Juste après la sortie du port, juste après cette image, une vedette rapide de la gendarmerie maritime accoste notre embarcation et s’y amarre.Montent à bord quatre costauds en uniforme et un chien renifleur.Le Nez de la maréchaussée , aimable bâtard, plus Rantamplan que Rintintin, adore son job.Tout excité  , il jappe, hume, et saute sur les genoux des passagers, en grande majorité candidats à une classe préparatoire pour entrer en EHPAD…Seuls deux jeunes, sweat à capuche et casquette à l’envers, retiennent l’attention des pandores.En vain…Je demande benoîtement à celui qui semble conduire l’opération ce qu’ils cherchent.Avec un sourire Colgate il me répond :  » Ah ! des tas de choses !…et ajoute :  » Pas de photos, s’il vous plaît… »

L’ aventure, c’est l’aventure.

Il advint qu’un jour, vers midi, comme j’allais à ma pirogue, je fus excessivement surpris en découvrant le vestige humain d’un pied nu parfaitement empreint sur le sable. Je m’arrêtai court, comme frappé de la foudre, ou comme si j’eusse entrevu un fantôme. J’écoutai, je regardai autour de moi, mais je n’entendis rien ni ne vis rien. Je montai sur un tertre pour jeter au loin mes regards, puis je revins sur le rivage et descendis jusqu’à la rive. Elle était solitaire, et je ne pus rencontrer aucun autre vestige que celui-là. J’y retournai encore pour m’assurer s’il n’y en avait pas quelque autre, ou si ce n’était point une illusion ; mais non, le doute n’était point possible : car c’était bien l’empreinte d’un pied, l’orteil, le talon, enfin toutes les parties d’un pied. Comment cela était-il venu là ? je ne le savais ni ne pouvais l’imaginer. Après mille pensées désordonnées, comme un homme confondu, égaré, je m’enfuis à ma forteresse, ne sentant pas, comme on dit, la terre où je marchais. Horriblement épouvanté, je regardais derrière moi tous les deux ou trois pas, me méprenant à chaque arbre, à chaque buisson, et transformant en homme chaque tronc dans l’éloignement. Il n’est pas possible de décrire les formes diverses dont une imagination frappée revêt tous les objets. Combien d’idées extravagantes me vinrent à la tête ! Que d’étranges et d’absurdes bizarreries assaillirent mon esprit durant le chemin !    /   Robinson Crusoe.

…rôde dans le quartier.Mon voisin Ferdinand a ce matin la désagréable surprise de trouver six de ses huit poules égorgées et une manquante…que je retrouve au fond du jardin.Ferdi pense qu’il s’agit d’un renard, je penche davantage pour une belette psychopathe. Comme disait le Voleur de Georges Darien :  » Je fais un sale boulot, mais j’ai une excuse : je le fais salement… »

 » Je suis un cerveau. Le reste de mon corps n’est qu’un simple appendice « / Sherlock Holmes.

Ma chir plonge dans les profondeurs de mon oeil et me dit que la chambre est plutôt bonne.Elle sourit lorsque je commente :  » Dommage qu’elle ne soit pas avec vue… »

…de tout cylindre est le point de bissection de l’axe. / Archimède.

Le 1er janvier, toujours aller voir la Mer….