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Plaisir solitaire
Ce n'est qu'après plusieurs années que j'ai découvert la pratique du seul plaisir solitaire que je connaisse aux éthiopiens: Faire tourner l'extrémité fine d'une plume de poulet dans le fond du conduit auditif. Ici cet instrument intime est planté dans les cheveux sur le front. C'est assez jouissif... j'ai essayé
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C’est tout dedans… dans le commentaire
Un caméléon sur le bord de la piste. Nous nous sommes arrêtés pour le photographier de tout près, avec sa démarche par à-coups, figeant brusquement à chaque pas une patte en l’air, tout à fait immobile. Puis un pas, un arrêt. Idéal pour la photographie. Avec son étrange chair d’un vert olive bleuâtre avec de brillante tache jaune vif comme une tenue léopard.
Puis bien sûr, inévitablement, au marché d’Omorate, ce village au bout de monde, elles ont voulu que je les photographie, deux belles filles les seins nus comme le sont dans cette contrée la grande majorité des femmes. Les femmes Hammers, elles, portent un grand collier de cuir brodé de rangées de cauris qui se termine, comme un châle, par un petit tablier en cuir de chèvres orné de perles de couleur. Mais chez les Desanetch d’Omorate, où la route se heurte au fleuve Omo, toutes sont torses nus, des fillettes aux grands-mères.
J’ai aussi des photos du fleuve Omo, 300 mètres de large avec un léger courant. Dix mille fois plus puissant que le Nil Bleu. Et j’avais une image juste pour le ton ocre de l’eau.
Celle que je prévoyais pour UPPJ était un homme avec la coiffure que l’usage réserve aux valeureux ayant tué un ennemi ou une bête féroce. C’est une calotte de terre savamment construite près de l’occiput avec 4 quartiers de teintes diverses, car en partie blanche comme de chaux. Mais le chef d’œuvre était, au dessus de l’allure sauvage, la plume plantée comme un panache effronté et délicat.
J’aurais aimé voir ces photos, et toutes les autres que j’ai oubliées avant qu’elles ne me rappellent leur existence.
Mais voilà, j’ai constaté le soir que mon appareil n’avait, encore une fois, pas sa carte mémoire
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L’envers du décor
Je suis invité à un « Bull Jumping », l’épreuve qui marque la fin de l’initiation et le passage à l’âge adulte des garçons Hamers. Nu, le jeune homme doit sauter et parcourir en courant les dos d’une dizaine de vaches tenues côte à côte, et faire deux allers-retours. A celui qui tombe, on offre une nouvelle chance. S’il tombe à nouveau, il sera définitivement déconsidéré et l’objet, sa vie durant, de quolibets et de moqueries.
En préparation, les femmes de la famille du candidat chantent et dansent et présentent leurs dos pour être fouettées brutalement par les hommes du clan avec des baguettes mince qui lacèrent. Les femmes recherchent le privilège d’avoir dans le dos de nombreuses et profondes cicatrices.
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Fashion in Boria, Hamer country
De retour à Turmi, tout au sud de l’Ethiopie, pas loin de la frontière du Kenya et du Sud Soudan, je rends visite à un récent ami dans le village où il enseigne. C’est à quelques kilomètres de la route principale, et le village est désert, les habitants étant presque tous aux champs après quelques jours de pluies. Je photographie des cases, et sur le chemin de retour, m’arrête pour essayer de capter l’horizon par un effet panoramique. Surprise, en revenant à la voiture, de voir quelques jeunes filles que notre passage avait attirées. On me pardonnera la maladresse de la photo, trop contrastée et pas très naturelle quand aux poses
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Bérénice s’occupe de plus de 100 enfants infectés ou affectés par le VIH/SIDA – Modeste don / grande joie
Yawenta offre une prise en charge de jour du lundi au vendredi, qui comprend la scolarité dans une école maternelle et primaire à pédagogie Montessori animée par des enseignants qualifiés. Les enfants reçoivent quatre repas sains et équilibrés par jour, frais médicaux inclus. Ainsi que le transport gratuit de et vers le projet, des excursions occasionnelles, ainsi que des vêtements. Avec un accompagnement des parents d’enfants séropositifs sur les questions de santé comme la vaccination, la nourriture et l’hygiène. Un hébergement temporaire et exceptionnel est offert pour des enfants dont la situation familiale n’était pas acceptable.
http://yawenta.wix.com/yawenta#!le-centre/cnlz
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Ras Kawintseb Rastaman from Trinidad
"We share a vision of Ethiopia as a center of salvation and redemption for Humanity. Being in Ethiopia is the physical fulfillment of our life-long spiritual, emotional and intellectual goal." Ras Kawintseb
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