Broyé

01/09/2016

J’ai broyé mes effusions adolescentes.

Des centaines de pages. Grandiloquentes. Surchargées d’absolus qui se tirent la bourre.

Époques où l’amour ne s’écrit qu’en majuscule. Où les grands orgues de la musique que l’on imagine produire ne sont que les couinements du BIC qui cherche son chemin sur le papier.