et finalement Santiago

25/09/2020

Elle pleure dans le grand hall de la gare encombrée d’un énorme sac qui contient une bicyclette. Je l’aborde. Je peux faire quelque chose ? Me dit ne plus pouvoir respirer à cause du masque. Il faut qu’on l’aide, n’en peux plus. Elle vient d’Allemagne, embarque pour Lyon puis Toulouse et finalement Santiago, en Espagne.

Je lui donne un coup de main tout en lui conseillant de déballer son bicycle à la prochaine gare, ça sera plus facile de le faire rouler que de le trainer dans son sac.