humérus

11/05/2017

Pour pourfendre les tièdes il sonne la cloche.

Le galeriste nous présente le travail. Dithyrambique.

L’artiste, elle, remercie Rubens, Rembrandt, Rosso Fiorentino, Pasollini – La Ricotta.

Certains s’extasient. D’autres picorent le buffet.

L’un colle un point rouge. X parle de son dépit amoureux. J de la triple fracture de son humérus.

Dans les monotypes que j’ai faits, j’ai découvert une certaine relation avec les images photographiques de presse, des destructions et massacres en Syrie de ce début 2014. Je pense que cette relation réside dans la violence de l’image représentée dans la descente de croix. Il y a aussi une ambiguïté dans cet amalgame de personnage réunis : réunion d’un groupe d’amis autour de la dépouille d’un proche ? Ou pugilat, mêlée, tas, orgie ?

Deux mille dix-sept ans plus tard, toujours lui, toujours là !