Moi aussi

29/01/2016

... je suis dans le rucher des commerces, sous la gare, porté par le courant des pendulaires qui débarquent, arrosé par une béchamel musicale insipide. Mais voilà qu'on me dépasse par la gauche, par la droite, pressé par l’horaire alors que je flâne. Et tout à fait par hasard, avec deux têtes grises, comme moi, le pas un peu moins alerte, nous nous retrouvons en escadrille. Lorsque nous coupe la route ( à cheval sur un rayon de lumière ) une sylphide sanglée outrageusement...  Tous les trois, comme au match de tennis, on suit la balle qui déjà rebondit sur l’escalator.