Masque, tuba, combinaison, palmes, « flip flap flip flap », mais impossible de savoir ce qu’il pouvait bien rechercher là-dessous. Sûrement pas une gourmette égarée, ni un cadenas du Pont des Arts, de toute façon ils y ont été retirés. Un baigneur de Paris Plage ? – Paraît que là ils se chopent des gastros, et tout un tas de champignons régulièrement, les pompiers, me sort un copain à côté.

– Pouvez-vous svp m’indiquer la direction de Sèvres-Lecourbe ? – C’est par là !

canicule (suite)

photo prise en grimpant dans le TGV sud-est, direction Paris

Pas de photos ou très peu, aujourd’hui, mais au moins j’aurais vu des photographes !

« Le monde est petit » : formule facile ! N’empêche, voilà Gilles Lange exposé à la mairie d’Uzès, nous nous sommes connus à Paris à l’occasion d’une autre exposition. Coïncidence, alors que je passe quelques congés dans le sud, j’apprends qu’il se trouve à 20 kilomètres de l’endroit où je suis.

http://www.gilleslange.fr/

Quand ils sont petits, ça va encore. Le problème, c’est lorsque vous les retrouvez à l’âge adulte à 140 km/h sur les départementales, ou bien en ville, à vouloir arriver les premiers au prochain feu rouge…

- C'que c'est ? Ben alors ! pourquoi que vous photographiez ici hein ? - Bonjour ! je trouve que c'est beau c'est tout. - Comment ça c'est beau ?! Z'avez vu l'entrée ? c'est tout dégueulasse, on attend un expert, c'est pas à photographier ça ! - On ne voit pas que c'est sale ! - Oui ! mais bon ! (clac, volet fermé)

Photo prise du côté passager, à travers le pare brise équipé d'une bande bleue d'un véhicule tout terrain en partance pour "Marché Malin - Les grande marques à prix réduit".

"... Je ne prenais pas de photos, j'envoyais des cartes postales, c'est quelque chose que j'aurais dû dire d'ailleurs depuis le début : pour moi, l'image absolue c'est la carte postale, pas le cinéma. J'ai un amour des cartes postale qui ne s'est jamais démenti, j'en ai envoyé des tonnes à tout le monde, pendant toute ma vie et la carte postale c'est mon vrai rapport à l'image. Voilà, c'est la carte postale pour des raisons encore plus profondes, encore plus enfouies que le cinéma. Je trouvais que le cinéma c'était très basique, très populaire; la carte postale c'est encore plus bas, c'est dans des présentoirs, et tout le monde les envoie et écrit derrière, et on peut écrire des cartes postale en langage très codé. On peut écrire des poèmes, on peut écrire des trucs d'amour : suffit de l'écrire d'une façon telle que même ceux qui la liront ne la comprennent pas, donc c'était le maximum d'élitisme possible, de singularité possible, et le maximum de "on fait avec les matériaux normaux des gens, on fait pas avec la grande culture". Voilà, bon ça c'est une parenthèse sur les cartes postales." Serge Daney, L'itinéraire d'un ciné-fils

15 euros la coupe messieurs, 15 minutes chrono, n'est-ce pas, François H. ?