Rose-Marie s’en est allée, avait un cœur en or et un très  fort accent suisse-allemand. Souvent tôt le matin elle arrosait de graines jaunes le pieds des arbres; apportait aux petits vieux qui ne pouvaient plus se déplacer leurs journaux, parfois des croissants. Un jour elle me tend à bout de bras un pantalon totalement emmerdé. »Vends-moi le même, mais propre. On lui a pris mille francs, il voulait deux filles, des jeunes. Moi il me voulait pas. Je lui ai tout organisé, mais pour autant d’argent on peut bien lui offrir encore un pantalon ».