l’assaut, je décolle avec les aéroplanes, je me renverse sur le dos, je tombe et me relève en même temps que les corps tombent et se relèvent. Voilà ce que je suis, une machine tournant avec des manœuvres chaotiques, enregistrant les mouvements les uns derrière les autres les assemblant en fatras. Libérée des frontières du temps et de l’espace, j’organise comme je le souhaite chaque point de l’univers. Ma voie, est celle d’une nouvelle conception du monde. Je vous fais découvrir le monde que vous ne connaissez pas. »
Dziga Vertov, Manifeste de kinoks, 1923
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comme vous
-Pour être baraqué. Faire de l’exercice. Mais j’ai pas le temps.
-Il faut le prendre.
-Si je le prenais, je serais probablement comme vous.
-Probablement.
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Barnum
Daoud, clarté dans le monde obscure de l’intolérance. Rigueur dans le Barnum des sophistes de la littérature. Un écrivain et homme d’action qui se bat contre ceux qui veulent le faire taire alors que la plupart de ses collègues se battent contre le manque d’inspiration.
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défaite
Alors quoi ?
Hier pensé me débarrasser de mon smartphone mais réalise que je ne pourrais peut-être plus faire de payements, ni commander mes billets de train, ni m’orienter dans les dédales d’une ville inconnue. Peut-être que si quand-même ?
Bon, ne soyons pas excessif par réaction. Juste laisser tomber le smartphone et se contenter d’un simple portable genre Nokia à touches.
Ne veux plus suivre les affres de Trump, ni les commentaires sur ses tweets, ni voir la Kardashian à poil et me polluer la vie avec les petites misères des grandes stars, ni suivre en live les défaites de Daech.
Alors quoi ?
Suffit de ne pas se connecter.
Mais les stratégies des pourvoyeurs d’informations, payés au clic, savent que notre volonté est flageolante. Savent que la misère humaine nous rassure de la nôtre, si petite soit-elle.
A force de tout voir, partout, je ne te vois plus.
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cholestérol du consensus
L’Hebdo meurt. Il était BON POUR LA TÊTE mais plus pour le compte d’exploitation de l’éditeur. Alors on tranche dans le gras, même le rédac en chef n’était pas au courant, les milieux culturels s’indignent, les journalistes remerciés, et les lecteurs épisodiques veulent, en un joli sursaut engagé, s’abonner.
Nicolas : J’ai une image en double page publiée dans le dernier numéro, est-ce que j’ose leur envoyer une facture ? Et mon père qui vient de s’abonner, est-ce qu’ils vont le rembourser ?
Mais l’Hebdo renaîtra, ailleurs, autrement. Les journalistes, les plus dociles seront réengagés, moins cher, c’est à prendre ou à laisser, à Zürich, peut-être, et les autres auront la chance de travailler à la tâche, à domicile.
L’Hebdo meurt aussi un peu parce qu’il a voulu plaire à tout le monde.
Et on peut mourir d’un cholestérol du consensus !
Et je le déplore.
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