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#noname 2004
Le premier geste du street photographer est certainement de choisir une bonne paire de chaussures. Ma journée de baguenaude fut faste, sans que je sache bien si c’est dû à la chance, à mes dispositions du jour ou que sais-je encore. C’est pourtant cette photographie que je retiens de la journée, dans un bar qui est cher à mon cœur, cœur se trouvant parfois bien loin de ma raison. Je disais aujourd’hui à un ami que le cœur était un matériau friable. (Je l’écris pour mieux m’en souvenir), mais là je m’égare… Cette photographie clôt ma journée et j’en suis (modestement) heureux.
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« Alexander et David »
Matin et soir, en rentrant « chez moi », je passe à côté de ces alcôves de béton. Elles sont souvent fermées. Derrière cette couverture bleue une grille donnant sur une rampe de parking. Avec une autre couverture ou des cartons ces damnés de la terre parviennent à se protéger de la pluie, et surtout du mauvais mistral. Je m’arrête et engage la conversation, en fait je viens m’enquérir de leur situation et savoir si les flics les tolèrent ici. La police municipale est à 30 mètres. Ils m’expliquent que ça se passe pour l’instant pas trop mal même si il y a quelques jours leurs cartons ont fini à la poubelle. Je n’ai aucunes intentions de les photographier mais j’ai comme d’habitude mon boitier en main, éteint. Alexander, Hongrois, (à gauche sur la photographie) me demande dans un anglais impeccable de le photographier. Je lui demande si il veut un tirage papier, et dans un grand sourire il me tend la main chaleureusement. Son copain d’infortune reste. Je viendrai leur « offrir » les tirages lundi. Offrir n’est pas le bon mot, c’est eux qui m’ont donné un moment d’Humanité qui réchauffe un cœur meurtri. L’appareil photographique est un formidable outil pour se rencontrer et aller vers l’autre, mon semblable. C’est la seule photographie que j’ai faite ce jour, pas d’envie, pas d’énergie.
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« Marseille, 6:45 am »
A Marseille et dans la région, on ne conduit pas, on pilote. Un Marseillais au volant taperait volontiers et frontalement le seul arbre du Sahel, « craint degun ! ». 31000km pour le boulot l’année dernière, en moyenne un accident par jour sur mon trajet. Accident souvent improbable, juste pour le fun.
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« noname 1991 »
https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/220817/macron-se-prepare-au-combat-il-commande-des-grenades-lacrymo-pour-4-ans
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