Pascal Kempenar

Les légendes de Pascal Kempenar /

127 images légendées.

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2019

#noname 2204

Le train est bondé. Je suis debout en équilibre instable quand je vois ce couple. Les gestes sont tendres. Doux. Mon sac m’encombre. D’une seule main j’ouvre le diaphragme et estime la distance. Je ne peux faire la mise au point à l’œil. Je dois faire cette photographie. Ce sera la dernière et la seule signifiante de la journée.


le dimanche 22 octobre


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#noname 2199

Pourquoi faut-il toujours partir ? Quitter. Être quitté. Paris forever.


le dimanche 15 octobre


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« Thierry »

Paris, 14 octobre 2023
Je vois cette belle gueule arriver. Ni une, ni deux, j’ouvre le diaphragme à fond, fais la mise au point et déclenche deux ou trois fois, avec la crainte de rater cette photographie.
Lui (pas encore Thierry) : Tu aimes ma gueule ?
Moi : Un peu oui, t’es Parigot toi !
Lui : Depuis toujours et même avant…
On a commencé à discuter sur le trottoir avant que je ne l’invite à boire une blonde maltée. Nous sommes restés une bonne heure ensemble à parler philo (il a été prof), photo (il a connu Ronis !!!), de Paname, de l’amour, de l’amitié. Je crois que c’est pour ces moments là que j’erre dans les rues. A la recherche de l’humanité de mes semblables. Croire encore au genre humain.
Tenir ma promesse de lui faire un joli tirage et lui offrir lors de ma prochaine venue.

le samedi 14 octobre


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#noname 2195

oui je sais, pas nette, nette, elle ne passerait pas sous les fourches caudines de la fédération Française de photographie , mais je m’en floue.


le dimanche 8 octobre


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#noname 2191

Je suis dans le tramway qui me ramène chez moi. Trois photographies seulement dans le boitier chéri ce jour. J’aperçois ce fin rayon de lumière sur le voile de cette vieille femme. Ce n’est pas mon arrêt mais je descends, règle rapidement, f2, j’évalue la distance, déclenche à hauteur d’un Rolleiflex en espérant que ce sera « la » photo du jour. Street forever.


le lundi 2 octobre


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