La silhouette massive qui se découpe devant la chanteuse, c’est le gorille qui m’apprend que la photo, ici, c’est pas permis. Il y cette croyance que la photo dérobe quelque chose à celui que l’on fige en le captant. L’image serait le support d’une sorcellerie dont on tirerait un profit qu’on ne partagerait pas. Les portables, on tolère si longtemps qu’ils n’exagèrent pas. Le boitier, lui, c’est aussitôt l’horreur.