bonne nouvelle
23/12/2016
Tomber dans le panneau au passage de la douane*.
Ah la belle ironie de la part des commerçants genevois qui emploient des dizaines de milliers de frontaliers pour baisser leurs charges et augmenter les profits.
Le temps du patriotisme économique est révolu. Même si ceux qui prônent le retour aux frontières font entendre leurs voix.
Tout comme l’ironie morbide des industriels qui foutent leurs ouvriers à la porte pour délocaliser et demandent à ces mêmes ouvriers de consommer ce qui est maintenant produit à l’étranger.
Au moins une bonne nouvelle – ironie du sort – pour ceux laissés sur le carreau : les douanes embauchent.
*Le commerce genevois se plaint de l’exode de sa clientèle vers la périphérie frontalière.