toc

13/03/2018

La grand-messe de l’automobile est passionnante par ce qu’elle nous raconte de notre époque : la séparation des classes où n’est pas VIP qui veut, l’écoculpabilité pour justifier la hausse des tarifs,  des voitures aux calandres hypertrophiées, (hypertrophiées comme ces montres qui ressemblent à des réveils qu’on porte au poignet pour être vu), toujours plus de puissance pour toujours plus de limitations de vitesse. Et, au cœur de cette débauche, le pompon c’est l’effet Weinstein : le retour en force d’un puritanisme en basket et pantalon. On est passé de la femme-objet-carrossée-sexe maltraitée par les marques de bagnoles à une pudibonderie opportune hypocrite.

Et si le chemin du milieu c’était l’élégance ?

Quel monde toc ! Ce monde d’hommes.