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« Loving in the wind »
Montpellier, je reviens d’une chouette ballade en vélo. Mon frère et ma belle-soeur sont juste devant moi sur la piste cyclable. J’aperçois au loin deux très jeunes adolescents, mais devrais-je dire enfants ? Ils sont tendrement enlacés, mon boitier en bandoulière je suis prêt à déclencher tout en pédalant. Mon frangin, à l’humeur taquine passe devant eux et leur clame : « Vous ne savez pas que c’est interdit ». Etonné(e)s et certainement meurtris ils se séparent, le jeune fille se retourne. Je n’aurais pas une nouvelle photo d’amoureux. Mais l’image d’avant est encore en moi ce soir. Pas dans le boitier, aucune importance.
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« Mon nom est personne »
Retour à fadaland, pas le temps, gris, pas envie. Et puis en sortant du bureau ces couleurs et ce moteur attire mon regard fatigué. J’ai bien cherché une cagoule locale pour poser, mais revenu bredouille je m’y suis collé.
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#noname 2262
Nice/Marseille, retour la mort dans l’âme. Je suis passé des dizaines de fois devant ces collines dont les pins comme des ombres Chinoises, en dessinent les courbes. L’avantage des bus macron c’est de pouvoir cadrer un peu en hauteur, de composer quand même.
« À ceux qui me demandent la raison de mes voyages, en général, moi je réponds que je sais bien ce que je fuis, mais pas ce que je cherche. » Montaigne
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