cholestérol du consensus

03/02/2017

L’Hebdo meurt. Il était BON POUR LA TÊTE mais plus pour le compte d’exploitation de l’éditeur.  Alors on tranche dans le gras, même le rédac en chef n’était pas au courant, les milieux culturels s’indignent, les journalistes remerciés, et les lecteurs épisodiques veulent, en un joli sursaut engagé, s’abonner.

Nicolas : J’ai une image en double page publiée dans le dernier numéro, est-ce que j’ose leur envoyer une facture ? Et mon père qui vient de s’abonner, est-ce qu’ils vont le rembourser ?

Mais l’Hebdo renaîtra, ailleurs, autrement. Les journalistes, les plus dociles seront réengagés, moins cher, c’est à prendre ou à laisser, à Zürich, peut-être, et les autres auront la chance de travailler à la tâche, à domicile.

L’Hebdo meurt aussi un peu parce qu’il a voulu plaire à tout le monde.

Et on peut mourir d’un cholestérol du consensus !

Et je le déplore.