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être aux aguets
l’animalité est toujours une figure de l’altérité
https://journals.openedition.org/leportique/2454
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tristes gazouillis
Les gens photographiés ont pour certains, ces temps-ci, un souvenir précis voire douloureux de cette passante qui avait cru bon devoir photographier un employé de la société Derichebourg faisant une pause. L’homme s’était allongé devant une vitrine. Adama Cissé, c’est son nom, avait été à la suite licencié de sa société après que la fâcheuse avait tweeté sa photo pour dénoncer, selon elle, l’état prétendûment désastreux de propreté de la Ville. Un état s’expliquant bien entendu par le laissez-aller des employés qui ont la charge de son entretien et pioncent au lieu de donner du balai. Voir le lien vers l’article ci-dessous pour plus de détails. Ça n’a pas raté ce matin, le monsieur – un Noir – m’a demandé « pourquoi, pourquoi la photo », inquiet, comme il y a 3 jours un conducteur RATP (basané) fumant une clope sur le marchepied de son bus a exigé que je l’efface, en faisant directement allusion à cette triste affaire. Car, voyez-vous, « on sait jamais ! »
http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/gagny-paris-l-affaire-de-l-eboueur-licencie-pour-une-photo-de-sieste-fait-scandale-sur-les-reseaux-14-01-2020-8236080.php
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16/02/2020
pas grand chose aujourd’hui, côté photo. Une vidéo :
https://vimeo.com/391853756
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wola
Le garçon me paraît sympathique avec sa canette, donc ni une ni deux je fais la photo. Réplique immédiate : – Hé wola tu fais quoi là ? – Une photo monsieur. – Hein, une photo ?! – Oui une photo : je vous trouvais bien. Il semble s’adoucir un peu. – Mais pourquoi ? – Parce que je vous trouve bien, là, avec votre canette. – Hey, tu diras pas après : « là c’est le bouffon que j’ai photographié dans la rue » ? – Ha non sûrement pas. – File-moi deux euros alors. Je fouille dans ma poche, lui tend deux euros – sans réfléchir. Il rit. – Mais il est fou lui !
Je viens de lui voler le portrait : impossible de refuser.
– Allez, bonne journée à vous ! et je m’en vais en l’entendant se boyauter.
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Giuseppe et ses amis
Ils sont nombreux à s’attrouper devant ce clochard historique, à faire le selfie sans gêne aucune, à le photographier, lui, qui donne à bouffer aux pigeons depuis des années – certes, il se fout bien de cette misérable gloriole, mais quand même. Il est une attraction à badauds, repoussante créature mais néanmoins fascinante, un aimant à pigeon et à passants qui, à l’instar de l’oiseau, se tirent dare-dare dès qu’il élève la voix. Personnage bien connu de la psychiatrie, de la police, des riverains, intraitable libertaire radicalisé virant anar absolu ou vice versa n’ayant de vie que pour les volatiles, il a fait sécession avec le commun des mortels. Il fait enrager la mairie d’arrondissement, jusqu’à sa tête, et est même soutenu par une association – contre la mairie, qui voudrait bien s’en débarrasser mais n’y arrive pas. Je ne l’ai plus vu pendant quelques mois, je le croyais mort, car il est vieux, et pas en forme du tout, et dans une dèche noire.
Trouvé ce lien, pour en savoir plus : https://www.histoiresordinaires.fr/Giuseppe-et-ses-amis-les-pigeons-de-Paris_a998.html
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01/02/2020
Je demande à ma moitié de changer de place, le monsieur me botte bien avec son canard. J’ajuste le point, mon vieil objo est manuel, puis je lui demande si je peux y aller. Ha ben oui, faites. Je fais. Café et PMU, le samedi matin : repos, au calme.
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