Alibi

Gérard Dubois
Images / Légendes / Favoris /

Un alibi à ma paresse à affronter le gris et le froid , une pensée faussement profonde : ne pas toujours faire plus, se concentrer sur moins…

Aujourd’hui, ce vestige de Noël dont se joue le vent suffit à mon bonheur…

7 commentaires sur "Alibi"

Pierre Montant says:

09/01/2021 à 17:53

« L’idée d’une essence profonde comme puissance ontologique va de pair avec celle d’une profondeur essentielle comme garantie du sens : si l’être se situe essentiellement dans la profondeur, tout signe de surface ne peut être qu’interprété comme une remontée de la profondeur. Rendre le superficiel toujours redevable d’une essence profonde, d’une profondeur essentielle, voilà ce qui est insupportable, pour Deleuze. (…) Si quelque chose fait sens sans que cela soit en référence exclusive à sa profondeur, c’est que toute une série de ‘comportements’ du sens se redistribuent à la surface : glisser latéralement, croitre sur les bords, émerger à la surface en ne venant d’aucune profondeur… Par émergence, glissement et pas de côté, le sens est produit par, et produit, une redistribution à la surface, plus qu’une inversion des superficialités et des fonds, (les fonds peuvent bien être charnels ou célestes, psychologiques ou organiques ils restent fonds). » 🙂
http://www.implications-philosophiques.org/actualite/une/ce-que-peut-une-surface/

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Gérard says:

09/01/2021 à 18:24

Euh…c’est exactement ce que je voulais dire,sous une forme plus aride. Tu m’as compris. Merci. Clin d’oeil. Sourire.

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- pierre says:
  
  09/01/2021 à 21:04
  
  voilà, ceci aurait pu suffire: « les fonds peuvent bien être charnels ou célestes, psychologiques ou organiques ils restent fonds »
Francis Traunig says:

09/01/2021 à 18:59

Bref, moins c’est plus ? Sinon j’ai pas compris.

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- Gérard Dubois says:
  
  09/01/2021 à 20:31
  
  On peut le dire ainsi. Je me demande si cette image n ‘est pas, finalement, ma meilleure depuis longtemps. C ‘est une respiration. Dans la rue , la mienne, à trois mètres de ma porte, dans la rue et hors la « street ». Il serait bon que cette mesure respiratoire soit appliquée aux discours ambiants ( une des leçons que je retire de l ‘année écoulée…) : faire une pause. Pour mieux repartir, mieux penser, mieux parler : le silence seul féconde le verbe…
  PS : je viens de lire qu’une psy vient de pondre tout un bouquin sur le coup de boule de Zidane : a-t-on vraiment besoin de ça ?
pierre says:

09/01/2021 à 20:23

me suis remémoré le mot de Valéry, « la profondeur c’est la peau », ai fait une recherche et suis tombé sur cet extrait, ça peut faire un peu kéké j’admets mais j’aime bien Deleuze, et cette idée que la profondeur n’a (au fond!) pas à être opposée à la surface 🙂 suis flemmard, j’aurais pu tenter de le dire en 3 mots plutôt!

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pierre says:

09/01/2021 à 20:30

d’autant +qu’il n’est pas si rare de croiser certains de ces spécimens qui, cultivant une forme de profondeur, dans le style, l’allure, se révèle finalement aussi mystérieux qu’une chasse d’eau qui fuit pour un plombier, alors, les trucs profonds.. sourire. @ + et mets toi au chaud

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