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Carte postale : Fuji amas.
Quand deux poto-graphes parigots débarquent sur la rade, ça parle photo, street, expos, projets ; ça cancane et ça vanne.Rires et rosé.Hans et Lucas, les pieds dans l ‘eau…
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Un impossible haïku…
Dix-sept syllabes en trois lignes, divisées en 5-7-5…
Impossible.Comment condenser ici la noria des hirondelles , l ‘ ébriété de la girouette qui inverse ses cardinaux et la lumière du matin après un orage d ‘été ?…
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Râleur, Sisyphe ?..
Hier, secouant ma flemme, j ‘ai donné un coup de jet sur ma voiture qui virait poubelle. Ce matin, les services de nettoiement de la municipalité ont la bonne idée de karsheriser la rue…Lorsque je retrouve mon véhicule il a l’air d ‘avoir essuyé une tempête d ‘automne…
» Il faut imaginer Sisyphe heureux « ; car en ayant conscience d ‘accomplir toujours la même tâche, il peut choisir de mépriser la tragédie, de se souvenir de la joie…Mais cela ne l ’empêche pas de râler.
Quant à l ‘inconnue elle fait un détour, ne souhaitant pas une seconde douche…
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Derrière ce jaune…
Je stationne ( mal ) pour faire quelques photos de cet automne imprévu.Il ne faut pas deux minutes pour qu ‘arrive une voiture de police m ‘invitant à quitter les lieux car la zone est militaire – le trottoir court le long de l ‘hôpital des Armées-et je dois auparavant montrer mes clichés, et en effacer deux sur lesquels on devine un pan de mur et un bout de drapeau tricolore…Que peut la poésie face à l ‘état d’urgence ?…
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Aie !
Chez mon dentiste, salle d ‘attente. La dame, à droite, est en état d ‘urgence. Je lui laisse mon tour.Elle me dit : » Que Dios te bendiga ! »
Son voeu trouve un écho dans les Hautes Sphères Célestes : lorsque mon tour arrive , même pas mal …
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Auto-entrepreneuse.
Ma voisine se lance dans le business, et se propose de faire tout pour le bonheur de vos amis à quatre pattes…
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Hitchcockien, forcément…
Je déjeune avec ma nièce. Au bord de l ‘eau. Le lieu est réputé pour le toupet et l ‘absence de scrupules des mouettes.En un éclair, l ‘une d ‘entre elles vient piquer le filet de boeuf ( saignant ) dans l ‘assiette de Sarah.Hurlements de la même, rires du tonton. Le plat est remplacé mais la fin du repas se déroule dans une ambiance paranoïaque des plus réjouissantes. Les pigeons parisiens n ‘ont ni ce courage, ni cette adresse. Dit-elle…
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