Pascal Kempenar

Les légendes de Pascal Kempenar /

117 images légendées.

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2019

« Halface »

Bien mieux que ce navet de Scarface, à Sanremo Gérard Et Mathilda Dubois exposent ensemble dans un joli dialogue père fille.


le samedi 24 juin


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« My Beautiful Laundrette »

https://fr.wikipedia.org/wiki/My_Beautiful_Laundrette


le lundi 19 juin


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« Miss Misery »

Il y avait trop longtemps que je ne m’étais offert une journée « Doinesque », à déambuler sans but ni destination dans ma ville bien-aimée. J’ai bien d’autres photographies, plus douces, plus belles mais c’est pourtant celle-ci que je retiendrai. Je ne sais toujours pas répondre à ce dilemme, la faire, ne pas la faire ? Alors je me réponds rapidement, imparfaitement, en respectant l’anonymat de ce malheureux. Réponse qui à froid ne me satisfait pas. Trop facile. C’est la dernière photo prise aujourd’hui.


le dimanche 18 juin


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Miss Misery

C’est un Marseille que la plupart des locaux ignorent, méconnaissent ou pire méprisent. Sur les trottoirs défoncés de la rue de Lyon, se vend pour rien tout un bric à brac à la Prévert (ce grand Monsieur…). Je m’y suis rendu à quelques reprises afin de savoir si c’était un marché de la rapine. Il n’en est rien, c’est un étalage hétéroclite de cocottes minute fatiguées, de vestes élimées, de chargeurs récupérés dans nos poubelles, presque de l’art contemporain. Il s’agit de survivre, de récupérer quelques euro quotidiennement. De l’argent de pauvre dans la seconde ville de France. Et dans ce même quartier, les promoteurs démolissent, repoussant plus loin (où ?) ces damnés de la terre. Demain sortiront de terre bureaux et logements pour cadres pressés managers d’open space.


le mercredi 7 juin


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#noname 2102

Sport, santé, bon air…


le mardi 6 juin


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#noname 2098

Il pleut à Marseille, puis il fait beau, puis il pleut encore. Le Marseillais râle, on dit « maronner » ici, il n’a jamais vu un mois de mai aussi pourri, n’a pas encore pu se dorer l’épiderme à la plage. Moi je m’en réjouis, je pense aux arbres, aux oiseaux et autres frères mammifères.
Pas grand chose dans la boite à images aujourd’hui alors que je quitte le boulot. Je suis dans le tramway quand j’aperçois au loin ce matelas qui semble marcher seul. Je descends avec hâte, et marche très vite vers cette paillasse volante. Je déclenche trois, quatre fois en évitant que la femme le portant soit visible sur mes images. Elle fait encore trente mètres quand un homme vient l’aider à poser cette charge humide dans un coin de Belsunce. J’essaie d’engager le dialogue qui s’avérera vain. Ils sont Albanais. Ils me parlent mais je n’y comprends rien, nous nous sourions. Je pars spleen en poche, même si j’ai conscience que la photo sera bonne. La misère est photogénique. L’art est union ?

le vendredi 2 juin


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