Pietro

13/02/2016

Pietro est garagiste. A la retraite depuis une dizaine d’années. Un cœur en or. Toujours prêt à rendre service. A vouloir offrir un café. A arpenter la zone marchande de la rue du Mont-Blanc, où, se regroupent en conciliabules les transalpins qui ont donné leur vie aux entreprises du coin. Et ne veulent plus retourner en Italie. Alors ils s’animent entre eux, en été autour d’un banc, en hiver en grappes autour de ristretti. Ont presque tous des casquettes, ont tous presque la même taille, petite, semble tous avoir la même épouse, un peu ronde et gentiment autoritaire. C’est un peu cliché, bien sûr. Mais aussi un peu ça.