au solitaire

04/02/2019

Voilà, c’est là qu’on avait RV ce matin avec mon voisin Hervé pour notre arabica rituel. Froid, dehors. J’ai craqué pour un Solitaire au passage, ce « jeu » de grattage de la Française des Jeux. Voyez, ces jeux d’argent contrôlés par l’État, Loto et cie, aux rêves de plages de sable fin auxquels beaucoup de gens se frottent, s’usent l’imaginaire et les fonds de poche, et parmi eux beaucoup de prolos, vieux, jeunes, Noirs, Chinois, femmes, individus de tous horizons, sauf les mineurs (c’est écrit) – mais en théorie seulement. Tous ces gens, qui souvent, en réalité, rongent leur frein avec ça, quand ils ne sombrent pas dans la dépendance dure. Je réfléchis, ne suis pas de ces pauvres gogos, ne cédant à ces machins qu’une dizaine de fois par an, environ, pour 2 euros, max. Guère enclin à entretenir cette machine à rêves de SPA aux Seychelles, qui en réalité  tient à mon sens plus du coït anal pratiqué du sommet vers le bas sur le servum pecus que du jeu proprement dit, avec cette faculté en sus à entretenir chez tous cette appétence pour le lucre, principal ou l’un des principaux facteurs du saccage de la planète. Mais qui cracherait sur du pognon facile, si licite ? Suis-je vénal ? Prêt à me vendre à la Française ? N’empêche, j’ai cédé, et j’ai gagné ! si on peut dire : 14 euros. Moins les deux cafés, ça en fait 10. Pas rejoué la somme. Il suffit ! Ça m’aura payé en partie, en solo, le buffet à volonté du chinois du coin. Pas mal !