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sans suv
D’habitude ici c’est une pollution visuelle à laquelle on a droit au format 4 par 3 environ, sans l’avoir jamais demandée bien sûr.
edit, à propos de suv, ça y fait penser: 26° prévus à Paris le 31 mars 2021, un nouveau record.
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ligne 113
c’est toujours la même chose, la même vue à partir de la vitre de cette ligne 113, mais que ce soit le RER, le métro, aucune ne déroge au rectiligne. Les chauffeurs de bus en Ile de France n’estiment sans doute pas nécessaire de varier l’itinéraire, la même chose, toujours, quel dommage. On pourrait suggérer à la RATP d’emprunter les rues adjacentes, perpendiculaires, des chemins de traverse (plusieurs fois par jour !). Au volant d’un engin de près de 15 mètres il doit certes en falloir de la dextérité, mais que je sache ils ne l’ont pas eu dans un baril de Bonux, leur permis, pas vrai ? Et ça leur ferait à eux aussi de la variété, non ? La RATP manque de fantaisie. Pour le RER, le métro, je veux bien admettre, à la limite… Il faut que je marche plus, mais l’avenue qui suit étant littéralement infestée de voitures (c’est déjà moins drôle), le trajet n’est pas ce qu’on peut trouver de plus agréable à faire à pied le matin tôt. Je vais bifurquer, me débrouiller seul. J’ai des réminiscences de romans de la Noire, de ciné U.S en technicolor chaque fois que je photographie, ça doit me faire voyager en soi.
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la nuit, le jour
ville déserte, pas un chat à la gare, le week-end, un endroit habituellement bondé : c’est l’effet de la 3e phase du confinement-reconfinement assoupli et renforcé à la fois, plus le périmètre des dix kilomètres à ne pas franchir sauf dérogation exceptionnelle. On se croirait un dimanche pluvieux en hiver, la nuit, mais en journée.
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21/03/2021
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1973
extrait de la Gueule ouverte, mensuel écolo, en 1973. Ce vieux numéro m’a été offert par un monsieur que j’accompagne dans le cadre de mon travail à l’hôpital, venu me l’apporter à l’improviste.
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un naufragé
L’autre jour je l’ai aperçu dans une aube grise, froide, sous l’abribus situé devant le commissariat où il s’était installé pour la nuit. Pourquoi là ? Dissuader l’agresseur nocturne ? On le reconnait à son vélo chargé comme une mule, à son visage grêlé et mangé par la barbe. Diogène à bicyclette ? Il circule sur le secteur depuis des mois, des années, seul, isolé, quand on le voit il ne pipe mot, nos regards ne se croisent pas. C’était tôt au commissariat, la nuit refluait aussi lentement qu’il levait le camp et s’affairait avec ses sacs. Dans un semblant de clarté et le silence il allait, venait, rassemblant ses maigres affaires, duvet, etc., les empilant sur le porte-bagage. Chancelant, sous l’effet du froid sûrement, sommeil perclus de trous, estomac vide, une silhouette étique. J’ai fait demi tour après quelques mètres, le cœur brisé, pris d’une tristesse aussi brutale qu’absolue, lui ai filé deux euros. Il s’en est saisi sans piper mot, furtif, en esquissant un sourire. Je lui souffle : bon courage. Mais déjà il s’était éclipsé. Me suis senti mal, idiot (« bon courage… »).
Un autre jour vous le retrouvez, le devinez, plutôt, couché cette fois-ci derrière le commissariat, près de la mairie, pas loin de l’état civil, naufragé, sous une clim et cette affiche. « Cruelle ironie », dit-on parfois.
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wok on the right side
ai songé à Lou Reed, pas grand-chose à voir à vue de nez, si ce n’est (ce nez) ce « wok ».
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