Bio /
Née dans le Jura suisse. À l’âge de neuf ans, elle découvre l’Hasselblad, c’est un moment décisif. Elle prend alors la décision de devenir photographe. En 1996, après un parcours dans la danse et la mode, elle décide qu’il est temps d’entreprendre la photographie. C’est en autodidacte qu’elle trouve sa voie dans l’art contemporain. La Green Gallery à Genève révèle son talent avec la série «Hors Champs» puis «OBÒ». S’enchaîneront diverses expositions (Cramer+Mitterrand, Hermès, A. Galerie & Cutlog…)
Catherine Claude se retire périodiquement de la proliférante conurbation contemporaine. Renouant avec de très anciennes pratiques et munie d’un Hasselblad, d’un objectif unique et cellule, elle fait retraite au coeur des forêts les plus reculées pour y méditer en solitaire sur les mystères de la nature mère.
Tournant d’une histoire
En 2005 elle participe en tant qu’assistante photographe pour le film Amasoja de Giorgio D’Imperio, tourné au Brésil. (film primé au New York Festival en 2007), c’est à cette occasion qu’elle rencontre René Fuerst, il restera un conseiller avisé et expérimenté pour les questions autochtones. Sensibilisée par ses voyages à la rencontre des peuples premiers, elle s’engage auprès d’associations qui luttent pour la déclaration des droits des peuples autochtones auprès de l’ONU et pour la reforestation en terre indigène .
40 ans après René Fuerst, elle séjourne chez les Xikrin du Catété, afin de collecter des informations pour le livre Homme Oiseaux d’Amazonie. «Non, ce n’est pas une grande dame, mais une femme d’exception et hors du commun, une naturaliste innée, une voyageuse intrépide, une photographe subtile et, pour ma part, une copine, voire une « messagère » discrète auprès d’Indiens qui alors m’étaient inaccessibles…» René Fuerst