Trafic

15/11/2018

Il y a à dire sur la circulation à Delhi, un sujet qui me passionne partout où je voyage, en Suisse comme en Ethiopie. Ici, ça ressemble plutôt à l’Ethiopie, par la densité, la vitesse  et les bouchons. Mais alors qu’en Ethiopie, on connait et on respecte dans les grandes lignes le code de la route, en particulier la priorité de ceux qui sont engagés sur les ronds-points. Là-bas, c’est une règle absolue. Bien sûr on peut te passer juste devant, si on n’y arrive, mais t’es absolument fautif si tu coupes cette priorité et te fait bugner par quelqu’un qui tourne autour du rond point.

A Delhi, c’est tout autre chose: parfois la priorité va à celui qui vient de droite, à celui qui s’engage sur le rond point. Parfois c’est à l’autre de passer devant. Au milieu des grands ronds points où foncent les voitures, les tuc-tucs et les scooter, c’est une expérience mystique. Qui ressemble à cet autre dilemme typiquement indien des croisements sur les routes à une seule voie, quand l’une des deux voitures qui viennent face à face se met sur le bas côté et abandonne la voie. Et jamais on ne sait lequel va céder. Parfois c’est soi, parfois c’est l’autre qui décide au dernier moment.

A Dehli j’ai déjà fait des heures dans ce trafic, en tuc-tuc surtout.