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point du jour (et vivement le printemps)
Voilà, la nouvelle est tombée, ce matin : ma dulcinée a été testée positive à la covid et je suis donc « cas contact ». Ipso facto, un bon gros cas contact. Et je m’en vais courbé, comme le vieux monsieur. « Une météorite m’a transpercé le cœur. Vous, sur la terre, vous avez des docteurs. Contact. Contact. Il me faut une transfusion de mercure. J’en ai tant perdu par cette blessure », chantait la Bardot. Mais à part m’inquiéter pour ma dulcinée, et m’irriter cette nouvelle ne m’inspire rien au fond. Rien. Aucun symptôme à déclarer, veuillez circuler. Si : les yeux rouges. Conjonctivite ? On pourrait me contrôler pour une suspicion de consommation de cannabis. A mon âge… Non : c’est fatiguant, seulement fatiguant de vivre avec ce truc, en plein reconfinement. Me voilà ainsi, rejoignant la cohorte des asymptomatiques ? rien de moins que la moitié de mes semblables testés ? On m’a ré-écouvillonné les fosses nasales, j’ai de nouveau reculé : la chose vous pique le cerveau. Ce n’est jamais que la quatrième fois, à chaque fois dans le cadre de relations professionnelles et de malades environnants, physiquement proches. Trois fois négatif. Covid, je t’emmerde. Tu me fais rater – sans que je sache si tu pulules dans mes veines – une bonne semaine de boulot. Lundi, voir le médecin traitant – conseil de ma hiérarchie. Le résultat du test n’arrivera pas avant mardi, ou mercredi sur mon mail. Semaine foutue. Le machin s’immisce dans ta vie. Subreptice, vicelard, une présence obsessive, à l’image de ce troll orange fluo d’outre-atlantique dont on espère bien que ce pays guérira, en novembre. Attendre des jours meilleurs : car pour la photo non plus, pour Une photo par jour, composer avec ce machin n’est pas une mince affaire mes chers amies et amis.
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‘bon’hour!
C’est moi qui lui ait souhaité ça, « bon’hour », avec mon masque sur la gueule. Il m’a répondu : « Houi, bon’ourr! »
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