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in Arles
ici à l’expo intitulée Le dernier testament, assez fascinante. Le photographe Jonas Bendiksen a suivi 7 hommes à travers le monde se prenant tous pour Jésus Christ himself.
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dégazage
Le Jabron est une petite rivière qui coule à Montélimar et au bord de laquelle se trouvait récemment encore un chemin de terre long d’environ cinq kilomètres, menant à une petite commune voisine, Montboucher-sur-Jabron, située à l’est de Montélimar. Cette bande de terre inaccessible aux bagnoles et aux motos – mais avec accès secours – était parcourue par les promeneurs, coureurs à pied et vélos, par des solitaires et des familles tranquilles, qui allaient et venaient en pleine ville dans un espace vert à peu près naturel, sans que l’œil ne se heurte à un élément de pollution visuelle trop gênant. N’était les inévitables sachets de chips ou canettes alu abandonnés à terre par les habituels suidés à deux pattes, l’endroit permettait de retirer une sensation de nature non négligeable dans cet univers de goudron et de béton qu’est une ville, même moyenne.
Mais voilà, « soyez absolument modernes – comme Rimbaud -, soyez nomades et fluides ou crevez comme des ringards visqueux ! » observait Gilles Châtelet dans Vivre et penser comme des porcs, en 1998, résumant un des mots d’ordre ambiants. Las, et en dépit de pétitions de riverains atterrés, il ne fallait qu’aucune parcelle de terre n’échappe à la règle. Car il convient que chacun puisse circuler, ne rencontre nulle entrave, soit fluide. Il fallait ainsi dégazer sur ce qu’il restait de nature dans la cité, et on dégazai. Ainsi a-t-on ici en lieu et place d’un chemin qui convenait à quiconque souhaiter y passer, une bande de goudron de cinq kilomètres de long. Énorme coup de feutre noir ineffaçable, défigurant cet espace, évoquant désormais n’importe quelle aire de repos d’autoroute. On s’est pris alors à songer, en rentrant, à ces graffs importuns que par ailleurs, les édiles ne manquent jamais de fustiger et d’effacer, au nom de la propreté bien sûr…
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vision claire
C’était la 11e, sur 17. Terminé, je referme le Monde de la photo (le mag, pas la photo)… Bel été à tous.
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la vision complexe
Très flemmard, je me contente de reprendre le titre de l’article béchetien : La vision complexe. L’idée de la fiche 10, p.34 du Monde de la photo (hors série 36) ? « (…) jouer avec le réel pour proposer une vision énigmatique et interrogative d’une situation qui n’est pas forcément, à l’origine, confuse ou mystérieuse. (…) le cadrage va complexifier une scène apparemment banale. »
C’était ce matin à Bastille. Illustration partielle de la fiche en question, il aurait mieux valu tenter de placer un maximum de monde dans le cadre, mais voilà : c’est une par jour, indulgence! Au registre des scènes dites complexes en photo de rue, Béchet cite un ancien, Lee Friedlander. Il aurait été possible d’évoquer Alex Webb, Maciej Dakowicz, Tavepong Pratoomwong, j’en oublie… Autant de prodigieux magiciens, dans leur aptitude hors norme à saisir des scènes dites complexes, à partir du banal, du quotidien. Mais justement, rares sont ceux qui savent faire cela, je ne m’y risque pas trop tant les photos surchargées d’éléments peuvent être vite pesantes à l’œil. Et elles sont parmi les plus difficiles à réussir…
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le foisonnement (n’est plus)
N° 9, le foisonnement. Nous sommes le 1er août, les vacances démarrent, il n’y aurait eu aucun moyen de me faire prendre un bain de foule aujourd’hui, même pour une fiche. Tant pis pour la photo dans la foule ! Voilà un foisonnement de fenêtres : c’est toujours ça de pris.
On voit que beaucoup de sociétés ont occupé ce bâtiment à une époque, cité de la Jarry, à Vincennes. L’endroit va être rasé, un lycée doit le remplacer, si j’ai bien compris. Ici des artistes ont vécu et travaillé, c’est terminé. C’était ça : http://www.madmoizelle.com/cite-jarry-squat-artistique-509959
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