Christophe Mousset est un ami et un excellent photographe de rue, c’est par là que nous sommes connus. De rue et/ou humaniste et/ou spécialisé dans l’urbain, comme on voudra. Un débat agite le (petit) milieu de la photo de rue, qui peine parfois à s’entendre sur une définition exacte de cette discipline aux approches multiples : focales, sujets, couleur ou monochrome, il y a le choix.

Wikipédia : « La photographie de rue (« Street Photography » en anglais) est une branche de la photographie prise en extérieur dont le sujet principal est une présence humaine, directe ou indirecte, dans des situations spontanées et dans des lieux publics comme la rue, les parcs, les plages, les grands magasins ou les manifestations. » Plutôt bien résumé, à mon avis… Mais revenons à Christophe, homme d’une grande urbanité, croisé complètement par hasard en fin de journée dans Paris, pas loin de mon travail. Nous sommes restés une heure et demi ensemble, il y a eu du clic !

On peut voir son boulot ici, c’est encore le mieux : https://christophemousset.wordpress.com/

Un hiver assez rude, notamment côté lumière, s’évacue enfin… Le citadin a connu un déficit d’ensoleillement de 40 % selon Météo France en janvier dernier, avec moins de deux jours au total de soleil sur le mois, à Paris, mais comme un peu partout. Ce n’était guère plus brillant les deux ou trois mois précédents. Le photographe aura ainsi connu un coup de déprime photographique, dans le giron de cette ville dite lumière qui l’a été beaucoup moins, lumineuse. Mais ça va mieux, et on reprend donc la street photo !

On ne l’a jamais arrêtée, en fait, mais le retour de la céphéide devrait permettre un grand lessivage : exit la morosité (photographique) qui nous a un peu assombri l’humeur.